EN DIRECT – Ukraine: le premier soldat russe jugé pour crime de guerre plaide coupable à son procès – BFMTV

Au terme de cette nouvelle session du premier procès pour crime de guerre depuis le début de l’invasion russe, l’avocat du soldat mis en cause, qui a plaidé coupable, apporte quelques éclaircissements.

“Sa reconnaissance ne témoigne que son sentiment intérieur. Il ne nie pas les faits, il ne nie pas le meurtre, mais en tant que juriste j’ai certains doutes concernant la qualification de ces crimes. L’accusé ne connaissait pas tous les détails du code pénal ukrainien”, assure-t-il.

Selon lui, la défense pourra se faire “en fonction des témoignages” qui devraient se succéder ces deux prochains jours.

Reporters sans frontières a ouvert un deuxième “centre de la liberté de la presse” en Ukraine, à Kiev, deux mois après un premier à Lviv, a annoncé mercredi l’ONG, qui a déjà fourni “440 gilets pare-balles” aux journalistes couvrant l’invasion russe.

Cette nouvelle antenne “permettra de développer encore” les activités de “distribution de casques et de gilets pare-balles, entre autres, et de formation” à destination des reporters sur place, ukrainiens ou non, selon un communiqué de RSF.

Elle est installée “dans les locaux de l’organisation partenaire de RSF, l’Institute of Mass Information (IMI, institut d’information de masse)” au 39, rue Pushkinska, au centre de la capitale, est-il précisé.

Après que le jeune soldat russe a plaidé coupable de crime de guerre à Boutcha le 28 février dernier, le représentant du parquet a signalé que la session du jour touchait à sa fin et que le prochain rendez-vous aurait lieu ce jeudi, cette fois-ci à la cour d’appel de Kiev.

“La session sera consacrée à l’examen des preuves. Nous allons examiner les procès-verbaux concernant les dépositions des témoignages, le procès-verbal de l’examen de véhicule à partir duquel le tir a été fait, les expertises balistiques. Il faut peut-être deux sessions pour les examiner”, assure-t-il, soulignant qu’un militaire russe présent sur les lieux au moment des faits sera lui entendu comme témoin du côté de l’accusation.

Après avoir rappelé que le prévenu s’était rendu de lui-même, le magistrat a insisté que ce dernier ne pouvait maintenir l’argument de l’ordre d’un supérieur. “Il était en train de fuir et n’était pas sous l’ordre d’un commandant”, insiste-t-il.

Lors de sa prise de parole au cours du procès du soldat russe, le représentant du parquet a insisté sur le fait que ce jugement devait servir “d’exemple.”

“On assiste au quotidien à des meurtres cyniques, effroyables, de civils qui ne sont pas armés, ne représentent pas de menaces. Ce procès c’est un exemple pour précipiter la fin de cette guerre, pour que l’humanité ne voit plus cette horreur de guerre et pour que les guerres ne puissent plus nuire autant à la population civile”, a-t-il dit.

Au niveau de la procédure, celle-ci a également été détaillée par ce dernier.

“Sur ce banc, il y a un militaire russe qui a tué un civil ukrainien, du point de vue de la procédure pénale civile, c’est une procédure normale, la seule particularité est qu’il est un militaire russe et qu’il a tué un civil ukrainien.”

Dès le début de son procès, le soldat russe âgé de 21 ans a plaidé coupable au cours d’une série de questions liminaires. A la question “comprenez-vous les chefs d’accusation”?” le jeune homme a répondu “oui”.

La même réponse donnée aux question suivantes “vous reconnaissez-vous coupable?”, et “vous reconnaissez-vous entièrement coupable?”

Ce mercredi peu après la mi-journée, le premier soldat russe jugé par la justice ukrainienne pour un présumé crime de guerre s’est présenté devant la cour du petit tribunal de district Solomiansky de Kiev.

Vadim Chichimarine est accusé d’avoir tiré avec une kalachnikov par la fenêtre à bord d’une voiture dans laquelle il circulait, abattant à Boutcha un civil de 62 ans qui n’était pas armé, le 28 février dernier.

L’Italie a qualifié mercredi d'”acte hostile” l’expulsion par Moscou de diplomates italiens, français et espagnols, mais appelé à ne pas rompre les canaux diplomatiques avec la Russie.

“C’est un acte hostile mais il faut absolument éviter de rompre les relations diplomatiques. Cela ne doit pas conduire à la rupture des canaux diplomatiques parce que si nous parvenons à la paix, nous y parviendrons grâce à ces canaux diplomatiques”, a déclaré le chef du gouvernement italien Mario Draghi lors d’une conférence de presse à Rome.

Moscou poursuit ses sanctions. La diplomatie russe a annoncé mercredi expulser 24 diplomates italiens et 27 espagnols, en représailles à celles de Russes dans la foulée de l’offensive russe contre l’Ukraine.

