L’alerte rouge canicule déclenchée dans neuf départements, principalement en Ile-de-France – Le Monde
A peine une semaine après un épisode court mais intense, la canicule revient dans l’Hexagone. Vendredi 7 août, Météo-France a placé en vigilance rouge neuf départements. Cinquante-trois autres, situés sur une large bande allant du Sud-Ouest aux Hauts-de-France, sont, eux, en vigilance orange.
L’alerte rouge canicule, qui n’est utilisée que pour la troisième fois (dont deux à l’été 2019), concerne Paris et la petite couronne, l’Essonne, le Val-d’Oise, les Yvelines, l’Eure et la Seine-Maritime, en raison du « risque de surmortalité dans le contexte sanitaire actuel lié à la pollution à l’ozone et au Covid », a précisé le bulletin de Météo-France.
« Ce vendredi sera la journée la plus chaude de la semaine sur une grande partie sud-ouest et ouest du pays, avec des maximales atteignant localement 40 °C à 42 °C, des Pays de la Loire au Poitou-Charentes à l’Aquitaine et une grande partie de l’Occitanie, approchant probablement des records par endroits. » La vigilance orange sera maintenue samedi, malgré une légère baisse des températures, précise Météo-France.
Les 53 départements en vigilance orange sont placés sur une large bande allant des Pyrénées à la frontière belge, en passant par le Centre du pays, et incluent désormais le Grand-Est (excepté l’Alsace) et une partie de Rhône-Alpes. A 15 h 30, alors que le mercure pouvait encore grimper, il faisait déjà plus de 35 °C sur une grande partie du pays, fréquemment plus de 38 °C du Sud-Ouest au Val de Loire et même 40,2 °C à Bretenoux (Lot) et 40,4 °C à Barbezieux (Charente), a précisé Météo-France.
Rafraîchissement mardi
Les régions épargnées par cette canicule, qui devrait durer au moins jusqu’à mardi prochain, sont principalement situées sur les littoraux atlantique et méditerranéen, ainsi que les Alpes. Une réelle baisse des températures, notamment dans les régions du Nord, de l’Est et du Centre, est attendue en milieu de la semaine prochaine, grâce au passage d’une « dégradation orageuse ».
Cet épisode caniculaire « s’annonce [moins intense] qu’en 2019 et 2003 et sa durée moindre qu’en 2003 », note l’organisme de prévisions. L’été 2019 a été marqué par deux canicules exceptionnelles et un record absolu à 46 °C.