Fêtes de Bayonne : édition 2022, ce que vous en avez pensé – Sud Ouest
Une édition attendue
À quelques pas du défilé officiel des géants de la cour du Roi Léon, Marina, retraitée de 67 ans, profite avec sa fille Astrid et son petit-fils Xavier, qui a vécu ses premières Fêtes, du haut de ses 2 ans et quatre mois. « Les trois premiers jours m’ont paru bien, mais pour une grand-mère et une maman, c’est compliqué », avoue la Bayonnaise, saluant une organisation au niveau et des infrastructures de qualité, notamment lors de la journée des enfants le jeudi 28 juillet. « Beaucoup de choses sont faites pour les enfants », complète Astrid, 38 ans, qui aurait souhaité un plan précis du chemin emprunté par les défilés.
« On ne s’attendait pas à autant de monde », s’exclame Marina, heureuse d’avoir vu des festayres en nombre dès le mercredi, aux Halles de Bayonne, entourés de vin et d’huîtres. Une attente qui conduit à quelques désagréments, en particulier pour la retraitée logeant à la place des Basques, plaque tournante des bus de nuit. « Il faudrait plus de toilettes et arrêter de pisser partout », propose la grand-mère, dont le père a vécu les premières Fêtes en 1932.
S’amuser et se retrouver
Même constat concernant les toilettes et l’hygiène pour Julie et Roxanne, amies de 26 ans. « On est contentes. Les Fêtes c’est s’amuser, se retrouver et faire des connaissances », se réjouissent les deux jeunes femmes, ravies de ces cinq jours. « Il y avait beaucoup plus de monde cette année et beaucoup de touristes », racontent-elles. En cinq jours, les deux amies ont profité, surtout la journée, jusqu’à minuit. « L’ambiance est meilleure. De midi à minuit, on reste au bar pour passer un bon moment. Quand la nuit tombe, c’est plus jeune et sans limite avec l’alcool », rapporte Roxanne de Bayonne et Julie d’Anglet.
Lui aussi a préféré les Fêtes de journée. « Il y a plus de famille, de culture et c’est une ambiance plus cool, plus populaire. Le soir, des gens ne savent pas faire la fête », analyse Jon, danseur professionnel de 22 ans, admiratif des « choses qui perdurent » avec une certaine spécificité des Fêtes de Bayonne. Le jeune homme, accompagné de trois amis, note un point vestimentaire : « Tout le monde est habillé de la même manière, on ne voit pas les classes sociales », résume le vingtenaire de Bardos, qui a un regret. « On essaie d’utiliser le côté populaire pour faire des Fêtes capitalistes », met-il en avant, prenant pour exemple le peu de musiques vivantes devancées par « les tubes ».
De jour ou de nuit, une chose est sûre, les festayres ont profité jusqu’au bout de cette édition des Fêtes de Bayonne.