Quelques minutes plus tôt, il avait été annoncé que 34 diplomates français étaient désormais “personae non gratae”.

Bruxelles propose “une nouvelle assistance macrofinancière exceptionnelle” pour l’Ukraine d’un montant allant “jusqu’à 9 milliards d’euros en 2022”, a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Elle n’a pas donné plus de précisions sur la forme que prendrait cette “assistance”. L’UE a déjà consacré une enveloppe d’aide macrofinancière d’urgence de 1,2 milliard d’euros à l’Ukraine, à la suite de l’invasion par la Russie.

La Russie a annoncé mercredi l’expulsion de 34 diplomates français, en représailles aux expulsions en avril par la France de 41 Russes, dans la foulée de l’offensive en Ukraine.

L’ambassadeur de France à Moscou a été convoqué mercredi au ministère russe des Affaires étrangères et s’est vu remettre une note signifiant que “34 collaborateurs des établissements diplomatiques français en Russie ont été déclarés ‘persona non grata'”, a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. Ils doivent quitter la Russie d’ici deux semaines, selon la même source.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui menace de bloquer l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, a espéré mercredi que ses “alliés entendront ses inquiétudes” et “soutiendront” sa position.

“Nous ne pouvons dire oui”, a-t-il répété.

“Soutenir le terrorisme et demander (notre) appui est un manque de cohérence”, a insisté le chef de l’État qui reproche aux deux pays nordiques d’héberger des membres du PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan qu’il considère comme un organisation terroriste.

De manière générale, l’élu de Marioupol assure que la situation est toujours extrêmement critique dans l’ensemble de la ville. “La situation reste au même point, il y a une crise humanitaire, sans eau, électricité. Ce n’est pas une ville qui peut fonctionner normalement. Il n’y a pas d’hôpitaux ni d’autres éléments nécessaires”, décrit-il.

“Selon nos évaluations il y a plus de 100.000 personnes dans la ville. Nous recevions des appels par milliers pour évacuer, mais comme peu de bus ont pu être fournis car il n’y a pas de garantie qu’ils puissent quitter vers le territoire ukrainien, les personnes restent ici et sont très inquiètes car ils veulent que les conditions soient remplies pour l’évacuation. Ces personnes ne veulent quitter Marioupol qu’à destination de l’Ukraine”, assure Vadym Boytchenko.

Sur l’antenne de BFMTV, le maire de Marioupol, Vadym Boytchenko, a donné de plus amples détails sur la situation autour de l’usine Azovstal, d’où plusieurs centaines de personnes, en majorité des militaires, ont été évacuées hier

“Nous avons une bonne nouvelle, le président Zelensky s’occupe personnellement de la tâche de sauver les vies de nos héros défenseurs de la ville de Marioupol, pour sauver ces combattants héroïques qui pendant des mois ont tenu et retenu l’ennemi et qui ont apporté une grande contribution dans la bataille”, a-t-il dit, soulignant que la mission était “en cours” avec le concours de la Croix-Rouge et de l’ONU.

Voici les dernières avancées de la situation ukrainienne ce mercredi à 12h:

– Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi que 959 militaires ukrainiens, retranchés sur le site sidérurgique d’Azovstal de Marioupol, se sont rendus depuis lundi.

– Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a affirmé ce mardi que la guerre avec Moscou entrait dans une “phase prolongée”, les Russes cherchant le contrôle total de la région du Donbass et à occuper le Sud.

– La Finlande et la Suède ont soumis mercredi leurs demandes d’adhésion à l’Otan, des consultations étant en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance.

– Membre du très conservateur Parti libéral-démocrate de Russie et député à la Douma, Leonid Slutski, a menacé les prisonniers de guerre ukrainiens. “Soit nous échangeons un nombre suffisamment important de nos prisonniers de guerre contre ces Ukrainiens non-humains, soit nous montrons au monde entier qu’ils ne méritent que la peine capitale », a-t-il dit.

Moscou a accusé mercredi l’Ukraine d'”absence totale de volonté” de négocier avec la Russie pour mettre fin au conflit en cours sur le sol ukrainien depuis le début de l’offensive russe le 24 février.

“Les négociations n’avancent pas et nous constatons une absence totale de volonté des négociateurs ukrainiens de poursuivre ce processus”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que la veille la présidence ukrainienne avait dit que les pourparlers étaient suspendues à cause de la Russie.

En outre, le Kremlin souligne qu’il n’a “pas d’information” sur le procès pour crime de guerre d’un soldat russe en Ukraine.

La coalition au pouvoir en Allemagne va s’attaquer jeudi aux privilèges accordés aux anciens chefs de gouvernement, en particulier Gerhard Schröder, proche de Vladimir Poutine et détenteur de plusieurs mandats dans des groupes russes.

