EN DIRECT – “Macron ou la France”: lors de son dernier meeting, Le Pen appelle les Français à aller voter – BFMTV

Le groupe de presse Centre France, qui regroupe huit quotidiens régionaux, dont La Montagne, Le Berry Républicain, La République du Centre ou encore L’Écho Républicain, appelle dans un éditorial à paraître dans ses éditions de vendredi à faire barrage à l’extrême droite.

“Au nom des valeurs résistantes, humanistes et républicaines qui guident notre groupe de presse et l’ensemble de nos titres quotidiens et hebdomadaires d’information politique et générale, nous ne pouvons rester sur la réserve”, explique le groupe.

Avant de préciser: “Nous formons aujourd’hui le souhait qu’un barrage puissant s’élève contre l’extrême droite. (…) Le projet défendu par la candidate du Rassemblement national, prônant encore et toujours le repli sur soi, ne porte pas une vision d’avenir propre à répondre aux défis de l’époque”.

Lors de son dernier meeting de campagne, Marine Le Pen a une nouvelle fois dressé un bilan à charge concernant le bilan sécuritaire d’Emmanuel Macron.

Elle a promis que si elle était élue, elle mettra fin “au communautarisme et au gangsterisme qui a fait de la France une peau de léopard”, a-t-elle proclamé.

“Ma main ne tremblera pas”, a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen a attaqué frontalement son adversaire Emmanuel Macron ce jeudi en meeting à Arras.

“Il a eu sa chance, il a échoué. Il a surtout montré qui il était. Son quinquennat fut une séquence confuse, chaotique”, a-t-elle estimé.

Elle a également enjoint ses électeurs à se rendre aux urnes dimanche.

“À quoi sert-il de crier ‘Macron, démission!’ partout quand vous pouvez le congédier?”, a-t-elle estimé. Avant d’appeler à un “front anti-Macron”.

L’enquête a été menée après le débat de l’entre-deux-tours. Selon le sondage quotidien Ipsos-Sopra Steria pour Le Parisien et France info, Emmanuel Macron est crédité de 57,5% des intentions de vote pour le second tour face à Marine Le Pen qui recueillerait 42,5% des voix (marge d’erreur de plus ou moins 3,3 points).

En meeting près d’Arras, Marine Le Pen a jugé que les accusations portées à son encontre faisant état de son appartenance à l’extrême droite était un “anathème”.

“Comme si vous, comme si les millions de Français que je représente avaient quelque chose à voir avec l’extrême droite”, a-t-elle déclaré.

En meeting près d’Arras, Marine Le Pen s’est montrée particulièrement virulente à l’égard d’Emmanuel Macron, dont elle a qualifié le mandat en cours de “saccage”.

“Il est plus que temps de mettre fin à cette marche effrénée qui nous mène nulle part”, a-t-elle proclamé.

En meeting près d’Arras, la candidate du Rassemblement national a fustigé l’attitude affichée par Emmanuel Macron durant le débat d’entre-deux-tours.

“On a vu un Emmanuel Macron nonchalant, (…) d’une arrogance sans limite. Un président ne devrait pas tenir comme cela”, a-t-elle critiqué.

“Je serai la présidente du respect des Français”, a-t-elle proclamé.

Puis d’ajouter: “Emmanuel Macron a montré qu’il n’aimait pas les Français”.

Le président par intérim du Rassemblement national Jordan Bardella, a déclaré en amont du dernier meeting de Marine Le Pen à Arras que les Français devaient se mobiliser s’ils souhaitaient faire élire Marine Le Pen.

“Ce sont les abstentionnistes qui feront réélire Emmanuel Macron”, a-t-il indiqué au micro de BFMTV.

Avant d’ajouter: “si les Français se mobilisent, on peut changer le cours de l’histoire”.

Lors d’une conférence de presse organisée au siège du PCF, Fabien Roussel, candidat communiste malheureux à l’élection présidentielle, a invité les communistes, les socialistes, les écologistes et les insoumis à se retrouver “dès lundi” dans “un lieu neutre” pour discuter des législatives et “additionner les forces de gauche” au lieu de “les effacer”.

Il a proposé “un contrat de législature” entre toutes les forces de gauche, “qui ne peut pas être uniquement celui de l’Union populaire”, autour de “dix axes de rassemblement”.

