Uber Files: indignation à gauche après les révélations sur les liens entre Macron et le géant du VTC – BFMTV

Pacte “secret” contre “toutes nos règles”, “pillage du pays”: des élus de gauche ont vivement dénoncé ce dimanche les liens qui ont uni Emmanuel Macron et la société Uber, après des révélations de presse.

Une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, dévoilés par de nombreux médias, dont Franceinfo et Le Monde, révèle l’implication du président de la République, alors ministre de l’Économie, dans l’implantation et la consolidation du géant du VTC en France.

Publiée ce dimanche soir, les nombreux articles de cette investigation internationale a fait réagir la classe politique française, qui dénonce le comportement d’Emmanuel Macron lorsqu’il était à Bercy.

Un “pillage du pays”

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, critique ainsi un “pillage du pays”, Emmanuel Macron ayant été selon elle à la fois “conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour multinationale états-unienne visant à déréguler durablement le droit du travail”.

Le numéro un du PCF Fabien Roussel a relayé des “révélations accablantes sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France”, “contre toutes nos règles, tous nos acquis sociaux et contre les droits des travailleurs”.

A l’autre bord, Jordan Bardella, président du RN, a aussi jugé que “le parcours d’Emmanuel Macron a une cohérence, un fil rouge: servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux”.

Une commission d’enquête?

Dans la soirée, plusieurs députés ont appelé de leurs voeux la consitution d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale pour faire la lumière sur les liens entre le président de la République et le géant du VTC.

Le premier à lancer cette proposition a été Pierre Dharréville, député communiste des Bouches-du-Rhône. Il a été rapidement suivi par l’insoumis Louis Boyard, du Val-de-Marne.

Sans parler de commission d’enquête, l’ancien ministre socialiste Alain Vidalies , en poste lorsque Emmanuel Macron aurait facilité la venue d’Uber, réclame une “réponse d’État.” “Il faudra apporter des réponses et des éclaircissements auxquels les Français ont le droit”, explique l’ancien responsable politique à nos confrères de France info.

Ariel Guez avec AFP

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