La coalition réunissant sociaux-démocrates, écologistes et libéraux, doit adopter jeudi une réforme des avantages attribués aux anciens chefs de gouvernement, soit Gerhard Schröder (1998-2005) et Angela Merkel (2005-2021).

La commission des budgets de la coalition invite, dans son projet de résolution consulté mercredi par l’AFP, “le gouvernement fédéral à veiller à ce que la dotation de fonction des anciens chanceliers fédéraux soit maintenue en conformité avec l’obligation continue de la fonction et non pas en fonction du statut” d’ex-chancelier.

Sur l’antenne de BFMTV, celle qui est directrice de recherche à l’European Expert Association dans la deuxième ville d’Ukraine explique pourquoi avoir fait le choix de rester, alors que la Russie attaquait la ville dès fin février. “La Russie, depuis le début de la guerre, a passé beaucoup de messages de désinformation”, commence-t-elle.

“Comme c’était mon créneau de spécialité, je me suis sentie obligée de rester sur place pour documenter sur les crimes de guerre d’une part et d’autre part concernant les quartiers pris pour cible. Il y a aussi l’utilisation de munitions de type proscrits ou non. Tous les jours j’étais dans les rues de Kharkiv pour documenter sur place”, poursuit-elle.

A date, alors que l’armée ukrainienne semble reprendre le dessus aux alentours de Kharkiv, Maria Avdeeva assure que la guerre sur place “s’est calmée” et que “les abords de la ville sont touchés.”

“Selon les dernières informations, il y a 600 civils tués, et parmi eux 29 enfants. La ville n’est pas sécurisée sur le plan des mines, il y a des civils qui sautent”, décrit-elle encore.

Arrivée en France quelques jours seulement après le début de l’invasion russe, Ania suit évidemment de très près les derniers déroulements en Ukraine. Selon elle, au lendemain de l’évacuation d’Azovstal de plusieurs dizaines de militaires ukrainiens, il s’agit malgré tout “d’une victoire.”

“Ils ont tenu et aidé l’Ukraine à attendre ce temps nécessaire pour des pourparlers géopolitiques, avoir le support du monde en ce qui concerne les armes et le soutien militaire. C’était fait pour l’Ukraine et c’est précieux”, dit-elle.

Selon elle, sur les réseaux sociaux ukrainiens, “tout le monde ne parlait que de ça.

“Il faut vraiment faire attention à ce qui se passera après. On veut des héros vivants. Si la Russie veut garder un visage un peu humain, on espère ça (un échange de prisonniers, ndlr) et on ne perd pas espoir.”

Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi que 959 militaires ukrainiens, retranchés sur le site sidérurgique d’Azovstal de Marioupol, se sont rendus depuis lundi.

“Au cours des dernières 24 heures 694 combattants, dont 29 blessés, se sont constitués prisonniers. Depuis le 16 mai, 959 combattants dont 80 blessés se sont constitués prisonniers”, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Les réactions se multiplient. Un élargissement de l’Otan à la Finlande et à la Suède, ou un élargissement de l’UE n’ont “pas vocation” à favoriser la paix, a estimé mercredi Marine Le Pen.

“Aujourd’hui, (…) les annonces d’élargissement de l’Otan, les annonces d’élargissement de l’Union européenne n’ont pas vocation, à mon sens, à permettre de trouver les solutions de la paix”, a déclaré sur France Inter la finaliste de la présidentielle française.

“L’origine de la paranoïa de la Russie (qui a déclaré la guerre à l’Ukraine le 24 février, NDLR) c’est l’élargissement de l’Otan et la mise en place de structures militaires au plus près en réalité de la Russie. Je ne justifie pas cette paranoïa, mais il faut en tenir compte”, a fait valoir la responsable d’extrême droite, qui veut sortir du commandement intégré de l’Otan.

Que va-t-il advenir des centaines de militaires évacués de l’usine Azovstal et envoyés vers la Russie ce mardi? Membre du très conservateur Parti libéral-démocrate de Russie et député à la Douma, Leonid Slutski a un avis tranché sur cette question.

“Soit nous échangeons un nombre suffisamment important de nos prisonniers de guerre contre ces Ukrainiens non-humains, soit nous montrons au monde entier qu’ils ne méritent que la peine capitale. Donc il faut bien réfléchir et accepter cette proposition, puisque ces animaux sous forme humain, je le répéte encore une fois, c’est le seul terme dont ils sont dignes, devraient obtenir ce qu’ils méritent”, a-t-il dit.

A la tribune de la chambre basse russe, ce dernier a également accusé les soldats ukrainiens d crimes contre l’humanité.

“Les prisonniers de guerre ukrainiens ne méritent pas de vivre après les monstrueux crimes contre l’humanité qu’ils ont commis et perpétré en permanence contre nos prisonniers de guerre à nous. Nous recevons des doigts coupés et d’autres choses”, martèle-t-il.