“Mettons en commun ce qui nous rassemble tout en laissant à chaque force politique la possibilité de défendre ce qui lui est propre”, a-t-il ajouté. Tout en précisant: “je soutiendrai la position que Jean-luc Mélenchon soit Premier ministre”.

Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble et ancien candidat à la primaire écologiste, a répondu favorablement ce jeudi à l’invitation de Jean-Luc Mélenchon, qui sur BFMTV avait appelé mardi les forces de gauche à s’unir derrière lui pour les élections législatives de juin.

“Oui, Jean-Luc Mélenchon peut structurer l’arc humaniste. Battons Le Pen dimanche, en votant Macron et en évitant le pire: l’extrême droite au pouvoir. En juin, élisons une majorité de députés de gauche et écologistes”, a-t-il indiqué sur Twitter, relayant un entretien accordé à L’Humanité.

Avant de terminer son message par: “Mélenchon 1er ministre”.

Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde ce jeudi, Yannick Jadot, candidat écologiste malheureux à l’élection présidentielle, a indiqué qu’il votera pour Emmanuel Macron le 24 avril, à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle.

“Je déposerai un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne pour empêcher Marine Le Pen et l’extrême droite d’accéder au pouvoir dans notre pays”, écrit-il. “S’abstenir, voter blanc ou nul, c’est rendre possible la victoire de Marine Le Pen”.

Avant de préciser qu’il faudra “donner de la force, à l’Assemblée nationale, à un bloc écologiste, social et républicain puissant”, alors que des négociations se sont engagées entre insoumis, écologistes et communistes en vue d’un accord de coalition.

En déplacement en Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron a enfilé des gants de boxe blancs et a échangé quelques coups.

Cette séquence a eu lieu au stade Auguste Delaune de Saint-Denis, lors d’un échange avec des représentants d’associations sportives.

Le président de la République était notamment accompagné du maire de Poissy Karl Olive, ainsi que de nombreux enfants.

En déplacement en Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron a appelé à la vigilance face aux sondages qui le donnent pour l’instant vainqueur face à Marine Le Pen.

“Pour moi, rien n’est joué. J’appelle tous ceux qui me soutiennent à redoubler d’efforts pour convaincre le maximum de Français”, a-t-il déclaré.

En Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron a continué ses attaques contre le projet de Marine Le Pen, notamment concernant sa proposition d’interdire le port du voile dans l’espace public, fustigeant un programme qui “cherche à diviser”.

“C’est un projet qui confond tous les sujets. Dans le débats, elle a confondu l’insécurité, l’immigration, l’Islam et l’islamisme”, a-t-il fustigé.

Puis de continuer: “je crois dans la fraternité républicaine”.

Depuis la Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron a avancé plusieurs mesures à destination des quartiers populaires, dont il a décrit les habitants comme “une chance pour notre République”.

“Je veux que dans les cinq années qui viennent, on arrive à bâtir cette ambition ‘quartier 2030′”, a indiqué le président-candidat.

Comment? Notamment en mettant “plus de moyens” dans les écoles, collèges et lycées situés dans les quartiers populaires.

En déplacement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron a attaqué frontalement son adversaire du Rassemblement national, au lendemain du débat d’entre-deux-tours.

“Nous ne devons pas nous habituer à la montée des idées d’extrême droite. Il y a des différences de valeurs et d’ordre dans les catégories d’idées”, a-t-il indiqué.

En se déplaçant en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, Emmanuel Macron a indiqué vouloir “envoyer un message de considération et d’ambition à tous nos quartiers”.

Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, António Costa, Pedro Sánchez et Olaf Scholz, respectivement chefs de gouvernement du Portugal, de l’Espagne et de l’Allemagne, appellent implicitement les Français à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril.

Les trois dirigeants européens mettent d’abord en garde contre les risques que ferait peser une présidente de la République française issue des rangs de l’extrême droite.

L’élection du 24 avril est “le choix entre un candidat démocrate, (…) et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie”, proclament-ils.

Puis évoquant implicitement la candidature d’Emmanuel Macron, ils indiquent en conclusion: “nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront”.

En déplacement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ce jeudi, Emmanuel Macron a été interrogé par un journaliste de LCI sur le procès en arrogance qui lui a été fait à l’issue du débat qui l’a opposé mercredi soir à Marine Le Pen.

