Climat : Gabriel Attal “souhaite” que le référendum sur la Constitution ait lieu et accuse le Sénat – franceinfo

Les informations du “Journal du dimanche” qui révélaient que le chef de l’Etat pourrait abandonner l’idée du référendum pour inscrire la protection du climat dans la Constitution a suscité de vives réactions et a poussé l’Elysée à démentir.
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France Télévisions

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Le gouvernement persiste et signe. La publication d’un article dans Le Journal du dimanche, qui affirme qu’Emmanuel Macron envisagerait d’abandonner le référendum sur le projet inscrivant la protection du climat dans la Constitution, et les vives réactions qui ont suivi, ont obligé l’exécutif à réagir. C’est d’abord l’Elysée qui a assuré à l’AFP que la modification de l’article premier de la Constitution pour y intégrer la protection du climat n’était “en rien enterrée”. Invité sur France 3, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a insisté en assurant que le gouvernement souhaite que le référendum ait lieu”. “C’est l’engagement du président de la République”, a-t-il ajouté.

Selon lui, “aujourd’hui la balle est dans le camp du Sénat”. Il remarque qu’il y a “une volonté, visiblement des sénateurs, de torpiller la proposition” de la Convention citoyenne sur le climat. Le projet de loi inspiré par la Convention grave à l’article 1er de la Constitution que la France “garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et la lutte contre le dérèglement climatique”. Or, la majorité du Sénat, de droite, rejette le terme “garantit”, qui donnerait, selon elle, à la préservation de l’environnement une forme de priorité sur les autres principes constitutionnels.

“Si les sénateurs ne votent pas cette proposition, ça veut dire qu’ils empêchent la tenue d’un référendum.”

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement

à France 3

Les sénateurs “ont adopté en commission un texte qui n’est pas celui que les citoyens avaient proposé”. “Nous, on souhaite que ce référendum ait lieu, on ne l’enterre pas du tout. Le Sénat cherche probablement à l’enterrer. Il peut encore se raviser puisque le texte va être discuté en séance publique dans les prochains jours”, a développé le porte-parole. La révision constitutionnelle n’est possible que si le texte est adopté en termes identiques par l’Assemblée et par le Sénat. La révision peut ensuite, au choix du président, être soit soumise à référendum, soit au Parlement réuni en Congrès.

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