Pouvoir d’achat: accord trouvé entre députés et sénateurs sur le second volet de mesures – BFMTV

Après plusieurs jours d’intenses débats, le projet de loi de finances rectificative pour 2022 devrait être définitivement adopté par le Parlement ce jeudi.

Députés et sénateurs membres de la commission mixte paritaire (CMP) ont trouvé un accord sur le projet de loi de finances rectificative pour 2022, annonce l’Assemblée nationale ce mercredi soir. Voté en première lecture par les députés après d’intenses débats dans la nuit du 27 juillet, le texte devrait être définitivement adopté ce jeudi.

Ce projet de loi suit le texte “portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat”, qui a été définitivement adopté ce mercredi par le Parlement.

Monétisation des RTT jusqu’en 2025

Très rapidement après l’annonce d’une commission mixte paritaire conclusive, plusieurs élus de gauche ont dénoncé une “alliance” entre LREM et LR. “La macronie et LR d’accord #TraduisonsLes”, a ainsi twitté l’insoumise Clémentine Autain.

Selon nos confrères de La Chaîne parlementaire, les députés et sénateurs membres de la CMP “se sont accordés sur le maintien de la monétisation des RTT” jusqu’à fin 2025, une mesure que la droite voulait voir sans limite dans le temps, et qui a fait bondir la gauche.

Sur Twitter, Jean-René Cazeneuve, député Renaissance et rapporteur de la CMP, “s’est réjoui du compromis trouvé qui satisfait l’Assemblée comme le Sénat.” Le parlementaire liste les nombreux points du texte, qui sera voté définitivement demain après-midi dans les deux chambres.

“Prolongation du bouclier tarifaire sur le gaz & l’électricité, revalorisation de l’ensemble des prestations sociales, suppression de la contribution à l’audiovisuel public (…) Ce texte porte des mesures qui répondent à l’urgence de la situation”, estime-t-il.

Enfin, la commission mixte paritaire est revenue sur le vote du Sénat concernant “la prime de rentrée.” À l’initiative de la droite, les sénateurs avaient en effet remplacé cette prime exceptionnelle de 100 euros, réservée aux minima sociaux, par une majoration de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d’activité.

“Finalement, l’aide sera préservée car ils se sont rendu compte de l’absurdité. L’amendement de la honte est tombé par un compromis”, s’est félicité le sénateur socialiste Rémi Cardon.

Ariel Guez

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