Covid-19 : Netflix lève le pied à la demande de Bruxelles, pas Disney

Covid-19 : Netflix lève le pied à la demande de Bruxelles, pas Disney

Le pressing de l’Union européenne, en pourparlers avec Netflix et d’autres plateformes de streaming depuis quelques jours, aura finalement payé. Après un second entretien entre son le patron de la plateforme de vidéo à la demande Reed Hastings et le commissaire européen chargé du marché intérieur Thierry Breton, le géant du streaming a en effet accepté de réduire son débit pendant 30 jours, en Europe, tout en gardant la haute définition pour les abonnés qui ont choisi cette option.

Il s’agit d’une véritable victoire pour Bruxelles, qui militait depuis plusieurs jours pour pousser les plateformes du numériques, au premier rang desquelles Netflix, à dégrader leur service pour ne pas faire surchauffer les réseaux suite à la période de confinement que nous vivons actuellement et qui provoque une surconsommation de contenus sur la Toile.

La pandémie de Covid-19 qui sévit en ce moment a en effet contraint des millions de personnes à travailler à domicile. Alors que les écoles et les collèges ferment et mettent leurs activités en ligne, l’Union européenne s’inquiète de la pression que tout cela fait peser sur l’Internet dans son ensemble. Comme l’a fait savoir Netflix, cette décision devrait permettre de réduire de 25% le trafic sur les réseaux d’un grand nombre d’opérateurs à travers le Vieux Continent.

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Disney+ ne retarde pas son lancement

« Les plateformes de streaming, les opérateurs de télécommunications et les utilisateurs, nous avons tous la responsabilité commune de prendre des mesures pour assurer le bon fonctionnement de l’Internet pendant la lutte contre la propagation du virus », indiquait quelques heures plus tôt le Commissaire européen dans un communiqué, mettant de ce fait la pression sur les géants du numérique.

Comme le rappelle l’Arcep, le gendarme français des télécoms, l’utilisation de Netflix pèse pour en temps normal pour 25 % de la bande-passante des opérateurs français, une proportion qui s’est accrue ces derniers jours, sous l’effet du confinement imposé aux Français.

La décision de Netflix arrive donc à point nommé pour les opérateurs, qui devront faire face la semaine prochaine à une nouvelle “menace” pour leurs réseaux : celle de Disney+, la plateforme de vidéo à la demande du géant américain, qui a confirmé son lancement le 24 mars prochain dans l’hexagone, malgré les suppliques du gouvernement l’enjoignant à retarder celui-ci de quelques semaines.

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