Crottes de chien : les autorités pourront analyser l’ADN pour retrouver les mauvais ramasseurs

Les propriétaires de chien vont bientôt devoir y repenser à deux fois avant de ne pas ramasser les déjections de leur animal sur la voie publique, puisqu’il sera bientôt plus facile que jamais de les retrouver.

Crotte chien
Crédit : 123RF

La ville de Béziers, dans l’Hérault, va bientôt sévir contre les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas les crottes. Robert Ménard, le maire de la ville, a annoncé la mise en place d’un fichier génétique canin, qui permettra aux autorités de vous retrouver grâce à l’ADN de votre chien.

En 2017, un arrêté municipal de 2016 qui exigeait des propriétaires de fournir le profil génétique de leur chien avait été rejeté par la justice, qui le considérait comme étant disproportionné par rapport à ses objectifs. 7 ans plus tard, le nouveau projet a finalement été mis en place sans aucune contestation de l’État, malgré les implications similaires pour les habitants. Selon le maire, « plus d’un millier » de crottes de chien sont ramassées chaque mois au centre-ville, un chiffre qu’il espère bien faire diminuer considérablement grâce à la nouvelle initiative de la commune.

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Les crottes non ramassées vont vous coûter 122 euros, impossible d’y échapper

La mairie a évidemment prévu des sanctions pour les réfractaires. Les propriétaires de chien devront toujours être munis du justificatif d’identification génétique de leur chien lors des balades, au risque de devoir payer une amende de 38 euros en cas de contrôle. Pour ceux qui ne ramasseraient pas les déjections canines, l’amende sera évidemment plus salée, puisqu’il faudra débourser 122 euros.

A cause à l’ADN récolté dans les crottes de votre animal, il ne sera pas possible d’échapper à l’amende. Le prélèvement salivaire sera effectué gratuitement par la commune pour constituer le passeport génétique de votre animal.

L’expérimentation devrait durer deux ans, et se terminer en 2025. Si celle-ci est concluante, on imagine que la mesure sera reconduite, et pourquoi pas adoptée par d’autres communes à l’avenir. Dans les villes où cette initiative a déjà été mise en place, comme à Valence, en Espagne, les déjections canines ont diminué de 90 % en seulement six mois. On devrait donc assister à des résultats similaires en France.

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