Plainte pour agression sexuelle contre Nordahl Lelandais: une information judiciaire ouverte – BFMTV.COM

L’ancien maître-chien déjà mis en examen pour les meurtres de Maëlys de Araujo et d’Arthur Noyer, ainsi que pour agressions sexuelles sur deux de ses petites-cousines, fait l’objet d’une information judiciaire. Après plusieurs mois d’enquête préliminaire, l’affaire portant sur des faits d’agression sexuelle sur mineur et de menace de mort a été confiée à des juges d’instruction, a appris ce mardi BFMTV, confirmant une information de l’Express. Nordahl Lelandais est accusé par une autre de ses petites-cousines, âgée de 16 ans. Elle a porté plainte contre lui en avril dernier. 

Auditionnée ce mardi par un juge, la plaignante, âgée de 14 ans au moment des faits qu’elle rapporte, explique avoir subi des attouchements le jour de l’enterrement de son père, en mars 2017. Selon ses dires, Nordahl Lelandais lui a touché “la poitrine” et “les fesses avec insistance”. La jeune fille le repousse et se retrouve alors prise en étau entre la peur et les menaces de son grand-cousin. “Il m’a dit ‘si tu dis quelque chose je te tue'”, confiait-elle cet été à BFMTV.

Des textos équivoques

Tenaillée par la peur, l’adolescente se mure dans le silence. C’est la double mise en examen de l’ancien militaire qui la conduit finalement à tout révéler à sa mère: “J’ai appris pour ma petite cousine, je me suis dit qu’il était temps d’en parler, qu’il ne fallait plus que je le garde pour moi. Qu’il fallait que j’en parle parce que je ne pouvais plus le garder pour moi, c’était trop dur.”

Après sa plainte déposée en avril, les policiers ont recueilli dans le cadre d’une enquête préliminaire des éléments qui semblent corroborer ce nouveau témoignage à charge. Des messages illustrant la nature de la relation entre Nordahl Lelandais et sa petite-cousine ont notamment été découverts sur son téléphone, précise l’Express.

“Fin mars, il a commencé à me renvoyer des messages et je lui ai répondu parce que j’avais forcément peur. Il m’a dit: ‘C’est quand qu’on se marie, t’es ma petite bombe’, que des choses comme ça”, nous soufflait-elle au mois de juillet.  

L’adolescente espère que sa plainte “va encourager les personnes, s’il a fait quelque chose à quelqu’un qui est encore vivant, à le dire également. Ça va peut-être les aider à avoir la force d’y aller et de le dire”, conclut-elle.

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