EN DIRECT – Guerre en Ukraine: Kiev se prépare à de nouvelles frappes russes – BFMTV

· Un nouveau couvre-feu décrété à Kiev. Le maire de Kiev a annoncé la mise en place d’un nouveau couvre-feu dans la capitale ukrainienne. Il commencera ce lundi soir et prendra fin mercredi matin. Une frappe contre un centre commercial de la capitale cette nuit a fait au moins huit morts.

· Fin de l’incident concernant une fuite d’ammoniac. Les services de secours ukrainiens ont indiqué ce matin que l’incident concernant une fuite d’ammoniac dans une usine située près de Novosselytsya (nord de l’Ukraine) était “terminé”.

· Ouverture de huit corridors humanitaires. La vice-Première ministre ukrainienne a indiqué que huit corridors humanitaires avaient été ouverts. Iryna Vereshchuk a néanmoins déclaré qu’aucun convoi ne partirait de Marioupol, ville où la situation humanitaire est dramatique en raison du siège mené par l’armée russe.

· Volodymyr Zelensky appelle les Européens à refuser les “ressources énergétiques” de la Russie. Dans une vidéo diffusée sur Telegram, le chef d’État ukrainien à appeler l’Union européenne à cesser tout “commerce” avec la Russie. Plus tôt, le Kremlin avait indiqué qu’un embargo européen sur le pétrole russe frapperait “tout le monde”.

Le conseil municipal d’Odessa a accusé ce lundi l’armée russe d’avoir visé tôt ce lundi des bâtiments résidentiels se trouvant dans la banlieue de cette ville côtière. Aucune victime n’est à déplorer.

Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, c’est la première fois qu’Odessa est frappée de la sorte, rapporte le Guardian, qui cite l’agence Reuters.

“Ce sont des bâtiments résidentiels où vivent des gens pacifiques”, a dénoncé le maire de la ville Gennady Trukhanov.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une vidéo publiée sur Telegram, a appelé l’Union européenne à cesser tout “commerce” avec la Russie.

“Pas d’euros pour les occupants, fermez-leur tous vos ports, ne leur envoyez pas vos biens, refusez les ressources énergétiques”, a appelé le président Zelensky. “Sans commerce avec vous, sans vos entreprises et vos banques, la Russie n’aura plus d’argent pour cette guerre”, a indiqué Volodymyr Zelensky.

“Sans commerce avec vous, sans vos entreprises et vos banques, la Russie n’aura plus d’argent pour cette guerre”, a fait savoir l’ancien acteur devenu chef de guerre.

Ce lundi à 16h, Emmanuel Macron doit s’entretenir avec Joe Biden, Olaf Scholz, Mario Draghi et Boris Johnson, afin d’évoquer la coordination occidentale sur les sanctions prises à l’égard de Moscou.

La ville de Kherson, occupée par les forces russes, continue de résister. Une vidéo filmée dimanche dans cette ville du nord de l’Ukraine montre des habitants, drapeau ukrainien à la main, s’avancer frontalement face à des camions militaires russes, identifiables par leur Z. Face aux manifestants, le camion recule.

“Ça montre que les Russes seront peut-être une force d’invasion, mais jamais une force d’occupation. Ça va être impossible à tenir un pays pareil. Les Ukrainiens filment tout ce qu’ils peuvent. (…) L’occupation de l’Ukraine sera impossible, c’est certain, mais les Russes sont de toute façon là, ils sont armés, et ils occupent tant bien que mal une population hostile”, explique sur BFMTV Patric Sauce, éditorialiste politique internationale.

Ce n’est pas la première vidéo de résistance qui nous parvient de Kherson. Des précédents documents tournés au début de mois de mars montraient des habitants crier à l’occupant russe “rentrez chez vous!”.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a évoqué, en amont d’une rencontre avec ses homologues européens, les risques que fait peser la guerre en Ukraine sur la situation alimentaire mondiale.

“On connaît l’ampleur des productions de céréales en particulier de l’Ukraine et de la Russie, et on voit les conséquences de la guerre. L’impossibilité de récolter, l’impossibilité de semer, l’impossibilité d’exporter. (…) C’est la guerre qui empêche, et c’est la guerre qui demain entraînera des risques de famine”, a mis en garde Jean-Yves Le Drian.

