La première fusée imprimée en 3D n’a pas réussi à décoller, malgré plusieurs tentatives

Les compagnies souhaitant se faire une place dans le monde de moins en moins fermé de l’aérospatiale rivalisent d’ingéniosité pour proposer des solutions de mise en orbite toujours moins coûteuses, donc plus rentables. La semaine dernière, Relativity Space voulait démontrer qu’il est possible de construire des fusées avec des imprimantes 3D.

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Crédit : Relativity Space

Après plusieurs tentatives infructueuses de lancement du Terran 1, son lanceur à deux étages, Relativity Space a dû renoncer à la mission appelée « Good Luck, Have Fun ». L’enjeu était pourtant énorme pour la startup de l’espace fondée en 2015. Elle a recours à l’impression 3D pour la fabrication des composants de ses lanceurs spatiaux. En mettant sa fusée en orbite depuis Cap Canaveral, la compagnie souhaitait démontrer que son procédé de construction est plus économique et plus fiable.

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C’est raté. Cela dit, Relativity Space a peut-être évité le pire. Terran 1 a presque pris son envol, mais à une demi-seconde du décollage, le système a détecté un problème et initié une procédure d’interruption. Les moteurs de la fusée s’étaient déjà allumés, prêts à propulser Terran 1 dans les airs. Si la fusée s’était effectivement envolée, elle aurait sans doute été endommagée.

Malgré plusieurs tentatives de Relativity Space, le lancement de la première fusée imprimée en 3D a échoué

Le lancement avorté de samedi concluait une semaine noire pour Relativity Space. Elle aurait dû propulser Terran 1 une première fois dès le mercredi 8 mars. L’opération s’est révélée impossible à cause d’une pompe en panne au sol qui a empêché de un refroidissement correct de l’arrivée de combustible. Et les tuiles se sont enchaînées. Un essai raté était dû à un vent trop violent, un autre, à un logiciel de la fusée qui n’était pas à jour, tandis qu’un bateau qui s’était trop approché de la base de lancement a causé une énième une interruption ce samedi.

Terran 1 peut mettre un peu plus d’une tonne d’équipement en orbite terrestre basse. En termes de capacité comme de prix, sachant qu’un tel lancement coûte 12 millions $, il concurrence directement le lanceur de taille moyenne de SpaceX, le Falcon 9.

Source : Space

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