“On a eu 2h30 de débat avec beaucoup de respect l’un pour l’autre, pour montrer qu’il y avait un projet cohérent et l’autre moins”, a-t-il souligné.

Concernant son attitude face à Marine Le Pen, qui l’a jugé “arrogant”, le président-candidat a estimé: “je ne suis pas le commentateur de mes phrases ni de mes mimiques”.

“Quand il n’y a plus d’arguments à opposer, on va en chercher d’autres. (…) Si je n’aimais pas les gens, vous croyez que j’irais au contact chaque jour? Je ne vais pas au contact que de mes supporters. Il faut arrêter ça”, a-t-il continué.

Quant à savoir qui avait remporté le débat mercredi soir, Emmanuel Macron a indiqué: “Nos compatriotes le diront dimanche”.

Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a appelé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux ce jeudi à voter pour Emmanuel Macron dimanche 24 avril.

Dressant un parallèle avec l’histoire de Grenoble, “une des cinq villes compagnon de la Libération (…), ville du premier planning familial en France”, il a enjoint dimanche à “laisser le poker aux banquiers”.

Puis d’indiquer: “Il n’y a qu’un seul geste, votons Macron, et dans la foulée, construisons les victoires de juin”.

Le magicien Gérard Majax, cité pendant le débat d’entre-deux-tours par Emmanuel Macron, a indiqué ce jeudi sur RTL que le président de la République l’avait longuement appelé ce matin.

“Figurez-vous qu’il m’a gentiment appelé ce matin, pour s’excuser. Il m’a dit ‘ça m’est venu comme ça, c’était tout à fait intuitif de citer votre nom. Je suis navré, car je vous ai fait entrer dans le débat sans l’avoir voulu”, a détaillé le magicien.

Lors de cet appel, Emmanuel Macron a d’ailleurs indiqué à Gérard Majax qu’il “l’aimait bien”.

“J’ai cru que c’était Laurent Gerra. Il voulait savoir ce que je devenais, comme ça allait, comment ça se passait ma vie, en disant qu’il m’aimait bien depuis longtemps, et que c’était l’occasion d’avoir de mes nouvelles”, a-t-il détaillé.

En déplacement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ce jeudi, le président-candidat Emmanuel Macron a été accueilli par une foule ammassée derrière des barrières de sécurité.

“Saint-Denis, en colère, y’en a marre de la misère”, ont scandé plusieurs personnes attendant l’arrivée du président de la République.

Une vidéo captée par un journaliste présent sur place laisse entendre des huées et des slogans “Macron démission!” au moment de l’arrivée du président-candidat.

La Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine, a massivement voté pour Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour de l’élection présidentielle.

À Roye, dans la Somme, où elle est en déplacement, Marine Le Pen a précisé la trajectoire qu’elle souhaite donner à son mandat présidentiel si elle venait à être élue dimanche.

“Je serai la présidente du régalien et du quotidien”, a-t-elle déclaré face aux journalistes.

Elle est également revenue sur le débat d’entre-deux-tours qui l’a opposé mercredi à Emmanuel Macron.

“J’ai eu un Emmanuel Macron égal à lui-même, très méprisant, très arrogant. (…) Ça n’a étonné aucun Français”, a-t-elle fustigé.

En déplacement dans la Somme, Marine Le Pen a déclaré, au lendemain du débat d’entre-deux-tours, avoir “toutes ses chances de gagner”.

“Je pense que j’ai toutes mes chances de gagner. Les Français vont se mobiliser pour mettre fin à un premier mandat qui a été dévastateur”, a-t-elle estimé.

Elle a ensuite estimé qu’un deuxième mandat d’Emmanuel Macron serait un “saccage social”.

À Roye, dans la Somme, la candidate du Rassemblement national s’est définie comme la “candidate de la France qui travaille”.

“Je suis aux côtés de la France qui travaille (…) et le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement ne lui facilite pas la vie”, a-t-elle indiqué.

“Il faut lever tout ce qui contribue à effondrer des secteurs entiers”, a-t-elle ajouté, après être montée à bord d’un poids lourd.

Malgré des échanges relativement courtois, le match télévisuel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a parfois pris une allure acerbe, donnant le droit à quelques punchlines savoureuses.

On vous a résumé les phrases à retenir du débat ici.

