EN DIRECT – Moldavie: Washington met en garde contre une “escalade des tensions” autour de la Transnistrie – BFMTV

Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’avoir mis le monde “au bord de la catastrophe” avec l’occupation militaire de la centrale nucléaire de Tchernobyl au début de l’invasion de l’Ukraine.

• L’Ukraine accuse Moscou de vouloir “déstabiliser” le territoire séparatiste de Transnistrie. Selon Kiev, les explosions qui ont touché la zone ont pour but de faire déborder la guerre en Moldavie.

• Guerre nucléaire: Washington dénonce un “discours dangereux” de la part de la Russie. Le secrétaire à la Défense et le chef d’état-major des armées américains ont dénoncé des propos irresponsables de Sergueï Lavrov sur la question.

• Le patron de l’énergie nucléaire ukrainienne assure que la situation est “stabilisée” à Tchernobyl. Selon lui, depuis le départ des Russes de la centrale, “il n’y a aucune menace nucléaire”.

Les États-Unis ont mis en garde mardi contre les tentatives d'”escalade des tensions” après une série d’explosions dans la région séparatiste moldave prorusse de Transdniestrie, frontalière de l’Ukraine.

Sans aller jusqu’à attribuer la responsabilité des explosions à Moscou, comme le fait Kiev, le porte-parole du département d’Etat Ned Price a déclaré devant la presse: “nous demeurons préoccupés face à toute tentative potentielle d’engendrer une escalade des tensions.”

À l’occasion de la visite d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, à Moscou, Vladimir Poutine s’est dit favorable “en principe” à une évacuation des civils. Celle-ci pourrait être supervisée par la Croix-Rouge et l’ONU.

D’autres discussions sur le sujet doivent encore avoir lieu entre le responsable onusien et le gouvernement russe.

Le ministre américain de la Justice Merrick Garland a déclaré mardi qu’il soutiendrait une éventuelle initiative parlementaire pour permettre que des avoirs saisis auprès d’oligarques russes aillent “directement” à l’Ukraine, déchirée par la guerre.

“La première chose que nous devons faire est de geler les avoirs”, a déclaré Merrick Garland.

“Mais nous soutiendrions un projet de loi qui permettrait à une partie de cet argent d’aller directement à l’Ukraine”, a-t-il ajouté lors d’une audition devant une commission du Sénat qui l’a interrogé sur la façon dont les autorités géraient les avoirs russes saisis.

Début avril, les parlementaires n’ont pas soutenu un projet de loi qui aurait autorisé la Maison Blanche à liquider les avoirs saisis auprès de milliardaires russes pour remettre les fonds à Kiev.

Les Pays-Bas fourniront “un nombre limité” d’obusiers blindés de type Panzerhaubitze 2000 à Kiev, a confirmé mardi le gouvernement alors que les forces russes continuent à grignoter du terrain dans l’Est de l’Ukraine.

Ces obusiers représentent l’artillerie “la plus lourde de l’armée” néerlandaise, selon le ministère de la Défense, et permet de tirer sur des cibles ennemies à 50 kilomètres.

L’Allemagne assurera pour sa part la formation de soldats ukrainiens au maniement de ces blindés. Selon l’agence de presse néerlandaises ANP, elle garantira le transport de l’artillerie, d’ici un mois.

Le groupe russe Gazprom arrêtera à partir de mercredi les livraisons du gaz à la Pologne, a indiqué mardi soir la gazier polonais PGNiG dans un communiqué.

“Le 26 avril 2022, Gazprom a informé PGNiG de son intention de suspendre complètement les livraisons dans le cadre du contrat Yamal (…) le 27 avril, a indiqué PGNiG, précisant que la Pologne était préparée à obtenir le gaz manquant d’autres sources.

Vladimir Poutine a dit à Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU en visite à Moscou, qu’il espérerait toujours un “résultat positif” dans les négociations avec l’Ukraine.

