Carburant, alimentation, énergie : qu’attendre de la loi “pouvoir d’achat” promise d’ici l’été par Emmanuel Ma – Midi Libre

Les promesses électorales d’Emmanuel Macron devraient figurer dans la future loi “pouvoir d’achat”. Ce mercredi 10 mai, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué que cette dernière sera présentée dans la foulée des législatives. 

Le chantier est prioritaire. D’autant que les prix n’en finissent plus de grimper : l’INSEE a relevé en avril un taux d’inflation de 4,8 % pour l’année écoulée.

Alors le Président Macron veut agir vite et mettre en place une loi “pouvoir d’achat” très rapidement. Comme l’explique BFMTV, des mesures anti-inflation devraient en effet être inscrites dans le projet de loi de finances rectificatif (PLFR), qui doit être voté avant l’été.

En plus du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie qui devrait être prolongé jusqu’à la fin de l’année, une nouvelle mesure devra remplacer la remise de 18 centimes sur le prix des carburants qui doit s’arrêter au 31 juillet.

Le carburant et les énergies : chantier prioritaire

Fin avril, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire estimait qu’il pouvait exister “des dispositifs plus efficaces car plus ciblés sur les personnes qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler ou qui sont des gros rouleurs.”

Assurant vouloir aider “davantage ceux qui vont faire 100-150 kilomètres par jour“, Bruno Le Maire expliquait que ce nouveau dispositif serait prêt avant l’été.

Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a égrainé les autres principales mesures que pourrait compter la future loi. Parmi elles, la réévaluation rapide des pensions de retraite et le dégel du point d’indice des fonctionnaires qui devrait être réévalué avant l’été.

Réforme complète de la fonction publique

Comme le soulignent nos confrères du Monde, le Président souhaite aller plus loin et demander au futur gouvernement de “faire une réforme complète des grilles et de l’organisation de la fonction publique”.

Le Figaro indique que Gabriel Attal a aussi promis que des chèques alimentaires seront lancés dès cet été pour aider les plus modestes à se fournir en produits alimentaires locaux, durables, voire bio.

Enfin, Gabriel Attal a confirmé que le projet de loi de finance rectificative prévoyait le renforcement de la prime “Macron“, créée en 2019 pour répondre aux revendications des “gilets jaunes”. Celle-ci permet aux employeurs de verser aux salariés gagnant moins de trois fois le Smic une prime exonérée d’impôts et de cotisations sociales. Elle était plafonnée jusqu’ici à 1 000 euros et pourrait être rehaussée jusqu’à 6 000 euros.

Combien ça coûte ? 

Des mesures qui ont un coût forcément élevé et qu’il faudra financer. Le journal Les Échos révèle par exemple que la revalorisation anticipée des pensions de retraite devrait coûter 3 milliards d’euros à l’État. Autant que le nouveau dispositif censé garantir un carburant abordable aux gros rouleurs. 

Selon le JDD, toutes ces mesures feraient exploser la dette publique qui atteindrait 113,5 % à la fin de l’année. Pour compenser ces dépenses, Capital rappelle qu’Emmanuel Macron mise essentiellement sur deux leviers : la création d’emplois et le recul de l’âge de départ à la retraite. 

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