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Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé que l’Etat allait permettre, à la mi-mai, à chaque Français de se procurer un “masque grand public”, car “nous avons multiplié par cinq la production de masques”, qu’en est-il sur le terrain?
Selon Gérald Heuliez, dirigeant de la société Kolmi-Hopen qui produit des masques, ce challenge a en effet été relevé. Son usine d’Angers produira en juin “trois millions de masques”, soit dix fois plus qu’avant la crise sanitaire.
“Je reviendrai vers vous pour parler de cet après.” C’est ce qu’à lancé le président de la République à la fin de son allocution. “Notre pays tout entier tient sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.”
“Sachons nous réinventer, moi le premier.” Plaidant une “stratégie du temps long”, la “sobriété carbone” et la “résilience”, Emmanuel Macron a dit voir en cette crise une “chance”. “Nous aurons des jours meilleurs et nous retrouverons les jours heureux.”
“Toutes les options sont explorées” pour trouver un traitement, assure Emmanuel Macron. “Notre pays a réalisé le plus d’essais cliniques”, a lancé le président de la République et “aucune piste n’est et ne sera négligée, je m’y engage”.
L’Etat devra permettre, à la mi-mai, à chaque Français de se procurer un “masque grand public”, annonce le président de la République. Et son usage pourra devenir “systématique” dans certaines situations, comme les transports, et certaines professions.
Les frontières avec les pays non-européens resteront quant à elles fermées “jusqu’à nouvel ordre”.
Une organisation nouvelle sera mise en place dès le 11 mai, annonce Emmanuel Macron. Et ce notamment en faisant des tests “pour toute personne présentant un symptôme”.
Si le 11 mai, les crèches, écoles, collèges, lycées “ouvriront progressivement”, les étudiants dans le supérieur n’iront pas en cours “jusqu’à l’été”, a annoncé le chef de l’Etat. Les lieux rassemblant du public, comme les restaurants, cafés, hôtels, resteront eux aussi fermés “à ce stade”. Les grands festivals ne se tiendront pas, eux, “au moins jusqu’à mi-juillet prochain”.
Les plus fragiles devront, eux, rester confinés.
Le Président de la république a demandé au gouvernement “d’accroître et simplifier les aides”. “Je souhaite que le banques puissent décaler toutes le échéances beaucoup plus massivement, et les assurances doivent être elles aussi au rendez-vous. “
Emmanuel Macron a également annoncé un “plan spécifique pour certains secteurs durablement affectés, avec annulation de charge”. Et annonce une aide exceptionnelle aux familles modestes et étudiants.
Annonçant le confinement “jusqu’au lundi 11 mai”, “début d’une nouvelle étape”, le président de la république a souligné que cela ne serait possible que si “nous continuons d’être civiques, responsables et de respecter les règles.” “Durant les quatre semaines à venir, les règles devront continuer à être respectées, elles sont ne train de montrer leur efficacité et doivent être pleinement appliquées.”
Si “l’espoir renaît, rien n’est acquis”, a déclaré le chef de l’État. C’est pourquoi “le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai”.
Le chef de l’État confie que la France n’était “pas assez préparée”, pour la pandémie. “Comme tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses de gants, de gel hydroalcoolique…”. Cependant “grâce aux efforts”, des Français, “nous avons multiplié par cinq la production de masques”.
S’il confie qu’il y a eu des “ratés, des procédures inutiles, et des faiblesses”, Emmanuel Macron salue aussi “des succès”, ces dernière semaines, comme la multiplication des lis d’hôpitaux ou l’enseignement à distance. “Nous avons innové, osé, agi.”
Si “la fatigue et la lassitude” de certains, le “deuil et le chagrin” des autres, fait de cette période un épisode “difficile”, Emmanuel Macron l’assure : “nous avons progressé. “Les résultats sont là : depuis plusieurs jours, les entrées en réanimation diminuent, l’espoir renaît.”
A quelques minutes de l’allocution présidentielle, on fait le point sur les cinq sujets que devrait aborder Emmanuel Macron ce soir.
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Le président ukrainien promet 1 million de dollars aux scientifiques du pays qui parviendront à développer une vaccin contre la coronavirus, a indiqué sa porte-parole lundi.
Volodymyr Zelensky estime en effet que cette somme représente “un bon encouragement si on arrive à trouver un médicament sauvant des centaines de milliers de vies”.
La France enregistre 14.967 décès depuis le début de l’épidémie, selon le bilan quotidien de la Direction générale de la Santé. Ces dernières 24 heures, 335 personnes sont mortes en milieu hospitalier et 239 dans les Ehpad.
Dans les hôpitaux, l’Hexagone poursuit dans sa “dynamique de ‘haut plateau'”, pour reprendre les mots de la DGS. Ainsi, au cours des dernières 24 heures, 227 nouveaux malades du Covid-19 ont été admis en réanimation. Le solde des admissions est, pour le cinquième jour consécutif, négatif de 24 patients.