Kiev a accusé mardi Moscou de chercher à “déstabiliser” la région séparatiste moldave prorusse de Transnistrie, frontalière de l’Ukraine, après une série d’explosions qui fait craindre un débordement de la guerre voisine.

“La Russie veut déstabiliser la région de Transnistrie, ce qui suggère que la Moldavie devrait s’attendre à recevoir des ‘invités'”, a déclaré sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak, faisant référence aux soldats russes qui ont envahi l’Ukraine depuis le 24 février.

“Si l’Ukraine tombe, demain les troupes russes seront aux portes de Chisinau”, la capitale moldave, a-t-il poursuivi, appelant à “travailler en équipe” pour que Kiev “assure la sécurité stratégique de la région”.

Jean-Yves Le Drian s’est entretenu ce mardi avec Nicu Popescu, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères moldave.

Le ministre français a fait part de “sa préoccupation et de sa vigilance à l’égard des incidents survenus ces deux derniers jours en Transnistrie”, d’après un communiqué du Quai d’Orsay.

La discussion intervient en effet après une série d’explosion dans cette région séparatiste de Moldavie, soutenue par Moscou.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a estimé que Vladimir Poutine n’était “pas sérieux” dans ses intentions de négocier avec l’Ukraine.

Mark Milley, chef d’état-major des armées américaines, a critiqué les propos du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, qui avait estimé qu’un risque d’escalade nucléaire était “réel et sérieux”.

“À chaque fois qu’un dirigeant important d’une nation commence à tenter d’intimider avec l’arme nucléaire, tout le monde le prend sérieusement”, a-t-il déclaré sur CNN.

Il a par ailleurs ajouté que ce type de déclaration de la part de Moscou était “complétement irresponsable”.

Alors que Sergueï Lavrov a de nouveau fait craindre une “Troisième guerre mondiale” et un conflit nucléaire ces derniers jours, Washington appelle au calme.

“Ce discours est dangereux et ne fait pas avancer les choses. Personne ne souhaite une guerre nucléaire, une guerre où toutes les parties seraient perdantes”, a déclaré Lloyd Austin, secrétaire à la Défense américain, dans une prise de parole ce mardi.

Alors que des explosions ont eu lieu dans la région séparatiste de Transnistrie, région séparatiste moldave soutenue par Moscou, les États-Unis restent prudent alors que certains craignent un élargissement du conflit en Ukraine.

“En ce qui concerne le conflit qui s’étendrait à la Moldavie, nous souhaitons toujours connaître la cause des événements. Des analyses sont en cours, donc nous ne sommes pas réellement sûrs de ce dont il s’agit à l’heure actuelle”, a déclaré ce mardi Lloyd Austin, secrétaire à la Défense américain.

“Nous ne voulons pas que le conflit s’élargisse”, a-t-il assuré lors de sa prise de parole.

Le départ des troupes russes de la centrale nucléaire de Tchernobyl a rassuré les autorités. Après avoir fait plusieurs contrôles, les Ukrainiens assurent ainsi que “la situation s’est stabilisée.

“Il y avait un danger avec la présence des militaires russes, mais ils sont partis (…), il n’y a aucune menace nucléaire”, déclare sur BFMTV Petro Kotin, président de l’entreprise publique d’énergie nucléaire ukrainienne Energoatom.

Il a cependant annoncé que des niveaux de radiation un peu plus élevés que d’habitudes avaient été repérés dans les forêts aux alentours. Une des quatre centrales nucléaires ukrainienne est aujourd’hui toujours sous contrôle de la Russie.