La candidate du Rassemblement nationale s’est dite dans un “très bon état d’esprit” à la sortie de son QG ce jeudi matin, à trois jours du second tour, au micro de BFMTV. “On va tout donner”, a-t-elle assuré.

Revenant sur le débat qui l’a oppposée la veille à Emmanuel Macron, Marine Le Pen s’est dite satisfaite de sa prestation. “J’ai pu développer mon projet, montrer une partie au moins du bilan d’Emmanuel Macron”, a-t-elle estimé.

“(Emmanuel Macron) termine le mandat comme il l’a commencé, avec un très grand mépris, une très grande arrogance, qui a été hier soir à mon égard mais aussi à l’égard du peuple français”, a-t-elle déclaré concernant son rival.

La candidate du Rassemblement national est attendue à la mi-journée mi-journée à Roye, dans la Somme, commune de près de 6000 habitants, avant de donner en début de soirée son dernier meeting de campagne à Arras, la préfecture du Pas-de-Calais. Le département avait largement voté pour elle au premier tour même si c’est le président sortant qui a décroché la première place dans le chef-lieu.

Emmanuel Macron terminera sa campagne vendredi à Figeac, dans le département rural du Lot, où il tiendra un dernier meeting deux jours avant le second tour de la présidentielle, a indiqué ce jeudi son entourage.

Après être intervenu jeudi au journal de 20H de France 2 puis à la matinale de France Inter vendredi, le président candidat “parlera à Figeac, dans le coeur de la France, de la ruralité, des délocalisations…”, selon un conseiller.

L’objectif est de “continuer à accélérer jusqu’au bout” de la campagne et “éviter une démobilisation” des électeurs, alors que les sondages le donnent gagnant face à Marine Le Pen (RN), a-t-on précisé de même source.

Le président-candidat Emmanuel Macron a prévu de s’exprimer au Champ-de-mars, dans le VIIe arrondissement de Paris, dimanche à l’issue de l’annonce des résultats du second tour, a appris ce jeudi BFMTV.

Un plan B aux Invalides est également envisagé en cas de difficultés techniques. En 2017, lors de son élection, Emmanuel Macron avait déjà envisagé de s’exprimer au Champ-de-Mars, mais le lieu lui avait été refusé par la mairie de Paris et il s’était finalement exprimé au Louvre.

Si Emmanuel Macron est réélu dimanche soir, Gabriel Attal assure avoir “envie de continuer à travailler avec lui”.

Gabriel Attal n’a pas jugé convaincante la prestation de Marine Le Pen hier soir.

“Elle n’est pas capable de dire comment elle finance son projet”, assure le porte-parole du gouvernement ce matin sur BFMTV.

Gabril Attal juge ce matin sur BFMTV que le débat de l’entre-deux-tours est “un rituel important pour les Français, la démocratie”.

Le gagnant du débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron? “J’ai envie de dire Jean-Luc Mélenchon”, a répondu le député LFI Alexis Corbière, soutenant son poulain, fort d’un statut de troisième homme au premier tour de la présidentielle, ce jeudi matin sur RMC.

“Quelle absence… Ca se voyait. Beaucoup chez nous se sont dit hier soir qu’indiscutablement la présence de Jean-Luc Mélenchon, qu’on l’apprécie ou pas, aurait donné à ce débat une autre tenue, une autre précision. Une voix populaire aurait été entendue”, a-t-il estimé.

Une vraie surprise. Le magicien Gérard Majax a évoqué ce jeudi sur BFMTV son étonnement lorsqu’il a entendu Emmnanuel Macron mentionner son nom mercredi soir pendant le débat d’entre-deux-tours face à Marine Le Pen.

“J’attendais qu’on parle de moi”, a-t-il d’abord lancé avec malices, avant de reconnaître que cette sortie était inattendue. “J’ai cru rêver, je me suis dit: j’ai dû mal comprendre”, a-t-il assuré.

“Ceci dit, les hommes politiques sont un peu des illusionnistes”, a-t-il glissé dans un sourire.

Le débat entre Macron et Le Pen mercredi soir a rassemblé 15,6 millions de téléspectateurs sur l’ensemble des chaînes, annonce ce jeudi Médiamétrie.

Le chiffre est en baisse par rapport à 2017 où 16,5 millions de Français étaient devant leur écran pour cet événement de l’entre-deux-tours, un score déjà plus faible qu’en 2007 et 2012.

