Coronavirus : le secteur aérien veut reprendre les vols intérieurs en juin – Le Parisien

Au très grand ralenti depuis la mi-mars, le secteur aérien cherche comment rebondir. Ce samedi matin, Alexandre de Juniac, PDG de l’Association internationale du transport aérien (Iata), a présenté sur France Inter le « plan de redémarrage de l’industrie en trois phases » qu’il propose.

Les marchés domestiques rouvriraient au mois de juin, puis les vols continentaux à partir du mois de juillet, et enfin les trajets entre plusieurs continents à partir du quatrième trimestre, donc pas avant octobre. Le trafic resterait néanmoins « réduit » et le nombre de destinations « un peu plus limité », a mis en garde le dirigeant.

Pour y parvenir, Alexandre de Juniac a présenté une batterie de mesures sanitaires qui sont en train d’être finalisées et qui devraient être dévoilées officiellement d’ici à la fin du mois de mai. Les gouvernements doivent encore donner leur accord.

Température, masque, déclaration sanitaire…

Une « déclaration sanitaire » (antécédents sur les jours précédents, existence ou non de symptômes, etc) pourrait être demandée à tout passager qui entre dans l’aéroport, a-t-il indiqué sans plus de détails. Des contrôles de température pourraient aussi avoir lieu à l’entrée du terminal et le port du masque sera « obligatoire » dès l’entrée du terminal également, et pas seulement dans l’avion.

Les bagages cabine pourraient être limités à un par personne, afin de « limiter l’encombrement au moment de l’embarquement ».

Coronavirus : le secteur aérien veut reprendre les vols intérieurs en juin

En revanche, Alexandre de Juniac a de nouveau jugé que la distanciation physique n’était pas nécessaire à bord des avions, pour des raisons économiques et sanitaires. Pas question, contrairement à la situation dans les trains par exemple, de supprimer un siège sur deux ou sur trois. « Le risque (de contamination) est minimal » à bord des avions, a-t-il assuré, rappelant notamment que les passagers sont assis les uns derrière les autres et que l’air est bien filtré.

Répondant à distance à la Commission européenne qui juge que les passagers devraient être remboursés, Alexandre de Juniac assume totalement que les compagnies n’aient proposé que des avoirs. « La situation financière des compagnies est tellement grave que le remboursement immédiat aurait conduit des compagnies probablement à la faillite », a-t-il martelé. Et d’assumer : « On demande l’aide des passagers, c’est vrai. »

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