Grève du 10 décembre EN DIRECT : 885 000 manifestants en France, annonce la CGT, contre 1,5 million le 5 décembre … – 20 Minutes

17 h 20 : Affluences en baisse en région

Quelque 180.000 personnes ont défilé mardi contre la réforme des retraites en régions dans une cinquantaine de villes selon les préfectures de police, une affluence largement moitié moindre que le 5 décembre, selon des chiffres communiqués.

Quasiment partout, la participation dans les cortèges a été plus que divisée par deux, d’une mobilisation à l’autre. Ainsi les autorités annonçaient 12.000 participants à Toulouse et à Marseille (contre respectivement 33.000 et 25.000 jeudi dernier), 9.500 à Lyon (contre 21.000), 9.000 à Bordeaux (contre 20.000), 9.000 à Nantes (contre 19.000).

A Montpellier, on a même compté trois fois moins de monde dans le cortège, avec 6.400 participants (contre 20.000 le 5 décembre), et à Bayonne quatre fois moins (2.500 au lieu de 10.000), toujours selon les préfectures.

« Je suis un peu déçu qu’il y ait moins de monde, mais les gens n’ont pas les moyens de faire grève tout le temps », a commenté Christian, 54 ans, employé à la mairie de Lille.

« C’est un peu moins de la moitié que jeudi dernier mais c’est satisfaisant pour nous », a souligné Anne-Véronique Roudaut, secrétaire générale de la CGT du Finistère.

Comme jeudi dernier, la mobilisation est toutefois restée relativement importante dans des villes moyennes : 3.000 personnes à Lorient, 2.200 à Périgueux, 1.000 à Vierzon…

Partout en France, les mobilisations ont rassemblé un large éventail de professions : enseignants (qui formaient par exemple environ un tiers des participants à Tours), cheminots, soignants, pompiers, lycéens et étudiants…

Beaucoup de manifestants faisaient part de leur détermination à continuer la lutte. Déjà dans la rue le 5 décembre, Cécile, professeure d’histoire géographie au collège Michelet de Toulouse, le sera encore « la semaine prochaine si le gouvernement ne cède pas et ne retire pas sa loi » sur la réforme des retraites.

Au-delà des cortèges ayant parcouru les centres-villes, la mobilisation a emprunté çà et là d’autres formes. Une opération escargot sur l’A16, sur le littoral du Nord-Pas-de-Calais, a créé au moins 7 km de bouchons en milieu d’après-midi. Et à Angoulême, 1.000 à 2.000 personnes ont préféré se réunir de manière statique entre une usine et un lycée professionnel, lieu symbole « de la convergence des luttes entre public et privé ».

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