Le point sur la situation à 17h :

–Les Etats-Unis sont prêts à “remuer ciel et terre” pour faire gagner l’Ukraine contre la Russie, a affirmé mardi le chef du Pentagone, lors d’une réunion avec ses homologues alliés en Allemagne. “L’Ukraine croit clairement qu’elle peut gagner et c’est aussi le cas de tout le monde ici”, a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin

-Au terme d’une rencontre avec des représentants de l’ONU, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a annoncé que la Russie était “prête à coopérer” avec les Nations unies pour “soulager” les populations civiles en Ukraine. “Notre but principal est de protéger les populations civiles. Nous sommes prêts à coopérer avec nos collègues des Nations unies pour soulager les souffrances des populations civiles”, a-t-il dit.

–Le niveau de radioactivité à la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine se situe “dans la normale”, a estimé mardi le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place. “Nous suivons tout cela de façon quotidienne”, a-t-il ajouté.

-La présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité nationale après une série d’explosions dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie qui fait craindre un débordement du conflit en Ukraine dans ce petit pays d’Europe orientale. Celle-ci a appelé au “calme” et à renforcer la sécurité de son pays.

Contrairement à ce qu’avait annoncé l’AFP dans un premier temps, le niveau de radioactivité à Tchernobyl se situe “dans la normale.” La déclaration a été faite par le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place, 36 ans exactement après la pire catastrophe de l’histoire du nucléaire civil.

Annoncée ces dernières heures par la mairie de Kiev, la démolition d’un monument historique d’époque soviétique célébrant l’amitié entre l’Ukraine et la Russie a débuté ce mardi.

Les journalistes de l’AFP à Kiev ont vu s’effondrer la tête de l’une des deux figures de cette statue, qu’une grue tentait de démonter en plein centre de Kiev.

“Huit mètres de métal de la soi-disant ‘amitié des deux peuples’ démantelé. Et ce qui est symbolique (…) la tête de l’ouvrier russe est tombée”, a déclaré sur Telegram le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont discuté mardi de la situation “humanitaire” en Ukraine, lors d’un entretien teléphonique, a indiqué le Kremlin.

Les deux dirigeants ont “évoqué en détail la situation en Ukraine dans le contexte de l’opération militaire spéciale pour défendre le Donbass et les efforts entrepris en permanence par la partie russe pour assurer la sécurité des civils, y compris l’organisation de couloirs humanitaires”, a dit la présidence russe dans un communiqué.

Le niveau de radioactivité sur la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine est “anormal”, a estimé mardi le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place, 36 ans exactement après la pire catastrophe de l’histoire du nucléaire civil.

“Le niveau de radioactivité est, je dirais, anormal”, a-t-il déclaré à des journalistes sur le site, sans donner de chiffres précis. “Les niveaux (de radioactivité) ont augmenté à certains moments quand les Russes amenaient dans la zone de l’équipement lourd et quand ils sont partis”, a-t-il ajouté, soulignant que l’AIEA suivait la situation “quotidiennement”.

Un peu plus tôt, le chef de l’AIEA avait jugé “absolument anormale” et “très, très dangereuse” l’occupation du site de Tchernobyl par l’armée russe, qui a commencé dès le début de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février et a pris fin le 31 mars.

Dans une prise de parole à contre-courant ce mardi, peu de temps après celle de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en compagnie du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, Poutine s’est félicité des médaillés russes de Pékin “malgré les sanctions qui pénalisent nos athlètes”, a-t-il dit.

Lors de la conférence de presse ce mardi entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, à Moscou, ce dernier a rappelé face aux différentes communication de la Russie:

“Il n’y a pas de soldats ukrainiens sur le territoire de la Fédération de Russie, mais il y a des soldats russes sur le territoire ukrainien”.

Contrairement à ce qu’avait relayé l’AFP dans un premier temps, le niveau de radioactivité sur la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine est “dans la normale”, a estimé mardi le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, en visite sur place.

Dans un contexte tendu, notamment après les propos de Sergueï Lavrov sur une éventuelle 3e guerre mondiale, le ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie a accusé les Etats-Unis ce mardi lors d’une conférence de presse à Moscou de vouloir d’un monde “unipolaire excluant la Russie”.