En France, 98 076 cas sont recensés depuis le début de l’épidémie, soit 2 673 cas confirmés de plus qu’hier. Parmi eux, 27.718 personnes sont sorties guéries de l’hôpital.
Selon nos informations, Edouard Philippe a bien convoqué une réunion interministérielle avant l’allocution du Président afin de “les informer des annonces” à venir.
Les patients atteints d’une forme légère à modérée du coronavirus doivent-ils séjourner dans des hôtels le temps de leur convalescence ? Les Italiens l’ont fait. Et en France ?
Coronavirus : pourquoi les malades ne sont-ils pas isolés dans des hôtels ?
Au Bélarus, qui fait figure d’OVNI en Europe, personne n’est mort du coronavirus, réaffirme son président, Alexandre Loukachenko, malgré les 29 morts officiellement décomptés et les appels de l’OMS à prendre des mesures fermes pour enrayer l’épidémie. “Les gens ont peur et je veux donc leur dire la chose suivante: dans notre pays, pas une seule personne n’est morte du coronavirus. Pas une seule!”, a-t-il asséné, selon une retranscription de ses propos lors d’une réunion officielle publiée sur le site de la présidence bélarusse.
Des propos qui tranchent avec les propres statistiques du gouvernement qui font état de 2.929 cas de contaminations et 29 morts et avec les experts de l’OMS, qui ont averti les autorités bélarusses que l’épidémie connaissait une “hausse rapide” dans le pays.
Dans un entretien publié dans Le Figaro, le président de la Société de réanimation appelle à un “déconfinement partiel”. A quelques heures de l’allocution du Président, le Professeur Éric Maury lui conseille ainsi de “lâcher du lest”. Car si la “décision initiale de confinement était complètement justifiée”, le président de la SRLF estime désormais que la vie économique doit reprendre. “Pourquoi ne pourrait-on pas envisager, pour les gens qui ont absolument besoin de travailler, de les déconfiner, en les obligeant à porter un masque pour se protéger?”, avance-t-il donc dans les pages du quotidien.
La mise en garde est claire : la cigarette n’est pas une solution thérapeutique.
Le tabac, une barrière contre le Covid-19 ? Attention aux fausses infos
Des milliers de Marocains bloqués à l’étranger multiplient les appels à l’aide, avec lettres ouvertes aux plus hautes autorités et campagnes sur les réseaux sociaux. Selon la presse locale, ils sont plus de 16.000 touristes, étudiants ou hommes d’affaires dans cette situation, avec de gros contingents en France, Turquie et Espagne. Dans une pétition adressée au gouvernement marocain et signée par plus de 25.000 personnes, certains alertent donc sur leurs “situations de plus en plus précaires avec la hausse des restrictions imposées par la pandémie”.
Les services consulaires marocains ont annoncé avoir mis en place des “cellules d’accompagnement”, et pris en charge les frais d’hébergement pour certains. Mais aucune annonce de rapatriement n’a été faite, la priorité des autorités marocaines étant jusqu’à présent de limiter le risque de contagion, selon les informations obtenues par l’AFP de source diplomatique.
Un avion transportant onze millions de masques a atterri ce lundi à Nantes dans le cadre du “pont aérien” entre la Chine et la France. “Un Antonov avec onze millions de masques a atterri vers 7H00” à l’aéroport de Nantes, où étaient présents une douzaine de semi-remorques pour les transporter, a indiqué à l’AFP la préfecture de Loire-Atlantique.
“Nous venons de réceptionner 1,2 million de masques chirurgicaux destinés à nos hôpitaux et centres de santé. La mobilisation de la Région aux côtés de nos personnels de santé se poursuit”, a déclaré sur Twitter la présidente de la région Pays de Loire Christelle Morançais (LR).
A New York, la ville a mis en ligne une plateforme pour dénoncer les entorses aux mesures barrières. Sur ce site, la population peut signaler “une entreprise ou un commerce qui doit être fermé”, une entreprise qui “ne respecte pas les restrictions nécessaires”, ou un lien de “surpopulation”.
La Corée du Sud va envoyer 600.000 kits de test aux États-Unis, selon la ministre des Affaires étrangères dans un entretien à France 24. Pour rappel, la capacité du pays à tester massivement sa population semble avoir largement contribué à sa réussite dans la lutte contre la pandémie.
Hospitalisé à Marseille dans un état grave le 22 mars dernier, Michel Muraccioli était le premier Corse évacué. Après un peu moins de trois semaines d’hospitalisation, il a enfin pu rentrer dans l’île retrouver les siens. Il témoigne à notre antenne.
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Près de 200 écoles ont été cambriolées, et parfois incendiées, au cours des 17 premiers jours de confinement en Afrique du sud, a annoncé “horrifiée”, la ministre de l’Education, Angie Motshekga. “C’est extrêmement décevant de voir que des criminels détruisent les infrastructures destinées à fournir des espaces décents pour apprendre et enseigner”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les quelque 120.000 infirmiers libéraux de l’Hexagone sont eux aussi en première ligne. Parmi eux, Sandrine Bardeller, qui exerce à Montigny-lès-Metz, en Moselle. Cette jeune femme, suit à la fois des patients temporaires et ceux de longue date. Elle nous raconte son quotidien.