>> Les audiences en détails du débat sont à retrouver ici.

Le candidat écologiste Yannick Jadot a appelé une nouvelle fois ses électeurs à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde ce jeudi matin, se disant inquiet de ce que la “colère” et la “lassitude” puissent profiter à l’extrême-droite.

“Dimanche 24 avril, je déposerai un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne pour empêcher Marine Le Pen et l’extrême droite d’accéder au pouvoir dans notre pays. Ainsi que je l’ai indiqué le soir même du premier tour, je le ferai sans hésitation, sans ambiguïté, en toute clarté”, a-t-il indiqué.

“Si je réitère ici cet appel à la mobilisation républicaine, c’est que rien ne me rassure dans cet entre-deux-tours. (…) En réalité, rien ne garantit une défaite de l’extrême droite le 24 avril”, prévient-il.

Interrogé au sujet du voeu de Jean-Luc Mélenchon de devenir Premier ministre à l’issue des législatives, le porte-parole du gouvernement a évacué: “Je ne brûle pas les étapes, il ne faut pas enjamber les échéances démocratiques et notamment la présidentielle”. 

Pour autant, imagine-t-il qu’une défaite d’Emmanuel Macron est possible ? “Tout est possible en démocratie”, a-t-il rétorqué. 

Alors que les journalistes de franceinfo reprochaient à Gabriel Attal un flou sur la proposition d’Emmanuel Macron autour de l’allocation aux adultes handicapés, ce dernier a affirmé: “Quand on prend des engagements, on les tient”. 

“Après, il y a une part de technique. Ce sera au gouvernement de se charger de la définir”, a-t-il admis.

Eric Zemmour a lancé un grand appel à une alliance “de tous les patriotes” en début de semaine, relayé par Marion Maréchal ce mercredi.

“Ce que je note, c’est que je vois des gens qui ont pu s’éloigner de notre famille politique, qui ont pu porter des critiques très dures et venir nous solliciter. C’est cocasse et c’est la vie. Il n’y aura pas d’alliance de parti. Il y aura RN des candidats partout”, a assuré Jordan Bardella sur BFMTV.

Alors que Volodymyr Zelensky a évoqué ce mercredi soir sur BFMTV ses “bonnes relations avec Emmanuel Macron”, Jordan Bardella met en garde contre “la désinformation politique qui cherche à effrayer les Français” sur notre antenne ce matin.

Gabriel Attal a attaqué le programme de Marine Le Pen sur le pouvoir d’achat.

“Elle était bien à la peine d’expliquer comment ses mesures sur l’énergie, par exemple, allaient bénéficier aux Frannçais”, a-t-il notamment jugé.

Comment la classe politique a-t-elle réagi au débat de mercredi soir? Sans grande surprise, les lieutenants d’Emmanuel Macron et de la candidate du RN ont trouvé la prestation de leur représentant efficace. L’heure est en revanche aux regrets chez les insoumis, tandis que du côté des LR, du PS et d’Éric Zemmour, la discrétion est de mise.

>> Toutes les réactions des politiques sont à retrouver dans notre article.

Jordan Bardella est revenu sur les propos tenus par l’opposant russe, Alexeï Navalny, actuellement emprisonné en Russie.

“Personne ne le connaît. C’est de l’ingérence dans la politique française”, a dénoncé le patron du Rassemblement national ce matin sur BFMTV.

“J’ai été choqué d’apprendre que le parti de Marine Le Pen a obtenu un prêt de 9 millions auprès de la banque FCRB. Cette banque est une agence de blanchiment d’argent bien connue, créée à l’instigation de Poutine. Ca vous plairait si un politicien français obtenait un prêt auprès de la Cosa Nostra ? Bon, ça, c’est pareil”, a expliqué hier le russe.

Gabriel Attal a évoqué à nouveau l’emprunt souscrit par le Rassemblement national auprès d’une banque tchéco-russe en 2015 et toujours en cours de remboursement.

Selon le porte-parole, ce prêt influence les options défendues par le parti d’extrême droite et sa candidate: “On voit depuis ce prêt que les positions de Marine Le Pen ou des députés européens du RN sont systématiquement tournées dans le sens de la Russie.”

Jordan Bardella est revenu sur les accusations d’Emmanuel Macron liées au prêt russe du RN pendant la précédente campagne.

