Plan de relance : suivez la conférence de presse de Jean Castex en direct – Le Monde

Philippe Martinez (CGT) regrette l’absence de contreparties liées à l’emploi Le plan de relance de 100 milliards sur deux ans, dévoilé jeudi matin en conseil des ministres, ne comprend pas de contreparties en matière d’emploi, a regretté le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, sur France 2. « On donne des sous et on verra ce qui se passe », a-t-il dénoncé, regrettant l’absence d’annonces pour les salariés de « la deuxième ligne, je pense aux caissières, aux salariés des commerces, aux aides à domicile, aux agents de sécurité ». L’aide de 4 000 euros pour toute embauche par les entreprises d’un jeune de moins de 26 ans n’est « pas conditionnée à une embauche en CDI [contrat à durée indéterminée] », a-t-il cité en exemple.

« On a donné de l’argent à Air France, à Renault, c’est quoi la conséquence ? C’est des suppressions d’emplois. Ça va servir à ça, les aides publiques ? » Pour la relance souhaitée du fret ferroviaire, « est-ce qu’on va embaucher des cheminots pour permettre que les trains puissent rouler dans de bonnes conditions ? », s’est également interrogé M. Martinez. « Il faut de l’argent, mais cet argent doit être conditionné à l’emploi, aux conditions de travail, à la relance des salaires », a jugé le leader syndical.

« Il faut que l’on conditionne les aides publiques à la création d’emplois et à une non-suppression d’emplois effectifs. Ce serait de l’eau dans le sable, sinon », a également prévenu Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO).

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