Il a également appelé à “désoccidentaliser” l’ONU.

Ce mardi à Moscou, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé des couloirs humanitaires réellement “sûrs et effectifs” à la Russie, alors même que le ministre russe des Affaires étrangères affirmait que l’opération en Ukraine avait été “lancée pour venir en aide aux civils”.

La Russie se dit prête à coopérer avec l’ONU sur les civils. L’organisation des Nations unies appelle à travailler avec les russes sur ce point.

Lors de cette conférence de presse ce mardi à Moscou entre le secrétaire général de l’ONU et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ce dernier a affirmé que les négociations se poursuivent et que Moscou est prêt à continuer en ce sens. Mais que pour le moment “il est trop tôt pour parler d’avancées”.

Le secrétaire général de l’ONU ce mardi à Moscou s’est dit préoccupé par les “différents rapports de violations du droit international” en Ukraine.

Selon Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ce mardi à Moscou, “il y a deux positions différentes sur la situation” en Ukraine. Faisant notamment référence à la propagande russe pour justifier l’invasion du pays et évoquer les massacres comme celui de Boutcha.

De son côté, Lavrov a évoqué des “non-dits” entre la Russie et l’ONU.

Au cours de sa conférence de presse à Moscou en compagnie du secrétaire général de l’ONU, Segueï Lavrov a par ailleurs affirmé que les pays alliés de l’Ukraine ont utilisé le pays de Zelensky comme terrain pour “irriter la Russie”.

Lors d’une conférence de presse à Moscou ce mardi en début d’après-midi en compagnie du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le ministre des Affaires étranère de Russie Sergueï Lavrov a affirmé que “l’opération en Ukraine a été lancée pour venir en aide aux civils”

Il a ainsi dit que “cinq convois humanitaires ont déjà été organisés avec succès dans les régions de Donetsk et Lougansk.”

L’ONU réclame des couloirs humanitaires.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a affirmé ce mardi que l’occupation de Tchernobyl par les Russes était “très, très dangereuse”. Au début de l’invasion le 24 février, la Russie a occupé durant 35 jours le site nucléaire tristement célèbre depuis l’explosion de 1986.

Plusieurs témoignages ont depuis fait état de l’amateurisme des russes sur place.

Le ministère russe de la Défense a indiqué ce mardi au travers d’un bulletin d’information partagé sur les réseaux sociaux que plusieurs centaines de soldats ukrainiens auraient été tués lors d’attaques menées dans la nuit de lundi à mardi.

En plus des “500 soldats ennemis” tués, les Russes ont également annoncé avoir visé quatre facilités militaires ukrainiennes, dont deux dépôts d’armes à Kharkiv, ainsi que 13 drones.

La commissaire européenne à l’Énergie Kadri Simson a annoncé lors d’un déplacement à Varsovie qu’un sixième paquet de sanctions à l’égard de la Russie allait être adopté par l’Union européenne “très prochainement”.

Reuters indique cependant que la date exacte d’entrée en vigueur de ce paquet n’est pour l’instant pas encore connue.

En déplacement à Moscou notamment pour rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a appelé à un cessez-le-feu “dans les plus brefs délais”.

“Ce qui nous intéresse beaucoup, c’est de trouver les moyens de créer les conditions pour un dialogue efficace, créer les conditions pour un cessez-le-feu dans les plus brefs délais”, a déclaré Antonio Guterres avant des discussions avec le chef de la diplomatie russe.

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, est ce mardi à Moscou, pour rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Cette rencontre se déroule alors que Sergueï Lavrov a estimé lundi soir que le risque d’une “troisième guerre mondiale” était réel.

Une conférence de presse doit avoir lieu plus tard dans la journée.

Deux missiles russes ont touché mardi matin la ville de Zaporijjia, faisant au moins un mort et un blessé et touchant une entreprise non précisée, selon l’administration régionale.

