En 2022, les priorités des entreprises seront centrées sur l’écologie et la rétention des talents

En 2022, les priorités des entreprises seront centrées sur l’écologie et la rétention des talents

Malgré les nombreux défis apparus en 2021 sous l’effet de la pandémie sur les entreprises, la nouvelle année s’annonce bien différente. Malgré l’impact de la crise sanitaire encore bien prégnant, les entreprises regardent vers l’avenir et jettent désormais les bases d’une croissance sereine dans cette « nouvelle norme ». Quelles sont les priorités sur lesquelles elles se pencheront l’année prochaine ?

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En 2022, les entreprises pourraient se retrouver paralysées par la perte de leurs meilleurs talents

Si cet été les États-Unis ont été touchés par la « Grande Démission », les entreprises européennes connaissent à leur tour un flot de démissions. Cette tendance pourrait notamment perdurer en France jusqu’à l’année prochaine, dans un contexte où les employés font volontairement le point sur leurs préférences en matière de lieu de travail, redéfinissant ainsi leurs priorités.

Le marché du travail est marqué à la fois par une forte compétitivité et une pénurie de compétences et de talents. À cette réalité s’ajoute l’arrivée de nouvelles méthodes de travail qui font suite à la pandémie, permettant aux employés de changer fréquemment d’entreprise. Ce constat concerne principalement la nouvelle génération d’employés qui cherche à dynamiser leur mode de travail. Le risque pour les entreprises est alors de perdre leurs meilleurs talents si elles ne proposent pas une telle offre.

Les entreprises adoptent un nouvel état d’esprit: “investir pour croître”

Depuis la pandémie, les chefs d’entreprises ont changé leur vision au sujet des dépenses informatiques. Lors de ces 18 à 24 derniers mois, le PDG, qui cherchait à favoriser la croissance, est entré dans une lutte de pouvoir avec le directeur financier, davantage dans une perspective de repli. 

C’est finalement le directeur financier qui a eu le dernier mot dans la majorité des entreprises. Cependant, il n’est plus question de faire marche arrière : aujourd’hui, le pouvoir est plus finement réparti entre les deux, et le PDG regagne du terrain.

L’environnement commercial se fait plus positif et un peu plus prévisible que par le passé. Les entreprises prennent alors davantage de risques calculés, incitant les PDG et les directeurs financiers à se pencher sur la croissance, chacun à leur façon. En 2022, les entreprises vont devoir préserver la valeur globale de leur marque, tout en investissant dans de nouveaux modes de distribution de leurs produits ou services. 

En conséquence, une croissance exponentielle devrait impacter les secteurs suivants : produits as-a-Service, services gérés, abonnements et cloud. En effet, dans l’optique de se centrer entièrement sur l’optimisation de la marque et de ses produits, les entreprises cherchent à collaborer avec des spécialistes de la “plomberie informatique”. Les entreprises souhaitent désormais que les hébergeurs et les intégrateurs prennent le relais afin de ne plus être dépendant d’un cloud privé géré par les employés eux-mêmes.

Cela permettra de rassurer à la fois les PDG, puisqu’ils atteindront la trajectoire de croissance désirée, mais aussi les directeurs financiers, ces derniers n’ayant alors plus les mêmes implications économiques. Au fur et à mesure, les marques traversent le gouffre séparant l’ancien et le nouveau monde, en essayant d’assurer l’intégration de modèles d’abonnement et d’approvisionnement.

Résolution et compétences en informatiques seront les maitres-mots des PDG pour 2022

La pandémie va impacter les décisions prises par les PDG, qui deviendront plus autoritaires, et ce pour tous les secteurs. 

En ce moment, pour toute entreprise, le risque de commettre des erreurs est vraiment préjudiciable. C’est pourquoi il est nécessaire que les dirigeants soient audacieux afin que les entreprises surmontent cette période difficile et en ressortent plus fortes que jamais. Pour assurer l’efficacité de ces décisions, les PDG doivent développer une connaissance plus vaste et détaillée de leur entreprise. 

Ils doivent également avoir connaissance des données disponibles et de la manière dont ils peuvent les gérer, puisque ces dernières doivent figurer en tant qu’actif du bilan. De ce fait, les PDG devront être beaucoup plus compétents en informatique.  

Pour ce faire, une collaboration étroite entre les PDG et les CTO/CDO est nécessaire pour permettre la bonne saisie et compréhension de la valeur des technologies et des données. Les domaines tels que les conteneurs et Kubernetes sont particulièrement concernés puisqu’ils donneront la possibilité aux entreprises d’adopter totalement l’automatisation, la mobilité et l’agilité, et d’apporter du dynamisme dans le  déplacement de leurs données.

Les conséquences sur les entreprises non conformes aux réglementations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) seront graves

A l’échelle de l’entreprise, une prise de conscience écologique est également nécessaire. Elle se caractérise par la réduction de la consommation d’énergie et de son empreinte carbone. Désormais, il n’est plus question que les entreprises se concentrent sur leur réussite fondée uniquement sur la mesure des entrées et des sorties d’argent. 

Une évaluation sur la base de leur engagement envers les réglementations ESG sera réalisée dès 2022. Les entreprises devront alors intégrer ces réglementations à leur bilan en indiquant la quantité de carbone produite et si elles arrivent à la compenser suffisamment. Pour gagner en efficacité, une exploration des données des entreprises est primordiale pour l’identification des schémas et tendances, leur permettant alors de relever les problèmes les plus importants et de commencer à chercher une solution adaptée. 

Cependant, paradoxalement, ce sont souvent les datacenters et les infrastructures traditionnelles pour l’hébergement et l’analyse des données qui permettent de tirer profit des données. Or, les réglementations ESG sont très peu respectées par ces outils. D’après diverses estimations, 2 % de la consommation mondiale d’énergie serait liée aux datacenters, ce qui correspond pratiquement à la consommation de l’industrie aéronautique. 

Les datacenters durables et les technologies plus économes en énergie, comme le stockage flash, attirent de plus en plus de marques. Cette tendance va d’ailleurs s’accélérer. Il ne faut pas négliger les changements en apparence mineurs puisqu’ils peuvent impacter considérablement les engagements concernant l’ESG. Cela peut passer notamment par le changement d’un stockage sur disque rotatif à un stockage flash moderne. L’année 2022 s’annonce comme le premier coup d’arrêt à l’ensemble des technologies qui se révèlent inefficaces sur le plan énergétique.

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