VIDÉO – Patrick Balkany se confie à TF1-LCI : “Je pensais que j’allais mourir en prison” – LCI








VIDÉO – Patrick Balkany se confie à TF1-LCI : “Je pensais que j’allais mourir en prison” | LCI

































Politique

ENTRETIEN – Le maire LR de Levallois-Perret, Patrick Balkany, 71 ans, est sorti mercredi soir de la prison parisienne de la Santé, où il était incarcéré depuis le 13 septembre. Il se confie ce jeudi à TF1-LCI.

“J’avais 22 de tension, 40 pulsations par minute…” La voix encore plus grave que d’habitude, le débit plus lent, le ton plus posé, le visage émacié, les yeux perdus derrière des verres fumés et le corps très amaigri, Patrick Balkany a reçu les journalistes de TF1-LCI dans son fief de Giverny ce jeudi, au lendemain de sa sortie de la prison de la Santé, où il était incarcéré depuis le 13 septembre. “Aujourd’hui, je sais que je peux récupérer, je peux me soigner, je peux être dans de bonnes conditions, alors que hier, avant la décision, j’avais le sentiment que j’allais rester, et que j’allais tranquillement mourir en prison”, confie-t-il notamment.

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Pour mémoire, la cour d’appel de Paris a ordonné sa mise en liberté pour raisons de santé, lors d’une audience en urgence décidée dans la foulée de la fin de son procès en appel pour blanchiment. “Mon médecin m’a dit que j’allais mourir, insiste-t-il. Que j’avais quelque chose de rare, de très grave, souvent mortel. Ce dont je n’avais aucune idée…” L’édile des Hauts-de-Seine ajoute : “Au départ, je souffrais de douleurs dorsales. Ce sont les médicaments anti-douleurs que je prenais qui ont provoqué quelque chose à l’intestin. J’en ai souffert une nuit, on m’a conduit à l’hôpital et là le docteur m’a expliqué que si j’étais resté en prison, j’en serais ressorti dans un sac noir.” 
Même si je n’avais pas eu mes problèmes judiciaires, je sais que j’aurais passé la main. – Patrick Balkany sur TF1
Estime-t-il avoir été victime d’un acharnement judiciaire ? A l’écoute de cette question, un large sourire s’est dessiné sur son visage. Pendant sa réponse, en revanche, la mine est redevenue grave : “Disons que le traitement qui m’a été infligé était inhabituel. En première instance, pour des procès financiers, on ne met jamais quelqu’un en mandat de dépôt, même quand le parquet le demande. Surtout quand quelqu’un a 71 ans. Et il a fallu sept demandes de remise en liberté. La dernière est devenue urgente, parce que la cour d’appel s’est rendue compte que j’étais malade. Les professeurs de l’hôpital Cochin ne leur suffisaient pas. Il fallait qu’ils envoient leur expert. Son rapport a été tellement alarmant qu’ensuite, ça a pris une journée.”

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Interrogé enfin sur les élections municipales à venir, Patrick Balkany s’est fait on ne peut plus explicite : “L’élection est dans un mois. Donc on passera la main à l’équipe qui sera élue. (…) Moi, pour le moment, je me repose. Je ne vais pas m’immiscer dans une campagne qui n’est pas la mienne. J’ai trente-sept ans de mandat derrière moi. Voilà, je passe la main. Peut-être un peu plus tôt que je ne l’avais prévu, mais bien obligé de le faire. D’ailleurs quand je vois aujourd’hui mes problèmes de santé, même si je n’avais pas eu mes problèmes judiciaires, je sais que j’aurais passé la main. Je ne suis pas aujourd’hui en état de faire campagne. J’ai toujours été dynamique. Et là j’ai perdu trente kilos… Je ne suis physiquement que l’ombre de moi-même. Heureusement, la tête tourne encore. Mais les jambes ont du mal à se mouvoir.”

L’intégralité de cet entretien est à découvrir dans la vidéo en tête d’article.

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