Eric Zemmour traite Gilles Bouleau de «connard» à la sortie du 20 Heures de TF1 – Le Parisien

« C’était une interview d’un procureur. Devant les autres, il (Gilles Bouleau) s’efface, poliment, humblement, parfois de façon larvaire ». C’est peu dire que le polémiste dorénavant officiellement candidat à la présidence de la République, a peu apprécié son passage au 20 Heures de TF1. Il l’a fait vertement savoir au micro de BFMTV, quelques minutes après son interview. À peine déclaré, Éric Zemmour était déjà apparu tendu lors du JT de TF1 reprochant en toute fin d’entretien à Gilles Bouleau de ne pas l’avoir interrogé sur son programme.

Avec moi, il s’est révélé un procureur pugnace, de mauvaise foi, me sortant des phrases de mon livre hors de leur contexte », s’est exaspéré le candidat d’extrême droite après avoir quitté la chaîne, selon des images diffusées par CNews et BFMTV.

« Le journaliste a la liberté de ses questions, l’invité de ses réponses », a réagi TF1 : « Gilles Bouleau a mené cette interview sans complaisance ni animosité comme avec chacun de ses invités ». Après cette journée importante pour lui, Éric Zemmour est en effet retourné à son QG où il a reproché à Gilles Bouleau d’avoir « mal fait son boulot » à l’antenne de la chaîne d’information en continu. « Il y a eu maldonne, il y a eu même escroquerie intellectuelle. Il a voulu faire son malin devant ses confrères », a-t-il poursuivi. », a-t-il attaqué avec virulence.

Insulte en sortant du plateau

Mais ce n’est pas tout. Selon nos informations, en quittant le plateau du JT, alors qu’il regagnait sa loge, des témoins ont même entendu le tout nouveau candidat lâcher un « connard » sonore, manifestement à l’adresse du présentateur vedette de TF1. Trois jours après la polémique sur le doigt d’honneur, Éric Zemmour, a du mal à enfiler le costume de candidat. Ce que d’aucuns lui ont signalé par voie médiatique.

« Éric se trompe de faire ce procès à ce présentateur de télévision, qui aurait pu être beaucoup plus agressif qu’il ne l’était », a ainsi réagi de son côté sur BFMTV le maire de Béziers Robert Ménard, proche du polémiste d’extrême droite : « Éric, tu ne te souviens pas de comment on parlait à Marine Le Pen sur un certain nombre de plateaux de télévision. Tu n’es pas le seul à être bousculé ». « Le rôle des journalistes – et j’en suis victime souvent -, c’est de vous bousculer, c’est très désagréable, mais c’est comme ça », a ajouté le maire de Béziers. « Venant de lui, qui ne se gêne pas pour bousculer les autres. Je trouve que là, il se trompe de cible. »

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