“C’est l’insulteur public numéro un. Quand il insulte Marine Le Pen comme l’intégralité de ses soutiens, il insulte en réalité les Français. Un Français sur 2 va voter pour Marine Le Pen. Je veux dire aux Français ne ceder pas aux insulteurs, aux marchands de peur. Il cherche à vous faire peur, à vous démobiliser”, a lancé le lieutenant de Marine Le Pen ce matin sur BFMTV.

Tandis qu’internautes et sympathisants du Rassemblement national sont nombreux à pointer une attitude arrogante ou trop docte d’Emmanuel Macron durant l’échange, Gabriel Attal a estimé: “Quand on attaque sur la forme c’est qu’on n’a peu à dire sur le fond”

“Il a reconnu à plusieurs reprises qu’il était d’accord avec Marine Le Pen en tout cas sur un certain nombre de constats”, a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron est attendu ce jeudi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, pour ce nouveau déplacement de terrain au lendemain du débat face à Marine Le Pen.

Le département, largement acquis à Jean-Luc Mélenchon au premier tour, a pour objectif de permettre au président-candidat de faire le plein de voix du côté de la gauche et des abstentionnistes.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, est l’invité de franceinfo ce jeudi. Il revient bien entendu sur le débat qui a opposé hier Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

Il a salué un “débat de bonne tenue qui a montré un président ayant un programme sérieux” et “de l autre côté une candidate qui a peut-être changé de ton mais pas de fond”. Il a fustigé le “projet de division des Français” de Marine Le Pen selon lui.

Jordan Bardella n’a pas goûté la prestation d’Emmanuel Macron ce mercredi soir.

“Il était arrogant, avachi sur son fauteil, qui donne bien la mesure de son attitude arrogante, méprisante. Je l’ai trouvé sans fougue, sans envie. J’ai trouvé qu’il courait derrière Marine Le Pen”, avance le numéro un par intérim du Rassemblement national sur BFMTV.

Comment les entourages des deux candidats jugent-ils le débat un jour après? Si du côté de candidat LaREM, on estime qu’Emmanuel Macron que sa stratégie de rediaboliser Marine Le Pen a plutôt payé, on considère par ailleurs qu’il n’a en revanche pas réussi à se dégager complètement de son attitude professorale.

Dans le camp du RN, on se félicite aussi et on estime que Marine Le Pen a su se montrer calme et sereine, même si aucun gagnant n’est ressorti, selon eux, du débat.

“Il est évident que Madame Le Pen dépend de la Russie et je pense que c’est important que les Français sachent qu’elle dépend d’une puissance étrangère”, déclare le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Europe 1/CNews. “Quand vous devez autant d’argent à quelqu’un avouez que vous n’êtes pas libre”, déclare-t-il, soulignant que tout le monde avait réussi à obtenir un prêt en France, même Eric Zemmour.

Gérarld Darmanin est revenu sur le débat de l’entre-deux-tours ce mercredi entre les deux candidats.

“C’était un débat objectivement intéressant. On a vu deux visions de la société, deux visions du monde (…). C’était un débat de plutôt bonne tenue (…) Si la campagne présidentielle a pu être décevante, on a vu deux programmes très différents”, assure le ministre de l’Intérieur ce matin sur Europe 1-CNEWS.

La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen tiendra ce jeudi soir son dernier meeting de campagne, à trois jours du second tour face à Emmanuel Macron, à Arras, dans le Pas-de-Calais.

Clément Beaune a attaqué ce matin le programme européen de Marine Le Pen, quelques heures après le débat d’entre-deux-tours.

“Sur ce sujet, on a bien vu que Marine Le Pen n’avait pas de projet et qu’elle avait découpé son Frexit en petits bouts”, accuse le secrétaire d’Etat aux affaires européennes ce matin sur Public Sénat.

L’ex membre des Républicains, qui avait annoncé son soutien à Emmanuel Macron pour la présidentielle, Jean-Pierre Raffarin a jugé positivement ce jeudi sur BFMTV la performance du président-candidat lors du débat d’entre-deux-tours face à Marine Le Pen, réfutant les accusations d'”arrogance”.

“Je ne pense pas qu’il y avait de l’arrogance, je pense qu’au contraire, il y avait une forme de courtoisie souvent où il expliquait que ce que (Marine Le Pen) avait dit était bien (…). Il était quand même un, courtois et deux, attentif”, a-t-il estimé.

