Islamo-gauchisme, complotisme, victimisation… Les dérives de Jean-Luc Mélenchon – Le Figaro
RÉCIT – Candidat à la présidentielle pour la troisième fois, le leader des Insoumis franchit un nouveau cap à chaque sortie de route.
Si le silence est d’or, il est aussi de plomb. Entre le 23 et le 28 avril 2017, entre le dimanche soir du premier tour de la présidentielle et le moment où Jean-Luc Mélenchon s’exprime sur le second tour, le silence aura duré cinq jours. En quelques minutes, vers 22 heures, le candidat des Insoumis pouvait s’appuyer sur son excellent score de 19,58 % pour rassembler les restes épars de la gauche et les entraîner unis derrière lui vers les législatives, voire vers 2022. Il était arrivé quatrième, juste derrière François Fillon, mais avec 7 millions de bulletins, les portes étaient encore rationnellement ouvertes. Dans la nuit cependant, avant même les futurs trop longs jours de silence, son crédit s’est en partie effondré. Car outre des signes d’hésitation – faut-il ou non appeler à voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen? -, masqués derrière une consultation de ses militants, Jean-Luc Mélenchon avait remis en question les résultats provisoires. «J’appelle à la retenue et les commentateurs
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