Guerre en Ukraine, en direct : Kiev refuse les couloirs humanitaires proposés par Moscou, qui redirigent les civils vers la Russie et la Biélorussie – Le Monde

Les cours du pétrole continuaient de flamber lundi, tout comme le prix de l’or qui a brièvement dépassé 2 000 dollars l’once (environ 1 835 euros), tandis que les Bourses asiatiques dégringolaient face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l’économie mondiale.

Le prix du baril de brent de la mer du Nord a frôlé 140 dollars dimanche vers minuit, proche de son record absolu de 147,50 dollars, atteint en juillet 2008. Les cours de l’or noir sont ensuite redescendus, avant de progresser à un rythme échevelé : après 7 h 20 le baril de WTI américain bondissait de 9,04 %, à 126,14 dollars, et celui du baril de brent de la mer du Nord s’envolait de 10,12 %, à 130,06 dollars. Face à l’aggravation de la guerre en Ukraine, des sanctions directes contre les exportations d’hydrocarbures de Moscou ne sont plus un concept tabou.

Les investisseurs se ruaient sur l’or, valeur refuge par excellence, qui a dépassé 2 000 dollars l’once dans les échanges asiatiques lundi matin, une première depuis août 2020. L’once était revenue à quelque 1 983 dollars vers 7 h 40.

A l’inverse, les marchés d’actions buvaient la tasse : à la Bourse de Tokyo l’indice vedette Nikkei a clôturé en baisse de 2,94 %, à 25 221,41 points, son plus bas niveau depuis novembre 2020. Tous les secteurs d’activité sur le Nikkei ont été laminés, à l’exception, sans surprise, de l’énergie. Les pertes à la Bourse de Hongkong étaient encore pires, son indice Hang Seng lâchant environ 3,5 % vers 7 h 30. En Chine continentale, Shanghaï et Shenzhen perdaient plus de 2 %.