Sans grande surprise, Laurent Jacobelli a apprécié la prestation de sa candidate, Marine Le Pen, tout en jugeant sévèrement celle de son adversaire.

“Ce débat avait pour objectif de montrer deux visions de la France, deux personnalités aussi : une candidate calme et déterminée, un président arrogant et condescendant”, avance le porte-parole de la campagne du RN ce matin sur Public Sénat.

Au lendemain du débat entre Macron et Le Pen, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et soutien d’Emmanuel Macron à la présidentielle, a donné son avis sur le débat d’entre-deux-tours sur BFMTV ce jeudi, estimant qu’Emmanuel Macron avait été “assez offensif”, tandis que Marine Le Pen lui a semblé “manquer de dimension”. 

“Elle est porte-parole des critiqueurs, de tous ceux qui rouspètent, mais pas des Français”, a-t-il déclaré.

“Elle a fait beaucoup de progrès, sur la technique du débat, même si elle lit encore beaucoup (ses fiches)”, a-t-il estimé. 

“Elle ne présente pas une vision, elle a manqué de dimension”, a-t-il ajouté.

Alors qu’Emmanuel Macron a promis de “prendre le temps de la discussion” sur l’allongement de l’âge de départ à la retraite à 65 ans en cas de réélection, Edouard Philippe lui lance un message.

“Il faut la faire vite. Il faut la faire en début de quinquennat pour une raison simple : plus on retarde ce genre de réforme, plus c’est difficile”, juge l’ancien Premier ministre ce matin sur RTL.

Edouard Philippe a salué la prestation du président tout en attaquant la candidate du LR.

“J’ai senti un président avec la même énergie qu’en 2017. J’ai trouvé Madame Le Pen plus prudente, plus gênée. Je ne l’ai pas trouvé d’une sérénité et d’une solidité complètes. Je ne l’ai pas trouvé dans ses propositions sur le pouvoir d’achat exceptionnellement convaincante”, a avancé l’ancien Premier ministre ce matin sur RTL.

Invité des 4 Vérités sur France 2, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a balayé d’un revers de main les critiques reprochant à Emmanuel Macron une attitude arrogante pendant le débat d’entre-deux-tours de ce mercredi.

“Je n’ai pas vu d’arrogance, j’ai vu de la conviction et de la détermination”, a-t-il argumenté.

“Je travaille à ses côtés depuis cinq ans. Les rapports avec lui sont courtois, simples, directs. Je n’ai jamais senti d’arrogance chez lui”, a-t-il conclu.

Qu’ont pensé les électeurs du débat? Si les électeurs de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron ont largement plébiscité leur poulain, les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon, troisième homme du premier tour de la présidentielle, ont en majorité, à 61%, été convaincus par le président-sortant, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

97% des électeurs du candidat LaREM ont de leur côté été séduits par le président et 85% des électeurs de la candidate du RN ont aimé la prestation de Marine Le Pen lors du débat.

Au lendemain du débat d’entre-deux-tours, l’attitude du président-candidat, jugé “arrogant”, ressort comme le point le plus largement pointé du doigt par l’extrême-droite.

Jordan Bardella, président du RN, a estimé que le président n’avait “pas de projet, hormis la retraite à 65 ans et un quinquennat supplémentaire de mépris et d’arrogance”, tandis que Nicolas Dupont-Aignan, candidat éliminé au premier tour et qui avait appelé à voter pour Marine Le Pen au second tour, a qualifié Emmanuel Macron de “champion du monde de l’arrogance”.

Laurent Jacobelli porte-parole du Rassemblement national a estimé qu’Emmanuel Macron s’était montré “condescendant” et “arrogant” lors du débat, faisant preuve d’une grande “mauvaise foi”.

Il a estimé que le candidat LaREM avait majoritairement attaqué Marine Le Pen sur son bilan “faisant oublier que c’est lui qui avait un bilan”.

“Attaquer Marine Le Pen sur son programme, c’était aussi une occasion pour lui de cacher le fait qu’il n’en avait pas, je crois que la seule mesure à peu près concrète qu’il ait pu énoncer hier, c’est la retraite à 65 ans”, a-t-il estimé.