Le Programme alimentaire mondial a averti vendredi que les chaînes de production alimentaires ukrainiennes commençaient à s’effondrer. En cause, la destruction par les bombes d’infrastructures clef comme les ponts.

Le maire de Kiev Vitali Klitschko a annoncé qu’un nouveau couvre-feu allait être instauré à Kiev. Il commencera ce lundi soir et prendra fin mercredi matin.

“Il commencera aujourd’hui à 20h (19h heure de Paris) et durera jusqu’à 7h (6h heure de Paris) le 23 mars”, a écrit sur sa chaîne Telegram l’ancien champion du monde de boxe.

Cette décision intervient alors que la capitale ukrainienne est toujours soumise à d’importants bombardements russes. Dans la nuit de dimanche à lundi, un centre commercial du nord-ouest de la ville a été détruit par une frappe russe, faisant au moins huits morts.

Les services de renseignement britanniques ont indiqué ce lundi que Kiev restait l’objectif principal de l’armée russe.

Le Kremlin a estimé lundi qu’un potentiel embargo européen sur le pétrole russe frapperait “tout le monde”, alors que l’Union européenne doit étudier lors d’une réunion la possibilité de nouvelles sanctions contre la Russie.

“Un tel embargo aurait une influence très sérieuse sur le marché mondial du pétrole, une influence néfaste sur le marché énergétique en Europe. Mais les Américains n’y perdront rien, c’est évident, il se sentiront bien mieux que les Européens”, a indiqué Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe.

Ce lundi, Emmanuel Macron doit s’entretenir avec ses homologues américain, italien, allemand et britannique pour discuter de la coordination des sanctions occidentales visant Moscou.

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Vers 9h ce lundi, les services de secours ukrainiens ont indiqué sur Twitter que l’accident lié à une fuite d’ammoniac dans une usine après un bombardement russe était “terminé”.

Plus tôt, le gouverneur de la région de Soumy Dmytro Jyvytsky avait signalé une “fuite d’ammoniac” dans les installations de l’entreprise Sumykhimprom, affectant une zone de 2,5km autour de l’usine, qui produit des engrais.

Le porte-parole de l’armée russe Igor Konachenkov a affirmé lundi matin qu’il s’agissait d’une provocation de Kiev pour accuser Moscou de “l’emploi d’armes chimiques”. Il a assuré que l’usine avait été minée par les “nationalistes ukrainiens”.

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Sur BFMTV, le maire adjoint de Lviv Sheriy Kiral a déclaré “qu’aucune ville ukrainienne” n’est épargnée par l’offensive russe, alors que sa commune située à l’ouest de l’Ukraine devient progressivement une cible pour les forces de Vladimir Poutine.

“La situation est calme pour le moment, mais il y a eu deux sirènes pendant la nuit. (…) On peut dire que maintenant, aucune ville ukrainienne n’est épargnée. Aucun Ukrainien ne peut se sentir en sécurité”, a-t-il déclaré.

Sheriy Kiral a par ailleurs annoncé que “beaucoup de volontaires se sont engagés” dans les rangs des forces de défense territoriales. “Maintenant encore, il y a des files d’attente de volontaires qui s’engagent.

Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a qualifié ce lundi l’assaut des forces russes sur Marioupol comme un “crime de guerre majeur”.

“Ce qui se passe a Marioupol est un crime de guerre majeur. Les bombardements indiscriminés dévastent la ville et tuent tout le monde” a-t-il accusé, avant une réunion avec les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne, consacrée à l’examen de nouvelles sanctions contre Moscou.

Marioupol, ville côtière du sud de l’Ukraine, est assiégée depuis plusieurs semaines par les forces russes. Les habitants sont privés d’eau, d’électricité et de chauffage. La semaine dernière, c’est un théâtre abritant des civils qui a été visé.

Dans une adresse vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Vereshchuk a annoncé l’ouverture de huit couloirs humanitaires ce lundi.

