EN DIRECT – À Cergy, Emmanuel Macron promet “un Premier ministre avec la fibre sociale” – BFMTV

En conférence de presse, le secrétaire national d’EELV Julien Bayou s’est interrogé ce mercredi après-midi sur les discussions en cours pour trouver un accord avec La France insoumise (LFI).

“On se demande s’il y a la volonté d’aller chercher cette majorité alternative”, s’est interrogé l’écologiste.

“Veulent-ils vraiment gagner? Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, est-ce qu’ils le veulent vraiment?”, a-t-il ajouté.

Alors que la France insoumise a entamé des négociations formelles avec le Parti socialiste ce matin, l’ambiance se tend avec les écologistes.

“Nous croyons et souhaitons qu’il est encore possible de trouver un accord”, a déclaré Julien Bayou lors d’une conférence de presse cette après-midi.

Les insoumis n’ont guère apprécié les propos de Yannick Jadot hier sur France inter. L’ex-candidat écolo avait estimé qu’un accord derrière Jean-Luc Mélenchon en chef “ne marcherait pas”, et s’est opposé à la “désobéissance civile aux traités de l’UE”.

L’ancien ministre Bernard Pons est décédé ce mercredi à l’âge de 95 ans.

Ce proche de Jacques Chirac a été l’un des artisans de la création du RPR. Il a été député pendant plusieurs décennies puis ministre des Départements et des Territoires d’Outre-mer en 1986 avant d’être nommé au Ministère de l’Equipement et du Logement en 1995.

“La disparition de Bernard Pons marque la fin d’une époque”, a twitté l’ancien président Nicolas Sarkozy.

Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé “Refondation Républicaine”, fidèle “aux objectifs définis par Emmanuel Macron”, pour tenter de “jouer un rôle d’orientation” au sein “d’une majorité présidentielle ouverte et plurielle”.

“Nous avons choisi de donner à Emmanuel Macron toute sa chance de poursuivre son entreprise, qui avait commencé par la mise en turbulence du système en 2017 par un véritable redressement de la France et de la République”, a affirmé Jean-Pierre Chevènement, 83 ans, qui fut ministre de l’Éducation nationale puis de la Défense sous François Mitterrand, et ministre de l’Intérieur du gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin dans les années 90.

Ce nouveau courant, aux idées souverainistes, vise “un redressement de la France, appuyé sur la reconquête de l’indépendance en tous domaines et sur la relance du nucléaire” et entend investir une “petite de dizaine de candidats” aux prochaines élections législatives.

“Nous ne présenterons pas de candidat face à Marine Le Pen, Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan”, a écrit Éric Zemmour ce mercredi sur Twitter.

“L’union nationale en actes”, ajoute l’ex-candidat d’extrême droite à la présidentielle.

“J’ai toujours prôné l’union. Aujourd’hui, elle est plus que jamais nécessaire pour ne pas donner les pleins pouvoirs à Macron et Mélenchon”, a réagi Éric Zemmour auprès de BFMTV.

“Si vous m’interrogez sur EELV, c’est vrai qu’on a un certain nombre de difficultés dans les discussions, on ne va pas le cacher, parce que justement on a l’impression d’assister parfois davantage à une sorte de Congrès d’EELV plutôt qu’à la formation d’une majorité pour gouverner ce pays. En fonction des personnes avec qui on parle, sur les points programmatiques comme sur les candidatures, on voit bien que tout le monde ne dit pas la même chose et que parfois on sent qu’il y a des règlements de compte entre eux. C’est leur question, ça ne peut pas être la nôtre”, a déclaré l’insoumis Manuel Bompard à l’issue de la réunion entre LFI et le PS en vue des législatives.

À l’issue de la réunion avec les socialistes, le député européen de La France insoumise Manuel Bompard a estimé qu'”il n’y avait pas de points de discussions qui paraissaient insurmontables”.

“Ce que l’on a observé, c’est qu’il y a clairement une volonté d’afficher une rupture avec le bilan qu’a été celui de François Hollande. On nous a dit qu’il n’y avait pas de difficulté à s’engager sur la loi El-Khomri, qu’il n’y avait pas de difficulté à s’engager sur la VIe République, sur le blocage des prix…. De telle sorte qu’honnêtement, on n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a 2 ou 3 ans”, a déclaré Manuel Bompard.

“Il reste des sujets à aborder. En tout cas, on a observé qu’il n’y avait pas de points de discussions qui paraissaient insurmontables, que ce soit sur la retraite, la question européenne. On attend maintenant de la part du PS une déclaration publique qui permette d’acter ces points de convergence sur le fond”, a poursuivi l’insoumis.

“Dans l’échange, un certain nombre de personnes autour de la table nous ont dit très clairement que la stratégie d’Anne Hidalgo – qui voyait Jean-Luc Mélenchon comme un adversaire pendant la présidentielle – n’était pas la leur. Qu’ils ne se retrouvaient pas dans cette stratégie & ils ont clarifié précisément ce point-là. À partir de ce moment-là, ça nous semble de nature à pouvoir discuter”, a aussi indiqué Manuel Bompard.