Zaporijjia, grand centre industriel sur le fleuve Dniepr, au sud duquel se trouve aussi la plus grande centrale nucléaire, a été ces dernières semaines le point d’accueil pour les civils ukrainiens fuyant le siège de Marioupol et d’autres villes pilonnées du Donbass.

Mais le ministère ukrainien de la Défense a affirmé mardi que la ville se prépare maintenant à une attaque des forces russes venues de la côte.

L’ONU a déclaré ce mardi qu’elle s’attendait à ce que 8,3 millions de personnes fuient l’Ukraine, contre plus de 5 millions actuellement.

Le gouvernement britannique a ouvert une enquête au sujet d’un piratage, qui selon le tabloïd Daily Mail, a permis d’accéder à l’identité de 124 recrues potentielles de l’armée britannique, possiblement au profit de la Russie, a annoncé mardi un secrétaire d’Etat.

“Ca semble une cible de renseignement très étrange, étant donné qu’elle viserait des soldats nouvellement formés”, a-t-il ajouté, “j’aurais pensé que le Kremlin aurait des cibles en matière de renseignement plus élevées que ça”, a déclaré le secrétaire d’Etat aux Forces armées James Heappey.

Cette affaire survient alors que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, qui forment l’alliance “Five Eyes”, ont averti récemment que leurs services de renseignement disposaient d’informations selon lesquelles la Russie s’apprêtait à lancer des cyberattaques massives contre les alliés de l’Ukraine.

Les Nations unies ont annoncé mardi avoir doublé leur appel d’urgence pour apporter de l’aide humanitaire en Ukraine, envahie par la Russie, portant le total à 2,25 milliards de dollars.

“Plus de 2,25 milliards de dollars sont désormais nécessaires pour répondre aux besoins en Ukraine, soit plus du double du montant demandé (1,1 milliard de dollars) lorsque nous avons lancé l’appel le 1er mars, quelques jours après le début de la guerre. L’appel a également été prolongé de trois à six mois”, a indiqué l’ONU.

La présidente moldave Maïa Sandu a fait savoir ce mardi qu’un Conseil de sécurité nationale allait être réuni, après que des explosions ont été constatées en Transnistrie, une région séparatiste prorusse située sur le territoire moldave.

Ce matin, les autorités en Transnistrie ont déclaré: “Tôt le 26 avril, deux explosions ont été entendues dans le village de Maïak”.

Les deux détonations, qui n’ont fait aucune victime, ont touché la tour radio de cette localité située à une cinquantaine de kilomètres au nord de la “capitale” de la Transdniestrie, Tiraspol, a ajouté la même source.

Deux “puissantes” antennes qui relayaient les fréquences radio russes ont été mises hors service, a affirmé le ministère, publiant des photos présentées comme montrant ces émetteurs gisant au sol.

>> Pour en savoir plus sur la situation de la Transnistrie, retrouvez notre article ici.

Ce matin sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a indiqué qu’il s’était entretenu lundi avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba.

“Le ministre a souligné dans ce nouvel échange (…) la continuité de la stratégie de la France dans le cadre du conflit ukrainien et notre détermination à poursuivre et approfondir l’appui apporté par la France à l’Ukraine” peut-on lire.

Le communiqué du Quai d’Orsay ajoute: “les deux ministres ont également évoqué les paramètres d’un renforcement des sanctions européennes à l’encontre de la Russie soutenu par la présidence française du Conseil de l’Union européenne”.

Invité de BFMTV ce mardi, Pavlo Kyrylenko, le gouverneur de l’oblast de Donetsk, est revenu sur l’avancée des forces russes dans la grande région industrielle du Donbass, qui constitue aujourd’hui l’objectif militaire principal de Moscou.

“La situation est difficile. il y a des combats, en direction de Kharkiv par exemple. Toute la région est en feu”, a-t-il indiqué sur notre antenne.

