Facebook (Meta) aimerait mettre la reconnaissance faciale dans ses lunettes, quitte à faire grincer des dents

Meta serait en trait de développer des lunettes connectées dotée d’une IA et de la reconnaissance faciale. De quoi identifier vos amis Facebook et Instagram pour vous… et surtout soulever une belle polémique. 

Meta Ray-ban

Alors que la technologie avance à une vitesse inouïe, une question vient à l’auteur de ces lignes de plus en plus souvent : faut-il forcément commercialiser tout ce qu’il est techniquement possible de faire ? Un rapport repris par nos confrères de Tech Times illustre parfaitement ce paradoxe. Meta, la maison-mère de Facebook, serait en effet en train de concevoir des lunettes dotées de l’IA et… de la reconnaissance faciale.

Cette dernière fonctionnalité, si elle franchit l’étape de la commercialisation, permettrait de scanner les personnes que l’utilisateur croise, et d’identifier leur visage – avant de le croiser avec leur profil Facebook, Instagram, voire, peut-on imaginer, leur fiche contact sur WhatsApp. Cette reconnaissance faciale serait basée sur la technologie déjà présente dans les dernières lunettes connectées de la firme, baptisée “Live AI”.

Largement discutable, la reconnaissance faciale dans des lunettes semble légalement impossible

Pour l’heure, cette fonctionnalité se garde de reconnaitre les personnes autour de soi. Mais Live AI peut déjà scanner les objets, lieux, et à peu près tout ce que l’utilisateur regarde. De quoi lui donner des informations sur demande, de façon plus rapide. D’après le rapport, Meta avait déjà caressé l’idée d’intégrer la reconnaissance faciale sur les Ray-Ban Meta, avant d’y renoncer. L’idée revient toutefois sur la table, avec une possible arrivée à l’horizon 2026. En tout cas selon le document.

Car il risque fort d’y avoir quelques problèmes en chemin. Dont celui, en Europe, du consentement. Sans parler des lois assez strictes en matière de surveillance – puisque cela s’apparente a priori à une forme de pistage illégal. Reste à savoir également quelle sera la réaction des clients de telles lunettes et de leur entourage. On se souvient par exemple des Google Glass, qui permettaient à l’utilisateur de prendre un peu trop discrètement des photos et des vidéos.

De quoi susciter la méfiance du public, en particulier aux États-Unis. On avait alors vu émerger, en parallèle, quelques nouveaux noms d’oiseaux visant les utilisateurs. Dont le mot “Glassholes” que nous nous abstiendrons de traduire.


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