Yellow, l’application invisible qui veut démocratiser le management visuel

Yellow, l’application invisible qui veut démocratiser le management visuel

Démocratisation du travail en équipe, simplification des réunions, management visuel… ces usages se sont largement libérés depuis la pandémie. La crise sanitaire a encouragé les organisations à faire évoluer leurs méthodes de travail.

Sensorit n’a cependant pas attendu cette période pour se positionner sur ce créneau. L’entreprise, une PME, a été fondée en 2010. Son cœur de métier consistait alors à développer des solutions sur-mesure axées sur les interactions digitales disruptives. Sensorit a, par exemple, repensé la salle de créativité de Renault.

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Une transformation digitale par les méthodes plus que l’outil

L’entreprise a ainsi remplacé le tableau blanc traditionnel par une déclinaison numérique, en concevant elle-même l’écran et le logiciel associé. Baptisé “Sacre”, cet outil a par la suite été intégralement redéveloppé pour devenir Yellow un an plus tard. En 2015, Sensorit se mue ainsi en éditeur de logiciel.

En pleine pandémie de Covid, l’entreprise décline son produit en version web, afin de rendre accessibles des fonctionnalités jusqu’alors exploitables uniquement dans des salles physiques. Pas question cependant de se cantonner à un simple portage.

« Ce qui était important pour nous, c’était d’accompagner les entreprises dans leur transformation, et donc de donner la parole aux employés. Et pour que les participants s’immergent rapidement dans le produit, la simplicité de l’interface était essentielle. Ce qui compte, c’est la matière grise, et non les outils fournis », justifie Dick Lantim, le PDG de Sensorit.

La transformation digitale ne se résume pas au déploiement d’applications, insiste le dirigeant. Pour ce dernier, elle doit avant tout porter sur la manière de travailler au sein d’un collectif, et ainsi sur une plus grande autonomisation des collaborateurs.

A cette fin, Yellow cible donc trois usages principaux, avec pour chacun un périmètre fonctionnel. Le premier de ces usages : la créativité, qui englobe par exemple le brainstorming, du scrum et de l’idéation. Avec une particularité : la possibilité d’envoyer des post-it. Ceux-ci ne sont toutefois pas enregistrés dans la page, comme dans d’autres logiciels du marché.

La rupture introduite par le management visuel

« Les post-it vont dans une bibliothèque. Cela change tout. Cela permet de travailler sur des temps faibles, même si la réunion n’est pas ouverte », détaille Dick Lantim. Ce fonctionnement s’intègre ainsi aux rituels lean et scrum.

L’usage principal de Yellow, et qui couvre 80 % des clients actuels, c’est le management visuel pour différents types de réunions. Une entité de la SNCF exploite ainsi l’application et son système de post-it enrichis pour des CoDir.

Enfin, depuis 2021, l’éditeur a vu se développer un nouvel usage : la formation. Yellow permet d’adapter les présentations PowerPoint à l’ère du télétravail en y ajoutant de l’interactivité. Et pour répondre aux besoins de sécurité de ses clients grands comptes, dont des banques, Yellow peut être déployé en on-premise ou en SaaS (Software-as-a-Service).

Le management visuel reste cependant la priorité des utilisateurs. Mais pour être performante, cette méthodologie nécessite de la fluidité, et donc que « l’outil s’oublie ». A la clé : une meilleure adoption des méthodologies sous-jacentes comme le lean.

« Notre valeur ajoutée, c’est d’accélérer l’adoption d’une méthodologie, et non pas de l’outil », insiste Dick Lantim. Pour l’éditeur, le management visuel constitue une véritable rupture dans les modes de travail, et dont la Covid a contribué à accélérer l’utilisation. « Dans le management visuel, c’est l’humain qui compte, et non pas le système d’information. Plus notre outil s’oublie, mieux c’est », conclut le PDG.

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