Ils serviront à quitter des villes ukrainiennes situées dans les régions du Donetsk, de Lougansk et de Kiev.

Néanmoins, aucun corridor ne partira de la ville assiégée de Marioupol, où la situation humanitaire est dramatique. La semaine dernière les habitants étaient condamnés à faire fondre de la neige pour s’hydrater.

Iryna Vereshchuk a indiqué que les efforts pour faire parvenir de l’aide humanitaire à Marioupol continuaient d’échouer.

Dans un nouveau bulletin publié ce lundi, les services de renseigment du ministère de la Défense britannique ont assuré que Kiev restait la cible principale de l’armée russe.

“D’importants combats continuent au nord de Kiev. Les force russes avancant depuis le nord-est de la ville sont bloquées. Les forces russes venant d’Hostomel en direction du nord-ouest ont été déboutées par une féroce résistance ukrainienne. Le cœur des troupes russes reste à 25km du centre de Kiev. Malgré l’absence de progrès, Kiev reste l’objectif militaire principal et il est possible que les forces russes essaient d’encercler la ville dans les prochaines semaines”, révèle ce bulletin.

Dans la nuit de dimanche à lundi, c’est un centre commercial situé au nord-ouest de Kiev qui a été bombardé, faisant au moins huit morts.

Le palais de l’Élysée a confirmé à BFMTV la tenue d’un appel ce lundi entre Emmanuel Macron et quatre autres chefs d’État.

Joe Biden (États-Unis), Mario Draghi (Italie), Olaf Scholz (Allemagne) et Boris Johnson (Royaume-Uni) s’entretiendront avec Emmanuel Macron à partir de 16h.

Cet entretien en format “quint” concernera notamment la coordination des sanctions occidentales visant Moscou.

Le parquet général ukrainien a mis à jour le bilan humain concernant le bombardement d’un centre commercial situé dans le nord-ouest de Kiev. Huit morts sont désormais à déplorer.

Ce lundi matin, des corps de victimes étaient étendus devant le centre commercial, comme l’a constaté un journaliste de l’Agence France Presse.

Les pompiers et les militaires s’activent toujours pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres.

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Lors d’une interview donnée dimanche à la chaîne américaine CBS, l’ambassadeur de Chine aux États-Unis Qin Gang a qualifié de “désinformation” les déclarations indiquant que Pékin livrerait des armes à Moscou dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine.

“Les affirmations qui indiquent que la Chine donnerait une assistance militaire à Moscou constituent de la désinformation. Nous les rejetons. La Chine envoie de la nourriture, des médicaments, des sacs de couchage… Ce ne sont pas des armes ou des munitions, à aucun des deux partis. Nous sommes contre la guerre, et nous ferons tout pour désamorcer la crise”, a indiqué l’ambassadeur chinois.

Samedi, le président ukrainien Zelensky a exhorté la Chine à “condamner la barbarie russe”.

“Ne soyez pas naïfs. Condamner ne veut pas dire résoudre le problème”, a indiqué Qin Gang dimanche sur CBS.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée russe a bombardé un centre commercial de Kiev, faisant au moins six morts.

Les premières images qui nous parviennent du lieu de l’attaque témoignent de l’importance de l’impact.

Sur une photographie transmise par l’envoyée spéciale de BFMTV sur place, on peut voir un bâtiment complètement délabré. Le sol est jonché de débris calcinés.

· Au moins six morts après le bombardement d’un centre commercial à Kiev. Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée russe a bombardé le centre commercial “Retroville”, situé dans le nord-ouest de la capitale ukrainienne. L’impact de l’explosion a laissé un cratère béant.

· Joe Biden se rendra en Pologne pour parler de l’Ukraine. Le président américain va se rendre vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais. L’objectif, discuter notamment “de la manière dont les États-Unis répondent à la crise humanitaire”.

· L’Ukraine rejette l’ultimatum russe de capituler à Marioupol. La vice-Première ministre ukrainienne a fait savoir que Kiev ne “déposera pas les armes et ne quittera pas la ville” de Marioupol, après l’appel du ministère de la Défense russe en ce sens. Pris en étau par l’armée russe depuis plusieurs semaines, les habitants de cette ville côtière survivent alors que la situation humanitaire y est dramatique.

