«Pas candidat à ma succession» : Mélenchon ferme la porte à 2027… mais laisse une petite ouverture – Le Figaro

S’il souhaite être remplacé, l’ex-candidat de La France Insoumise a rappelé sur France 2 que «ce sont les circonstances qui font les candidatures». Manière de ne pas totalement exclure un retour…

Sur un plateau de télévision de France 2 improvisé en Guyane jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon soupire : «Parlons-en puisque ça a l’air d’obséder je ne sais combien de gens…» Le sujet en question : son éventuelle quatrième candidature à l’élection présidentielle, qui aura lieu en 2027. Si l’échéance est encore – très – lointaine, elle occupe déjà beaucoup d’esprits à gauche. Beaucoup s’interrogent notamment sur le rôle que jouera le ténor de LFI. L’Insoumis a dans un premier temps voulu être clair en affirmant : «Je ne suis pas candidat à ma succession. Qu’est-ce qu’il faut que je dise de plus?»,

«Je veux terminer mon travail intellectuel. En juin ou juillet prochain, je ferai paraître le livre La Révolution citoyenne, je veux réussir l’installation de la fondation (fondation La Boétie, sorte de cercle d’études au sein de LFI, NDLR)… Et à ce moment-là, ma foi, je pourrai dire que j’ai fait le travail», a-t-il expliqué.

«Ils sont nombreux à avoir du talent»

S’il semblait donc sur le point de définitivement fermer la porte, Jean-Luc Mélenchon a malgré tout tenu à conserver une petite ouverture. L’Insoumis a rappelé que «ce sont les circonstances qui font les candidatures», prenant son propre exemple pour la présidentielle de 2022. «Je n’ai pas été candidat trois fois par un effet de mon ambition, notamment la dernière fois, ce n’était pas le moment où j’en avais le plus envie possible», a-t-il raconté. Comprendre : si les circonstances l’y obligent de nouveau en 2027…

Malgré tout, Jean-Luc Mélenchon revendique sa volonté d’être remplacé. «Ils sont nombreux à avoir du talent, à être capable (d’être candidat). Si quelqu’un a réussi, dans l’intervalle, à se faire aimer, eh bien ça se fera tout seul, naturellement. Quel besoin d’aller encombrer la discussion avec ma personne?», a-t-il demandé.

Selon lui, le député LFI Adrien Quatennens, qu’il considère comme «un ami cher», continue de faire partie de ses potentiels successeurs, malgré sa condamnation pour violence conjugale. «Les républicains disent qu’une sanction permet au condamné de se réhabiliter», a-t-il voulu rappeler. Jean-Luc Mélenchon estime néanmoins qu’«il faudra qu’il regagne ses galons, ça c’est clair et il le sait».

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