Au lendemain du débat entre Macron et Le Pen, Laurent Jacobelli, porte-parole de Marine Le Pen a défendu sa candidate, refusant l’idée qu’elle ait été “mise en difficultés” par son opposant. 

Soulignant la “mauvaise foi”, la “nonchalance”, et “l’arrogance” d’Emmanuel Macron, le porte-parole du RN a estimé que Marine Le Pen s’était montrée “digne, calme et résolue” lors du débat. 

“Marine Le Pen est prête et capable”, a-t-il estimé.

Que ressort du débat pour les téléspectateursà J+1? Le président-sortant a été jugé plus convaincant à 59% des téléspectateurs, selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Dans le détail, Emmanuel Macron a semblé plus à même d’incarner la “présidentialité”, tandis que Marine Le Pen est considérée comme celle qui peut le mieux incarner le “changement”, par les téléspectateurs, d’après Bernard Sananès, président de l’institut de sondage Elabe.

Sans surprise, le débat d’entre-deux-tours entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron n’a pas convaincu à gauche, notamment chez les Insoumis qui ont dénoncé un échange dominé par l’ennui.

Adrien Quatennens, député “La France Insoumise” du Nord, a dénoncé un débat où l'”on vient de perdre trois heures”, tandis que la représentante de Yannick Jadot pendant la campagne présidentielle a très vite affirmé “commencer à fatiguer”.

Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national, sera l’invité de BFMTV à partir de 6h40, au lendemain du débat d’entre-deux-tours entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Qui ressort gagnant du débat d’entre-deux-tours? Pour notre éditorialiste politique Philippe Corbé, l’échange, à quelques jours du second tour de la présidentielle, a offert à Emmanuel Macron un “avantage assez net”, sans être pour autant une “victoire écrasante”.

Emmanuel Macron s’est montré “plus offensif” que sa rivale qui est apparue plutôt “passive”, tout en marquant “quelques points”.

Au lendemain d’un débat musclé, les deux finalistes de la présidentielle Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont mobiliser leurs troupes ce jeudi et tenter de convaincre les indécis pour l’avant-dernier jour de la campagne.

Sans attendre les retombées de leur duel télévisé de près de trois heures, les deux rivaux ont choisi de se rendre dans des régions populaires – Seine-Saint-Denis et Hauts-de-France – pour mieux répondre à la préoccupation numéro des Français, le pouvoir d’achat, particulièrement frappé par les répercussions de la guerre en Ukraine sur les prix de l’énergie et de l’alimentation.

Si le débat d’entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen a permis aux deux prétendants à l’Elysée de confronter leur programme, il a également été l’occasion pour les plus créatifs de dégainer leur meilleurs détournements.

“Deux memes déjà, on est sur un bon cru”, a tweeté un internaute, quelques minutes seulement après le début du face-à-face. Les réactions, attitudes et répliques des deux candidats ont, en effet, constitué de nombreux “memes” sur les réseaux sociaux, comme la moue faite par le président-sortant au début du débat.

>> Tous les détournements des internautes sont à retrouver ici.

Qu’a donné le match retour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, cinq ans après leur premier débat d’entre-deux-tours de la présidentielle? Pouvoir d’achat, guerre en Ukraine, environnement… Pendant un peu moins de trois heures, le président-sortant et la candidate du Rassemblement national ont confronté leur projet pour la France.

>> Retrouvez le résumé de ce face-à-face en sept séquences fortes.

Quels enseignements tirer du débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle entre Emamnuel Macron et Marine Le Pen? Pour la majorité de la presse quotidienne nationale et régionale, le président-sortant est celui qui ressort gagnant de cette joute verbale.

“Avantage Macron” titre ainsi Sud-Ouest, tandis que Libération estime que Marine Le Pen n’est “toujours pas au niveau.”

>> Les autres unes du jour sont à retrouver dans notre article.

Au lendemain du débat d’entre-deux-tours, qui ressort gagnant? Le président sortant Emmanuel Macron a été jugé nettement plus convaincant que Marine Le Pen à l’issue du débat de l’entre-deux-tours: 59% des téléspectateurs le désignent comme vainqueur de la joute, contre 39% pour la candidate d’extrême droite, selon notre sondage réalisé par Elabe pour BFMTV et L’Express avec notre partenaire SFR.

>> Tous les détails du sondage sont à retrouver ici.

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique au lendemain du débat d’entre-deux-tours entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron.