Tesla : la conduite autonome a encore de gros ratés, cette vidéo le prouve

Dans sa dernière vidéo, le fondateur de la chaîne YouTube HyperChange s’est amusé à comparer les systèmes de conduite autonome utilisés par les robotaxis de Waymo (Google) et de Tesla. Et visiblement, le FSD (Full Self Driving) du constructeur américain n’était pas en forme ce jour-là.

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Crédits : HyperChange

Vers la mi-novembre 2023, Tesla a annoncé le déploiement imminent de la version V12 de sa technologie de conduite entièrement autonome, le fameux FSD (Full Self Driving). Pour le constructeur, il s’agit d’une étape crucial dans le développement de son système. Pour cause, cette itération doit modifier en profondeur le fonctionnement du FSD.

En effet, alors que la V11 contient plus de 300 000 lignes de code en C++ écrites par des humains, la V12 reposerait uniquement sur du code généré par l’intelligence artificielle via les milliards de données collectées par les Tesla en circulation.

A en croire Tesla, nous sommes donc dans la dernière droite avant un déploiement de la version définitive du FSD. Mais dans les faits, le logiciel est-il vraiment fiable ? Eh bien, la dernière vidéo de la chaîne YouTube HyperChange a de quoi nous faire douter. Dans cette vidéo publiée il y a 6 jours, le vidéaste Gali Russel et Omaz Qasi (gérant du fan blog Tesla Whole Mars) se livrent à une petite expérience.

Le FSD est-il fiable ? Cette vidéo prouve le contraire

L’idée ? Tester et comparer les systèmes de conduite autonomes utilisés d’une part par les robotaxis de Waymo, la filiale de Google dédiée à la conduite autonome, et d’autre part le FSD, la techno de Tesla. Pour rejoindre Omar, Gali est emprunté un véhicule autonome de Waymo. L’occasion de constater l’efficacité du robotaxi, capable de circuler sans accroc dans les rues fréquentées et vallonnées de San Francisco.

Quelques minutes plus tard, les deux compères se rejoignent et montent à bord de la Tesla Model S d’Omar pour tester le fameux FSD dans sa version V114.4. “C’est l’avantage de ce système, c’est un pur système d’intelligence artificielle, il n’y a pas de cartographie, elle conduit juste avec la vision et les caméras”, dit-il concernant la technologie de Tesla.

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Trois incidents durant le parcours

Alors qu’Omar ne tarissait pas d’éloges sur le FSD, le système lui a finalement donné tort lorsque la voiture a traversé sans réfléchir un carrefour en descente. Pourtant, on aperçoit bien dans la vidéo la présence d’un panneau Stop sur la droite de la chaussée. Normalement, la Tesla aurait dû prendre en compte cette signalisation et marquer un arrêt avant de s’engager. Première grosse frayeur donc.

Mais quelques secondes plus tard seulement, la Tesla manque de terminer sa course dans une voiture en stationnement. Omar est contraint d’attraper le volant pour éviter la collision. “Ça n’était pas bon… Merde, qu’est-ce qu’il se passe ? Ce n’est vraiment pas bon”, s’inquiète-t-il.

Malgré tout, ces deux ratés consécutifs n’entament pas la confiance de l’utilisateur dans la technologie : “Au bout du compte, on n’a pas besoin de cartographie, on n’a pas besoin de savoir où l’on est au centimètre près. On a besoin d’une très bon IA, d’une très bonne intelligence. On voit tous les capteurs en plus et tous les coûts supplémentaires pour que Waymo fonctionne…”.  

Le FSD ne remporte pas le match

Malheureusement, le FSD lui donne tort une nouvelle fois lorsque la voiture manque de finir dans l’autre voie après une sortie de virage. Ici encore, Omar est obligé de corriger la trajectoire de sa berline électrique. “Je ne sais pas ce qu’elle a aujourd’hui”, dit-il un peu gêné à son passager.

Comme vous pouvez l’imaginer, le bilan n’a pas vraiment tourné en faveur du FSD après ces trois incidents. Gali Russel a logiquement donné sa préférence au robotaxi de Waymo, arguant que la conduite autonome de la Tesla était brusque, en plus d’être dangereuse comme ils ont pu le constater. “Si je devais appeler une voiture autonome et que j’étais n’importe où à San Francisco, j’appelerais une Waymo”, assure-t-il.

Pour autant, tout n’est pas rose chez les compagnies de robotaxis comme Waymo ou Cruise. Il faut rappeler que Cruise a décidé d’arrêter l’intégralité de ses opérations aux Etats-Unis après de très nombreux incidents provoqués par ses voitures autonomes, notamment dans les rues de San Francisco.

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