Alors qu’une première réunion entre La France insoumise et le Parti socialiste s’est tenue ce mercredi matin en vue des législatives, “nous avons eu une discussion constructive”, a indiqué le porte parole du PS Pierre Jouvet à l’issue de la rencontre.

“Il y a des convergences possibles et fortes pour proposer un programme partagé aux Français”, a-t-il ajouté.

La réunion a duré près de trois heures.

Interrogé sur son futur Premier ministre à la fin de son bain de foule sur le marché de Cergy, Macron, sans en dire plus, a expliqué vouloir quelqu’un d'”attaché sur la question sociale, environnementale et productive.”

De quoi continuer à alimenter les rumeurs et faire circuler les noms.

“Je suis le dépositaire de ces colères (…) Je veux que tout le monde travaille ensemble pour qu’on trouve des solutions”, a déclaré Emmanuel Macron après avoir affirmé: “la jeunesse de France, elle se trouve aussi ici”.

Le président s’est dit très touché par l’accueil très animé et enthousiaste qui lui est réservé dans ce quartier très populaire de Cergy.

Dans les halles fermées du marché, Emmanuel Macron a échangé avec les journalistes. Il se trouve actuellement dans le quartier le plus pauvre de la ville, comme lui rappelle le maire socialiste, Jean-Paul Jeandon.

“Ici, je veux apporter un message de respect et de considération pour les premières heures de mon quinquennat”. “Il faut donner plus de moyens à l’école et aux enseignants, il faut s’occuper de la santé, la moitié des mamans ici m’ont parlé de ça et la troisième chose c’est le travail.”

Dans la foule, un projectile a visé Emmanuel Macron. Selon nos images, il s’agirait d’un jet de tomate. Quelqu’un dans la foule a voulu s’en prendre au chef de l’État. Le service de sécurité a alors ouvert un parapluie pour protéger le président. “Projectile!” peut-on entendre crié dans l’entourage du président.

Pendant quelques minutes la déambulation a été interrompue.

Sur ce marché St Christophe à Cergy-Pontoise, ce déplacement ne ressemble pas à ceux des semaines précédentes. Très animée, très bousculée, la foule le presse et l’acclame majoritairement. Macron déambule et suscite l’émotion comme une star.

À Cergy, Emmanuel Macron échange peu avec les habitants sur le fond, mais il a embrassé une petite fille qu’il a tenue dans ses bras quelques minutes, il sert des mains et fait des seflies. Autour de lui la foule est très très animée et compacte et son service de sécurit en sueur.

Le chef de l’État déambule difficilement au milieu des étals du marché de Cergy.

“Je vais continuer à aller sur le terrain, à agir et à rencontrer les Français”. À Cergy, le chef de l’État s’offre un bain de foule au milieu des “Macron! Président!”

Un déplacement aux allures de campagne dans une ville très jeune qui souffre de nombreux problèmes économico-sociaux, à l’aune des législatives.

Alors que les négociations en vue des législatives entre EELV et LFI sont compliquées, Julien Bayou met en garde.

“Il faut une coalition. Les écologistes sont à moins de 5%, LFI est à 22%. Mais pour la troisième fois, LFI échoue. Donc si c’est la même offre politique, elle échouera à nouveau. Séparés, on ne pèse pas”, assure le numéro 1 du parti écologiste ce matin sur France info.

“On ne veut pas le plus petit dénominateur commun, le filet tiède. On partage le même constat sur la retraite à 65 ans. C’est injuste.On a demandé à LFI son chiffrage pour revenir à 60 ans et ça demandera des efforts qu’on ne pourra pas faire ailleurs, dans la transition écologique par exemple”, juge encore le député européen.

Après la révélation de conversations sur Whatsapp dans lesquelles Julien Bayou a accusé Yannick Jadot d’avoir voulu “singer Emmanuel Macron”, le numéro 1 d’EELV se justifie.

“C’est un échec collectif (…). Mon rôle, c’est d’être lucide et intransigeant, on doit en tirer le bilan. On dit que la présidentielle n’est pas une élection pour les écologistes mais elle doit le devenir. On ne peut pas se permettre de perdre du temps”, juge l’écologiste ce matin sur France info.

Yannick Jadot a récolté 4,6% des voix au premier tour de la présidentielle.

Nadine Morano n’est pas tendre avec Valérie Pécresse et son piteux score à la présidentielle (4,95%).

“Je ne vais pas dire que ce résultat est une gloire. C’est une claque, une défaite magistrale. Ça doit nous remettre en cause dans notre méthode de désignation. Plus de primaire, ni ouverte, ni fermée. C’est fini”, assure l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy ce matin sur LCI.

Alors que Christian Jacob a promis “un groupe indépendant” à l’Assemblée nationale lors de la prochaine mandature, Jean-François Copé fait entendre un autre son de cloche.

“Si ce n’est un accord, il nous faut au moins un pacte”, assure le maire LR de Meaux ce matin sur Public Sénat.