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Tandis que – après des mois de déni – les autorités moscovites annonçaient vendredi une flopée de mauvaises nouvelles, c’est au tour de Poutine de reconnaître des défaillances. Le président russe a confié que le pays rencontrait des “pénuries” d’équipements de protection pour les personnels médicaux. Une annonce en totale contradiction avec les images du début de mois.Un avion russe chargé d’aide humanitaire a été envoyé à New York le 1er avril dernier.
“Je sais que (ces moyens) ne sont pas toujours suffisants. Il faut donc bien sûr des mesures supplémentaires pour combler ces pénuries”, a ainsi déclaré Vladimir Poutine, lors d’une réunion en visioconférence, sans pour autant donner d’indication sur l’ampleur des manques.
A Bergame, des malades en voie de guérison ont été transférés dans des hôtels pour soulager les hôpitaux dans cet épicentre de l’épidémie en Italie.
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POINT SITUATION : ROYAUME-UNI
Le Royaume-Uni enregistre 717 morts supplémentaires en 24 heures, portant à 11.329 le nombre total de personnes décédées à l’hôpital, selon le ministère de la Santé.
Un peu plus de 14.500 personnes supplémentaires ont été testées pour le Covid-19 en 24 heures, a déclaré le ministère, portant à 88.621 le total de celles infectées par la maladie depuis le début de l’épidémie.
Un marin du porte-avions américains USS Theodore Roosevelt est mort du coronavirus, a annoncé l’US Navy.
Le marin, dont ni l’identité ni l’âge n’ont été divulgués, avait été trouvé inconscient vendredi matin lors d’un contrôle médical quotidien dans les installations mises à disposition de l’équipage. Il avait été transféré dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital de Guam, dans le Pacifique, où le navire contaminé par le coronavirus a été partiellement évacué.
Dans une lettre au président de la République, Olivier Faure demande un “état d’urgence sociale”.
Le patron du PS demande à Macron d’aider les foyers les plus démunis
Alors que le bilan quotidien de morts en Espagne continue de baisser, les autorités assoupissent les restrictions. Pendant deux semaines, le pays était quasiment à l’arrêt, suivant des règles de confinement parmi les plus strictes au monde. A présent, le pays se dirige vers la fin de son hibernation.
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En détails,l’Académie Leopoldina recommande plusieurs pistes pour un déconfinement. A commencer par la réouverture “aussi vite que possible” des établissements scolaires fermés pour la plupart depuis le 16 mars. Mais aussi un retour à la normale pour les magasins, les restaurants et les administrations, à condition cependant que les “gestes barrières”, notamment le lavage régulier des mains et le respect de la distanciation sociale, soient scrupuleusement respectés.
Le président de l’Académie Leopoldina, Gerald Haug, a néanmoins averti que cet assouplissement ne pourrait avoir lieu qu’accompagné de certaines obligations. “Chaque citoyen devra à l’avenir avoir sur lui ce type de protection de la bouche et du nez et le porter à chaque fois que les règles de distanciation sociale ne pourront pas être respectées”, a-t-il affirmé dans Der Spiegel. “Nous devons à tout prix éviter une deuxième vague d’infections.”
Enfin, ce rapport préconise aussi la reprise “peu à peu” des manifestations culturelles ou sportives.
Avec une mortalité encore inférieure à ses voisins, l’Allemagne dévoile une partie de sa “feuille de route” pour organiser le déconfinement. Dans ses recommandations, l’Académie nationale des Sciences Leopoldina a prôné un retour “par étapes” à la normale à la condition que les chiffres des nouvelles contaminations “se stabilisent à un bas niveau” et si “les mesures d’hygiène sont maintenues”.
C’est sur la base de ces conclusions qu’Angela Merkel va décider mercredi, avec les chefs des 16 Etats régionaux, de la suite des mesures de confinement lancées à la mi-mars et prévues en l’état jusqu’au 19 avril.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, alors que les vacances de Pâques marquent habituellement le démarrage de la saison estivale, cette année les plages sont vides et les campings déserts. Les professionnels du tourisme – qui représente 150 000 emplois et 20 milliards d’euros de recette par an – commencent à s’inquiéter.
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La Banque asiatique de développement a annoncé ce lundi qu’elle allait mettre en place un programme de 20 milliards de dollars à destination de ses pays membres en développement afin de les aider à surmonter l’impact économique de la pandémie de nouveau coronavirus. L’Afghanistan, la Birmanie, l’Inde et la Chine pourront notamment bénéficier de ces prêts afin de combler les déficits budgétaires des Etats et d’aider le secteur privé.
Nous savons aussi qu’à nos frontières, une hécatombe a lieu en Italie (plus de 18.000 morts), en Espagne (plus de 15.000), et c’est désormais aux Etats-Unis que le virus fait des ravages. D’une quinzaine de morts il y a quinze jours, on en compte aujourd’hui plus de 16.000.
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