
ZFE : l’arrogance verte d’un pouvoir qui n’écoute rien, ne comprend rien, et impose tout
Par Guy de Lussigny

C’est officiel : le gouvernement ne reculera pas. Il temporise, il maquille, il ruse. Mais il refuse de lâcher son dogme vert. Les ZFE, ces zones d’exclusion sociale maquillées en politique environnementale, seront maintenues. Pas parce qu’elles fonctionnent, mais parce qu’elles symbolisent la soumission aux délires idéologiques de Bruxelles et des bobos technocrates.
Une écologie de punition, pas de solution
Il est temps de le dire sans détour : nous ne voulons pas de cette transition.
Pas de cette écologie autoritaire, moralisatrice, antisociale, imposée sans débat. Les ZFE ne sont pas une solution : elles sont un problème.
Elles interdisent de rouler, de travailler, de vivre. Elles stigmatisent les classes populaires, punissent les Français qui n’ont pas les moyens d’acheter une voiture neuve électrique, et les condamnent à l’exclusion. Elles frappent les provinces, les périphéries, les zones rurales. Celles qui n’ont ni métro, ni RER, ni Vélotaf sponsorisé.
Les Français disent non. Et le gouvernement s’en moque.
Les chiffres sont implacables :
86 % des Français sont opposés aux ZFE. 69 % y sont “totalement opposés” (source : AMF). Les manifestations se multiplient : Rouen, Lyon, Montpellier, Grenoble…
Mais Macron continue. Son gouvernement fait mine d’écouter, mais il poursuit le plan. Pourquoi ? Parce que cette transition n’est pas écologique : elle est idéologique.
Ce n’est pas une réponse à un problème sanitaire, c’est une soumission à la doxa européenne, aux directives de la Commission, à la religion climatique qui impose, taxe, interdit et culpabilise.
La dictature verte avance masquée
Ils l’ont bien compris : le mot “ZFE” est devenu un repoussoir. Alors, on change le nom. On parle de “zones de respiration”, de “ville propre”, de “mobilité durable”. Du marketing politique.
Mais le fond ne change pas :
Des interdictions sur la base d’une vignette Crit’Air absurde. Des amendes automatiques. Des radars ZFE déjà en commande. Et des millions de Français piégés avec leur voiture “illégale”.
Pendant ce temps, les élus locaux montent au créneau.
Et même ceux qui avaient soutenu la loi au départ la rejettent aujourd’hui :
“On a été trompés”, disent-ils. “On nous a vendu un projet d’amélioration, pas une machine à exclure.”
Une transition pour les riches, une punition pour les autres
Soyons clairs : cette transition est une imposture sociale.
Elle profite à qui ?
Aux grandes métropoles connectées. Aux cadres supérieurs qui vivent en centre-ville. À ceux qui peuvent se payer un SUV électrique subventionné à 45 000 €.
Et qui paie ?
L’ouvrier en diesel. L’agriculteur. La mère de famille qui fait 30 km pour aller travailler. Le retraité qui a gardé sa vieille Clio de 2010.
C’est la fracture française dans toute sa brutalité.
ZFE : une zone interdite aux pauvres
À quoi ressemble une ZFE demain ?
À une ville où les riches roulent “proprement”, et où les autres marchent.
Où l’écologie devient un laissez-passer pour les nantis, et une camisole pour les travailleurs.
Macron veut transformer la voiture en luxe. Il veut réserver la mobilité à ceux qui peuvent la financer. Tout le reste est interdit, sous prétexte d’air pur. Mais un air pur qu’on ne peut plus respirer n’a aucun sens.
Il faut dire non. Pas réformer. Supprimer.
Il ne faut pas assouplir les ZFE. Il faut les abolir.
Il ne faut pas aménager la transition. Il faut refuser ce modèle.
Pas de compromis. Pas de transition “socialement acceptable”.
Car ce que l’on nous vend comme “écologique” est en réalité profondément injuste, dangereux et anti-démocratique.
Conclusion : la révolte est une urgence démocratique
Ce que les Gilets Jaunes avaient commencé, les ZFE pourraient l’achever : une insurrection civique contre un pouvoir sourd.
La République ne peut pas survivre à une société à deux vitesses : celle qui a droit à la mobilité, et celle qui n’y a plus droit.
Nous ne voulons pas de cette écologie-là.
Nous ne voulons pas d’une société verte à carte carbone, à voiture interdite, à pass numérique et quota individuel.
Nous voulons vivre. Travailler. Respirer. Mais respirer librement.
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