Piqûres dans des boîtes de nuit à Béziers : le procureur incite à se faire dépister au plus vite – Midi Libre

Des lourdes peines de prison sont encourues par le ou les auteurs de ces faits a rappellé Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers.

“Sous l’autorité du parquet de Béziers, une enquête de flagrance a été confiée le dimanche 18 avril au commissariat de police de Béziers en co-saisine avec la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier”, a confirmé le procureur de la République de Béziers Raphaël Balland.

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Les enquêteurs travaillent sur la possiblité d’administration de substances nuisibles à la suite de plaintes déposées par des jeunes filles et des jeunes hommes, certains mineurs.

“Des victimes qui affirment avoir été piquées par un objet non identifié alors qu’ils se trouvaient dans deux établissements de nuit de Béziers dans la nuit du 17 au 18 avril. Ces piqûres localisées dans des endroits différents du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos) ont entraîné chez les victimes des symptômes sans gravité de différentes natures : bouffées de chaleur, nausées, malaises ou pertes d’équilibre.”

À ce jour 10 plaintes ont été déposées sur deux week-end.

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Dépistage conseillé

“En cas de renouvellement de tels faits, il est impératif que les victimes se manifestent sans délai auprès du commissariat ou de la gendarmerie de leur domicile, ou du centre hospitalier le plus proche”, insiste encore le procureur Balland. Ceci afin de procéder à des prélèvements urinaires et sanguins immédiats, afin de déterminer si elles ont été effectivement victimes de l’administration d’une substance nuisible.

En effet, certaines substances telles que le GHB surnommé “la drogue du violeur” ne sont plus décelables dans le corps humain au bout de quelques heures à peine.

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L’administration de substances nuisibles, fait encourir à son auteur une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

Les peines sont aggravées en fonction des conséquences physiques et des circonstances et notamment l’utilisation d’une aiguille (arme par destination), la préméditation inhérente à de tels faits ou encore si plusieurs personnes ont agi ensemble, comme auteurs ou complices, la peine encourue pouvant aller jusqu’à 7 ans d’emprisonnement, voire 10 ans d’emprisonnement en cas d’incapacité totale de travail supérieur à 8 jours.

Même en l’absence d’administration d’une quelconque substance, l’auteur d’une piqûre encourt une peine de trois ans d’emprisonnement.

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