Résultats des législatives 2022 : LFI, PS, EELV… Comment s’en sortent les différents partis de la Nupes au ter – franceinfo

C’est l’un des principaux enjeux de ces élections législatives : de combien de députés disposera la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) après le scrutin ? Au lendemain du premier tour, il est encore trop tôt pour connaître le nombre de parlementaires de gauche à l’Assemblée nationale. La Nupes est au coude-à-coude avec Ensemble ! avec quelques milliers de voix d’écart. Cette coalition emmenée par Jean-Luc Mélenchon s’est qualifiée dans 376 circonscriptions, dimanche 12 juin, contre 146 pour les différents partis en 2017.

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La France insoumise (LFI), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le Parti socialiste (PS) et le Parti communiste français (PCF) affichent toutefois des résultats très différents. La France insoumise, qui disposait du plus grand nombre de candidats dans le cadre de cet accord, s’en sort le mieux en se qualifiant dans près de 40% des circonscriptions. Quatre de ses candidats ont été élus dès le premier tour.

LFI : quatre députés déjà élus, entre 96 et 115 sièges selon les projections

Les candidats de La France insoumise constituaient le plus gros contingent de la Nupes, avec 326 représentants sur la ligne de départ. Au soir du premier tour, le parti de Jean-Luc Mélenchon se qualifie dans 216 circonscriptions, qu’il va tenter de remporter dimanche prochain, avec l’objectif d’être le premier opposant à Emmanuel Macron.

Selon les premières projections d’Ipsos-Sopra Steria, la principale formation de gauche peut espérer décrocher, à elle seule, entre 96 et 115 fauteuils de députés pour la prochaine législature, bien au-delà des 17 sièges dont elle disposait jusqu’à présent.

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Dans le détail, la formation de gauche radicale envoie d’ores et déjà plusieurs représentants à l’Assemblée nationale. Danièle Obono (Paris), Sarah Legrain (Paris), Sophia Chikirou (Paris) et Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis) ont été élus ou réélus dès le premier tour. D’autres cadres LFI enregistrent d’excellents scores, comme Bastien Lachaud (59,04% en Seine-Saint-Denis), Aurélie Trouvé (54,84% en Seine-Saint-Denis), Eric Coquerel (53,81% en Seine-Saint-Denis), Adrien Quatennens (52,05% dans le Nord), ou encore Ugo Bernalicis (43,49% dans le Nord).

EELV et les écologistes : entre 20 et 30 sièges selon les projections

Europe Ecologie-Les Verts et les différents partis du pôle écologiste constituaient la deuxième force de la Nupes, avec 100 candidats investis dans le cadre de cet accord conclu début mai. Dimanche prochain, les écologistes peuvent encore espérer conquérir 76 circonscriptions dans lesquelles ils se sont qualifiés pour le second tour.

La formation de Julien Bayou, lui-même en ballottage très favorable dans la 5e circonscription de Paris, pourrait constituer un contingent de 20 à 30 députés pour les cinq prochaines années, selon les premières projections d’Ipsos-Sopra Steria. Sauf catastrophe pour EELV, le parti écologiste pourra donc compter sur un groupe parlementaire, lui qui n’avait tout simplement aucun député depuis 2017.

Plusieurs personnalités écologistes sont en position favorable, comme Julien Bayou (48,88% à Paris), Sandrine Rousseau (42,9% à Paris), Eva Sas (41,7% à Paris), Cédric Villani (38,20% dans l’Essonne), Sandra Regol (38,07% dans le Bas-Rhin) ou Hubert-Julien Laferrière (34,82% dans le Rhône).

PS : entre 24 et 29 sièges selon les projections

Passé de 577 candidats en son nom propre à seulement 70 dans le cadre de la Nupes, le Parti socialiste abordait ce premier tour des élections législatives dans une situation moins confortable qu’en 2017. Après le premier tour, il s’est néanmoins qualifié dans 52 circonscriptions, sans compter la poignée de dissidents socialistes en mesure d’être élus dimanche.

Selon les premières projections d’Ipsos-Sopra Steria, le PS pourrait décrocher entre 24 et 29 sièges, alors qu’il disposait d’un groupe de 28 parlementaires de 2017 à 2022, après le quinquennat de François Hollande.

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Les socialistes engagés dans la Nupes réalisent de bons scores dans plusieurs dizaines de circonscriptions. C’est le cas pour le premier secrétaire Olivier Faure (46,9% en Seine-et-Marne), Guillaume Garot (49,62% en Mayenne), Christine Pirès Beaune (41,84% dans le Puy-de-Dôme), Boris Vallaud (40,16% dans les Landes) ou Jérôme Guedj (38,31% dans l’Essonne).

PCF : entre 10 et 16 sièges selon les projections

Y aura-t-il toujours un groupe parlementaire communiste à l’issue de ces élections législatives ? Le PCF, qui présentait 50 candidats dans le cadre de la Nupes, s’est qualifié dans seulement 32 circonscriptions, ce qui complique l’obtention de 15 sièges, seuil minimum pour former un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.

D’après les premières projections d’Ipsos-Sopra Steria, les députés communistes auraient entre 10 et 16 députés pour la prochaine législature. S’il n’atteignait pas les 15 députés nécessaires à la constitution d’un groupe parlementaire, il pourrait tenter de rallier à lui des élus ultra-marins, comme lors de la précédente législature.

Les principaux candidats du PCF s’en sortent tout de même bien dans leur circonscription et peuvent espérer une réélection dans une semaine. C’est notamment le cas de l’ex-candidat à la présidentielle Fabien Roussel dans la 20e circonscription du Nord (34,13%) ou d’André Chassaigne, président du groupe actuel à l’Assemblée nationale, dans la 5e circonscription du Puy-de-Dôme (49,13%). D’autres cadres PCF sont en ballotage favorable, comme Stéphane Peu (62,85% en Seine-Saint-Denis), Elsa Faucillon (54,26% dans les Hauts-de-Seine) et Sébastien Jumel (37,66% en Seine-Maritime).

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