Rachat des activités cybersécurité d’Atos : Onepoint persiste

Rachat des activités cybersécurité d’Atos : Onepoint persiste

La société de services numériques Onepoint persiste. Alors que son offre de rachat des activités cybersécurité d’Atos a été rejetée fin septembre, David Layani, le président de Onepoint, continue à défendre son projet, qu’il veut pouvoir présenter au comité exécutif ainsi qu’aux salariés concernés.

« C’est une occasion unique de bâtir un grand champion français du numérique », a-t-il indiqué ce mardi sur BFM Business. « Une marque d’intérêt (…) qui n’est pas dans l’intérêt de la société », avait relevé au contraire il y a quelques jours le conseil d’administration d’Atos, présidé par Bertrand Meunier.

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Valorisation des activités cybersécurité et big data à 4,2 milliards d’euros

Dévoilée la semaine dernière, l’offre de Onepoint, associé au fonds d’investissement ICG, valorise les activités cybersécurité et de big data d’Atos, regroupées dans sa branche Evidian, à la hauteur de 4,2 milliards d’euros. Pour financer cet achat, Onepoint prévoit d’emprunter 2,2 milliards d’euros et de lever deux autres milliards.

« Afin de réaliser les investissements de transformation prévus dans le cadre du projet industriel, le nouveau groupe disposerait d’un volant de financement long terme de 500 millions d’euros pour compléter la part autofinancée », ajoute Onepoint dans son communiqué, qui estime que ce mariage permettrait de compléter les positions des deux structures sur les marchés du cloud, de l’architecture, de la data et de la cybersécurité.

Un rachat probable

Une opération audacieuse, voire chimérique. Onepoint, qui réalise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires avec ses 3 000 salariés, veut donc mettre la main sur un périmètre qui pèse 4,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 60 000 salariés. Mais comme le souligne Challenges, repousser cette offre de rachat ne revient vraisemblablement qu’à repousser l’échéance d’une vente.

La presse avait déjà mentionné l’intérêt de l’industriel d’électronique de défense Thales, du géant de l’aéronautique Airbus ou encore de l’opérateur de télécoms Orange pour ces activités très rentables. En pleine déconfiture boursière, Atos s’était résolu en juin dernier à annoncer un projet de scission, en séparant ses activités en croissance dans la cybersécurité et le big data de ses activités d’infogérance. L’opération doit être finalisée au cours du second semestre 2023.

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