Covid-19 : « pas loin » de 300 000 cas en 24 heures, annonce Olivier Véran – Sud Ouest
Par Sudouest.fr avec AFP
Près de 300 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Oliver Véran, dans un contexte toujours marqué par la flambée du variant Omicron.
« Aujourd’hui, Santé publique France risque d’annoncer pas loin de 300 000 contaminations sur 24 heures », un niveau probablement record, a déclaré M. Véran à l’Assemblée nationale.. Même si le ministre n’a pas donné le chiffre précis, ce sera sans doute un record de contaminations quotidiennes. Le dernier en date remonte à fin décembre, avec un peu plus de 230 000 nouveaux cas en une journée.
Ces chiffres témoignent de l’ampleur de la vague actuelle de l’épidémie. Celle-ci dure depuis l’automne et a été relancée fin 2021 par l’arrivée du variant Omicron, considérablement plus contagieux que ses prédécesseurs même si sa sévérité semble limitée.
Les effets sur l’hôpital, encore très incertains à moyen terme, se font déjà sentir, avec plus de 2 000 admissions en une journée, selon de précédents chiffres donnés lundi par Santé publique France.
Progression explosive
La hausse des cas recensés s’explique en partie par un nombre sans précédents de tests : huit millions la semaine dernière, selon M. Véran, qui évoque à la fois les tests PCR et les tests « antigéniques », moins précis mais plus rapides.
Cependant, la poussée épidémique est bien réelle comme en témoigne le bond du « taux de positivité », soit la proportion de cas chez les seules personnes testées. Il dépasse désormais 15 %, proche de ses records de l’automne 2020.
Si le nombre de contaminations donne le « vertige », comme l’a redit M. Véran, il a insisté sur la protection conférée par la vaccination, qui reste largement efficace contre les formes graves de Covid-19 à défaut de l’être contre l’infection à Omicron.
« Pour un malade vacciné avec rappel en réanimation, il y a 20 malades non-vaccinés dans nos réanimations. », a poursuivi le ministre, en défendant le passe sanitaire instauré par le gouvernement, auquel doit succéder un passe vaccinal.
Le gouvernement comptait faire adopter à l’Assemblée lundi soir ce nouveau passe mais le vote a été retardé par plusieurs groupes d’opposition qui ont obtenu la suspension des débats.
