Présidentielle américaine, J − 27 : Joe Biden se présente en parfait contraire de Donald Trump – Le Monde

A l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre, Le Monde tient le carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale du monde.

  • Le fait du jour

Le candidat démocrate à la présidentielle du 3 novembre, Joe Biden, a continué d’occuper le terrain, mardi 6 octobre, en l’absence de Donald Trump, officiellement en convalescence à la Maison Blanche. Après une visite en Floride, lundi, il s’est rendu sur le site chargé d’histoire de la bataille de Gettysburg, tournant en 1863 de la Guerre civile et théâtre du plus célèbre discours du président Abraham Lincoln. Il s’est présenté une nouvelle fois en rassembleur, multipliant les contre-pieds par rapport à son adversaire, Donald Trump.

Alors que le président sortant a suscité la controverse en retirant ostensiblement son masque dès son retour à la Maison Blanche, lundi soir, après trois jours d’hospitalisation, Joe Biden a déploré les « disputes partisanes » qui entourent la gestion de l’épidémie de Covid-19. « Arrêtons la politique et suivons la science. Porter un masque n’est pas une déclaration politique. C’est une recommandation scientifique. La distanciation physique n’est pas une déclaration politique. C’est une recommandation scientifique », a-t-il asséné. « La pandémie n’est pas un problème d’Etat rouge”[républicain] ou “bleu” [démocrate]. Elle nous affecte tous et peut prendre la vie de n’importe qui. C’est un virus. Ce n’est pas une arme politique », a-t-il dit. « Nous ne pouvons pas annuler ce qui a été fait », a-t-il poursuivi après avoir évoqué le grand nombre de morts imputés au virus : « Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons faire tellement mieux. »

Le candidat démocrate, Joe Biden, le 6 octobre à l’aéroport de Wilmington (Delaware).

Evoquant les troubles liés à la dénonciation des violences policières, il a assuré : « Je crois à la loi et à l’ordre », le slogan de Donald Trump, « je n’ai jamais soutenu la proposition de couper les fonds de la police, mais je crois aussi que l’injustice est réelle. Elle est le produit d’une histoire qui remonte à 400 ans, au moment où les Noirs, hommes, femmes et enfants ont été amenés ici enchaînés ». « Je ne pense pas que nous devions choisir entre l’ordre public et la justice raciale en Amérique », a assuré l’ancien vice-président pour sortir de l’alternative entre ordre et chaos offerte par le président sortant.

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