“Vous avez deux thèses qui s’opposent: ceux qui font le calcul qu’on ne doit discuter de rien avec En marche et qui font le calcul qu’en 2027, il faut qu’on soit une alternance.Et d’autres qui ont pris un peu de recul et qui pensent que les choses doivent être faites pour les Français”, avance encore l’ancien ministre de Jacques Chirac.

Emmanuel Macron se rendra ce mercredi dans un quartier populaire de Cergy, dans le Val-d’Oise, pour rencontrer des habitants, des commerçants et de jeunes entrepreneurs, trois jours après sa réélection, a indiqué l’Élysée.

Le président, qui n’a pas encore débuté son second mandat, est attendu en fin de matinée sur la place du marché de Saint-Christophe, quartier de Cergy, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Paris.

“Ce déplacement illustre la volonté qui est celle du président de la République depuis 2017 d’aller sur le terrain, au contact des Françaises et des Français, d’échanger avec eux, à l’écoute de leurs préoccupations, de leurs attentes et de leurs besoins”, a expliqué la présidence.

Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc sera l’invité ce mardi d’Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Dans les autres matinales politiques:

– 7h30, Public Sénat: Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine, vice-président du Sénat

– 7h40, France 2: Clémentine Autain, députée LFI de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis

– 8h00, Public Sénat: Jean-François Copé, maire LR de Meaux

– 8h15, Sud Radio: Pierre Jouvet, porte-parole du PS et maire de Saint-Vallier

– 8h19, France Inter: Karima Delli, députée européenne EELV, présidente de la commission des transports et du tourisme

– 8h30, France Info: Julien Bayou, secrétaire national Europe Écologie Les Verts

– 8h30, LCI: Nadine Morano, eurodéputée Les Républicains

“Les premières discussions avec EELV, le PCF et le NPA, engageant un travail significatif. Nous souhaitons vivement qu’elles aboutissent”, déclare ce mardi soir l’intergroupe parlementaire de La France insoumise.

“Depuis quelques heures, les discussions avec EELV se heurtent à des difficultés. Elles sont liées aux divisions et divergences au sein même de cette organisation. Nous les respectons. Mais ce n’est pas le sujet pour nous de trancher des débats internes de congrès. Il faut avancer”, écrivent les parlementaires insoumis.

Jean-Luc Mélenchon se rêve Premier ministre et la France insoumise espère monter un “intergroupe” à l’Assemblée nationale avec ses partenaires de gauche à l’issue des législatives. Mais si les réunions et les discussions s’enchaînent, les points d’achoppement sont encore nombreux entre les formations, d’après les confidences que nous avons recueillies auprès des participants.

>> Tous les détails dans cet article

Pour pouvoir voter aux élections législatives, les Français de l’Hexagone ont jusqu’au mercredi 4 mai pour s’inscrire en ligne sur les listes électorales. Mais la date limite pour les Français de l’étranger est ce mercredi.

>> Comment s’inscrire sur les listes électorales? On vous explique dans cet article

Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, va proclamer ce mercredi à 17h30 les résultats de l’élection présidentielle, rendant officielle la réélection d’Emmanuel Macron.

Ces résultats pourraient différer légèrement de ceux annoncés au lendemain du vote. Au premier tour, 10.216 suffrages avaient été annulés en raison d’irrégularités constatées dans les bureaux de vote.

>> Notre article pour savoir le calendrier qui attend Emmanuel Macron dans les prochaines semaines

Horizons, le parti d’Édouard Philippe, se dit “surpris” de ne pas avoir davantage de “discussions” avec ses partenaires de la majorité en vue des législatives des 12 et 19 juin, ont déploré certains de ses cadres, à l’issue d’un bureau politique.

“La discussion avec les partenaires de la majorité, que nous avons sollicitée, n’a pas eu lieu. Nous en sommes surpris. Et nous attendons qu’elle ait lieu”, a fait savoir un membre d’Horizons.

Alors que devrait bientôt être dévoilée une première salve d’investitures de la majorité, un autre cadre souligne que “le dispositif n’est pas calé, pas tranché” entre alliés. Et que s’il y a eu “des échanges préparatoires” avant le premier tour de la présidentielle, Horizons est depuis “dans l’attente que ça reprenne”, quand bien même se mènent en parallèle “des discussions entre La République en marche et le MoDem”.

>> Notre article complet

Au parti à la rose, quelques pétales s’en vont. Alors que les tractations entre La France insoumise et le Parti socialiste pour les législatives vont commencer ce mercredi, certains élus socialistes font savoir leur désaccord avec cette initiative.

Laurent Azoulai et Boris Venon, deux membres du PS, ont annoncé démissionner de leurs postes au sein du parti, se disant opposés à toute discussion avec La France insoumise en vue des élections législatives.

>> On vous raconte ces deux départs ici

“Partez!” a lancé ce mardi soir, lors d’un Bureau national, le Premier secrétaire Olivier Faure à ses opposants.

“Si vous pensez que le PS est mort, qu’il n’y a plus rien à faire, que vous n’appartenez plus à la gauche, alors partez! Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera”, a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.

>> Retrouvez notre article complet ici

Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique de ce 27 avril 2022.