À Prades, Jean Castex est vu comme «l’homme providentiel» – Le Figaro


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REPORTAGE – Dans la petite ville des Pyrénées-Orientales où le maire a été désigné premier ministre, les habitants parlent d’un homme de terrain, très proche des gens, au tutoiement facile et au catalan appris sur le tas.

Jean Castex, maire de Prades depuis 2008, prend un café en lisant le journal (ici en mai 2012), dans un bar du centre.
Jean Castex, maire de Prades depuis 2008, prend un café en lisant le journal (ici en mai 2012), dans un bar du centre. Georges Bartoli/Georges BARTOLI / Fedephoto

Vendredi dernier aux alentours de 17 h 30, Ahmed Bekheira reçoit un coup de téléphone. «Je t’ai envoyé un mail sur le club de rugby», lui rappelle Jean Castex à l’appareil. Trois minutes plus tard, le maire ex-LR de Prades franchit le perron de Matignon pour remplacer Édouard Philippe.

Depuis, tout le village des Pyrénées-Orientales se prête à rêver d’un maroquin. «Voilà notre nouveau ministre des Sports!» Ahmed Bekheira fend la foule du marché bondé de caméras, sourire extralarge et œil rieur. «Mes valises pour Paris sont prêtes», lance-t-il ce samedi matin, un brin hâbleur aux habitants qui l’accostent. L’adjoint aux sports de Prades n’a pas dormi de la nuit et a annulé une journée en famille à Narbonne. Son «Jean», comme tout le monde l’appelle ici, occupe désormais le fauteuil de premier ministre. Il fallait «être là».

Jean Castex à Matignon? La portion des 7000 Pradéens rencontrée n’est pas vraiment surprise. La cité conflentoise le voyait «ministrable» depuis belle lurette, tant l’homme

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