Il a également accusé Moscou de bloquer l’évacuation des civils encore présents dans la ville de Marioupol.

Pavlo Kyrylenlo, gouverneur de la région du Donetsk, a indiqué ce mardi sur BFMTV que les civils réfugiés sous l’usine Azovstal à Marioupol, dernier bastion de résistance dans cette ville portuaire, allaient être évacués.

Ne pouvant communiquer sur le nombre exact de civils réfugiés sous l’usine, il a néanmoins assuré: “c’est très difficile d’avoir ce chiffre précis car on pourra l’avoir uniquement quand nous évacuerons ces personnes. Et on va les évacuer”, a-t-il indiqué.

Il a également ajouté que les soldats russes tirent “24 heures sur 24” en direction de l’usine. Mais il l’a assuré, “les résistants ukrainiens tiennent, et Marioupol est toujours l’Ukraine”, malgré les déclarations russes allant dans le sens inverse.

Dans son dernier point d’information publié ce mardi, les services de renseignement du ministère de la Défense britannique ont mis en garde contre la possible montée en puissance de l’offensive russe sur l’Ukraine.

“Les forces russes essaient très certainement d’encercler les positions ukrainiennes fortifiées dans l’est de l’Ukraine. La ville de Kreminna est tombée, et d’importants combats ont eu lieu au sud d’Izium, alors que les forces russes essaient de gagner les villes de Soviansk et Kramatorsk depuis le nord et l’est”, indique les services de renseignement.

Puis d’ajouter: “les forces ukrainiennes se préparent à Zaporikia pour faire face à une potentielle attaque russe depuis le sud”.

L’Allemagne va autoriser la livraison à l’Ukraine de chars de type “Guepard”, a annoncé mardi une source gouvernementale, ce qui constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu’ici par Berlin dans son soutien militaire à Kiev.

Les détails et notamment le nombre de chars, spécialisés dans la défense anti-aérienne, doivent être dévoilés dans la journée par la ministre de la Défense, Christine Lambrecht, lors d’une réunion sur la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, à l’invitation de son homologue américain, selon cette source.

Le chancelier allemand Olaf Scholz est durement critiqué depuis plusieurs jours, accusé de ne pas être assez volontariste dans l’aide que son pays apporte à l’Ukraine.

Une quarantaine de pays se réunissent ce mardi en Allemagne, à l’invitation des Etats-Unis, pour renforcer la défense de l’Ukraine qui, selon le ministre américain de la Défense Lloyd Austin “peut gagner” face à la Russie, si on lui en donne les moyens.

Au moment où la Russie vise le contrôle total du sud de l’Ukraine et de la région du Donbass, cette réunion organisée sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne, est destinée à “générer des capacités supplémentaires pour les forces ukrainiennes”, a déclaré ce lundi Lloyd Austin, au retour d’une visite à Kiev.

“Ils peuvent gagner s’ils ont les bons équipements, le bon soutien”, a-t-il souligné après ce déplacement au cours duquel il a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en compagnie du secrétaire d’Etat Antony Blinken.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a assuré ce lundi que Russie va poursuivre les négociations de paix avec l’Ukraine. Pour autant, il a mis en garde contre un danger “réel” d’une Troisième guerre mondiale.

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“Tout le monde dans le monde s’accorde désormais à dire que c’est en Ukraine que se joue le destin de l’Europe, le destin de la sécurité mondiale”, déclare Volodymyr Zelensky un discours publié sur les réseaux sociaux ce lundi. Il ajoute que l’Ukraine “accélère autant que possible son mouvement vers l’Union européenne”.

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Le Royaume-Uni a annoncé ce lundi la suppression de tous les droits de douane pour les produits ukrainiens et l’interdiction d’exporter certaines technologies sensibles vers la Russie, afin d’aider Kiev à faire face à l’invasion russe.

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Et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de la guerre en Ukraine