· Première rotation du personnel à Tchernobyl depuis le début de l’invasion. Le personnel ukrainien qui travaillait sur le site de Tchernobyl au moment de la prise de contrôle russe de la centrale le 24 février a enfin pu être remplacé. L’AIEA avait averti sur les dangers que leur non-remplacement faisait peser sur la sécurité du site.

Pour la première fois depuis la prise de possession de la centrale ukrainienne de Tchernobyl par l’armée russe le 24 février, le personnel ukrainien du site a enfin pu être remplacé.

“L’Ukraine a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qu’environ la moitié du personnel avait finalement pu rentrer chez lui après avoir travaillé sur le site contrôlé par la Russie pendant près de quatre semaines”, a déclaré le directeur général de l’agence Rafael Grossi.

Après la prise du site, où se trouvent toujours des déchets radioactifs depuis le gravissime accident de 1986, une centaine de techniciens qui terminaient leur service de nuit lors de l’opération ont continué à gérer les opérations quotidiennes.

La présence sans discontinuer des mêmes personnes pendant près d’un mois “mettait en péril” l’un des “piliers” de la sûreté nucléaire, a indiqué l’AIEA.

>> Pour comprendre les raisons derrière la prise de contrôle russe de la centrale de Tchernobyl, retrouvez notre article ici.

Le bilan s’alourdit. Le dernier bombardement à Kiev a fait au moins six morts, a l’Agence France-Presse (AFP), au moment où les forces russes cherchent toujours à encercler la capitale ukrainienne.

Six corps étaient étendus lundi matin devant le centre commercial “Retroville”, dans le nord-ouest de Kiev. Le site a été touché par une frappe d’une très forte puissance qui a pulvérisé des véhicules stationnés sur le parking et laissé un cratère béant de plusieurs mètres de large.

Le président américain va échanger avec ses homologues européens ce lundi après-midi, annonce la Maison Blanche. Joe Biden appellera donc Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholz, l’Italien Mario Draghi et le Britannique Boris Johnson, à partir de 16 heures.

Les autorités ukrainiennes ont demandé lundi aux habitants de la ville de Novoselytsya, dans le nord de l’Ukraine, de se mettre à l’abri après une “fuite” d’ammoniac dans une usine chimique voisine, alors que des combats contre les troupes russes font rage dans la région.

Le gouverneur régional de Soumy, Dmytro Zhyvytsky, a signalé une “fuite d’ammoniac” dans les installations de l’entreprise Sumykhimprom, affectant une zone de 2,5 kilomètres autour de l’usine, qui produit des engrais.

Au moins une personne a été tuée à Kiev dans une frappe de l’armée russe sur un centre commercial ce dimanche soir, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne. Une énorme déflagration a secoué la ville lors de l’attaque et des feux étaient visibles dans les décombres du centre commercial Retroville.

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Le président américain Joe Biden se rendra vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé dimanche la Maison Blanche.

“Le président discutera de la manière dont les États-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l’homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine a créée”, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué, ajoutant que le voyage de Joe Biden interviendrait après sa visite en Belgique pour rencontrer des dirigeants de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne.

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L’Ukraine ne “déposera pas les armes et ne quittera pas la ville” assiégée de Marioupol, a déclaré sa vice-Première ministre à un média ukrainien dans la nuit de dimanche à lundi, en réaction à l’ultimatum posé par la Russie.

“Il n’est pas question de parler de reddition ou de déposer les armes. Nous en avons déjà informé la partie russe”, a déclaré Iryna Verechtchouk au journal Ukrayinskaya Pravda. “C’est une manipulation délibérée et une véritable prise d’otage”, a-t-elle ajouté à propos de la demande.

Le ministère de la Défense russe avait appelé l’Ukraine à “déposer ses armes” et exigé une “réponse écrite” à son ultimatum avant lundi 5 heures, au nom de la sauvegarde des habitants et des infrastructures de la ville de Marioupol.

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité de ce 26e jour de guerre en Ukraine.