Le 18 mars, une colonne de l’armée russe est bombardée près de Dovzhyk, le village où vit Mykola et sa famille, dans la région de Tchernihiv . Les Russes cherchent les responsables, et trouvent la petite maison en bois où vivent Mykola Kulichenko, un Ukrainien de 33 ans, et ses deux frères, Yevhen et Dmytro.

Suspectés, les trois hommes sont embarqués et conduits dans un sous-sol où ils seront battus pendant plusieurs jours, raconte le trentenaire auprès de CNN.

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Ce mercredi matin, la Finlande et la Suède ont soumis mercredi leurs demandes d’adhésion à l’Otan, “un moment historique à un moment critique pour notre sécurité”, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg.

Un avis partagé par Patrick Sauce, journaliste politique international de BFMTV, qui sur notre antenne évoque lui-aussi “un moment historique.” “Il y a une révolution philosophique dans les têtes, militaire, politique, pour ces deux pays qui tournent une page de neutralité choisie ou contrainte”, assure-t-il.

“Ça parait extrêmement simple, mais après avoir sauté le pas, le plus long commence. Tout le monde est d’accord mais il y a des impondérables, différents votes par les parlements, convaincre les plus turbulents, donc les Turcs, qui font beaucoup de bruit mais ne s’opposeront pas dans le huis clos des réunions”, ajoute-t-il.

La deuxième ville d’Ukraine revit peu à peu. Alors que l’armée ukrainienne collectionne les victoires dans la région de Kharkiv, les habitants reviennent au fur et à mesure après leur exil et tentent de retrouver leur quotidien d’avant-guerre malgré les tensions qui persistent.

Pour l’heure, les services de la ville sont à pied d’oeuvre afin de rendre compte des dégâts, tandis que les services du gaz, de l’électricité et de l’eau sont à pied d’oeuvre quotidiennement. Sur l’antenne de BFMTV, l’un des techniciens table sur “deux ans” pour un retour à la normale.

A leur retour, de nombreux Ukrainiens ont toutefois le déplaisir de découvrir leur habitation complètement détruite par les bombardements russes. “Il n’est plus possible de vivre dans ce bâtiment, il doit être détruit, les services de secours l’ont confirmé. Le sol et les murs tremblent au 8e étage”, décrit Iana, une caissière revenue vivre sur place.

C’est désormais officiel. La Finlande et la Suède ont soumis mercredi leurs demandes d’adhésion à l’Otan, des consultations étant en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance.

“C’est un moment historique à un moment critique pour notre sécurité”, a déclaré le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, qui a reçu les demandes d’adhésion présentées par les ambassadeurs de deux pays. “Nous espérons conclure rapidement” le processus, a-t-il ajouté.

Faire oublier la guerre par l’art. Gamlet Zinkivsky est un street artiste ukrainien de renom qui a décidé de rester à Kharkiv, sa ville natale, pour “peindre les murs” dévastés par l’armée russe. Gilet pare-balles noir orné de l’écusson du Bataillon Khartia, un tourniquet pour faire des garrots et…. deux feutres, un noir et un blanc: c’est “l’équipement de travail” de ce dernier.

35 ans, crane chauve impeccable, yeux clairs, quatre bagues argentées à la main gauche, Gamlet était à Kharkiv au début de l’attaque russe, a passé une nuit à l’abri dans le métro puis une dizaine de jours dans la maison de ses parents, plus sûre, avant de se réfugier avec une partie de sa famille à Ivano-Frankivsk dans l’ouest ukrainien peu touché par la guerre.

C’est alors qu’il a reçu un coup de fil du commandant du bataillon Khartia, un ami qui lui lancé: “Tu es à Ivano-Frankivsk depuis trop longtemps. On a besoin de toi ici. Tu dois peindre”, assure Gamlet. Il dit avoir accepté “l’ordre avec joie” et “signe désormais toutes ses peintures de son nom et de celui du bataillon. J’ai toute liberté de peindre ce que je veux où je veux”.

Le premier procès pour crime de guerre depuis le début de l’invasion russe en Ukraine débutera ce mercredi 18 mai à Kiev. Vadim Chichimarine est accusé d’avoir tiré avec une kalachnikov par la fenêtre à bord d’une voiture dans laquelle il circulait, abattant un civil de 62 ans qui n’était pas armé.

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Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a affirmé ce mardi que la guerre avec Moscou entrait dans une “phase prolongée”, les Russes cherchant le contrôle total de la région du Donbass et à occuper le Sud.

“La Russie se prépare à mener une opération militaire à long terme”, a-t-il déclaré devant les ministres de la Défense de l’Union européenne (UE) et le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

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Bienvenue dans ce direct consacré au 84e jour de guerre en Ukraine.