EN DIRECT – Covid-19: le taux de positivité des tests s’élève désormais à 10.% en France – BFMTV

Le taux de positivité des tests s’élève désormais à 10.4% en France

20.339 cas de coronavirus ont été diagnostiqués ces dernières 24 heures en France, rapporte Santé Publique France dans son dernier communiqué rendu public vendredi soir, un nouveau record. Par ailleurs, 62 personnes personnes sont mortes en 24 heures et le taux de positivité des tests s’élève désormais à 10.4%.

Le gouvernement espagnol décrète l’état d’urgence sanitaire dans la région de Madrid

Confronté à une explosion du nombre des cas de coronavirus dans la région de Madrid, le gouvernement espagnol a décrété un “état d’alerte” dans la capitale et dans plusieurs villes voisines, afin de rétablir leur bouclage partiel, annulé la veille par une décision de justice.

Cet état d’alerte – qui équivaut à un état d’urgence sanitaire – est entré en vigueur avec effet immédiat et pour une durée de 15 jours, a indiqué le ministre de la Santé, Salvador Illa, à l’issue d’une réunion extraordinaire de deux heures du Conseil des ministres.

Covid-19: les nouveaux télétravailleurs plus sujets au mal de dos

Les Français forcés pour la première fois de travailler de chez eux pendant le confinement ont été plus sujets aux lombalgies, selon une enquête de Santé Publique France.

Entre le 8 juin et le 8 juillet, dans le cadre de questionnaires sur les comportements des Français face au Covid-19, Santé Publique France a interrogé 6.000 personnes sur la survenue éventuelle de lombalgies pendant le confinement ou l’aggravation d’une douleur préexistante dans le bas du dos.

Se concentrant sur les plus de 3.200 participants qui ont travaillé pendant cette période, l’organisme conclut qu’environ 10% d’entre eux ont développé une lombalgie alors qu’ils en étaient indemnes auparavant.

Allemagne: de nouvelles restrictions possibles d’ici 10 jours

L’Allemagne prendra de nouvelles mesures restrictives si le nombre des contaminations par le Covid-19, en forte hausse, ne se stabilise pas dans les dix jours, a annoncé vendredi Angela Merkel.

“Ce sont les jours et les semaines à venir qui vont décider de la position de l’Allemagne face à cette pandémie cet hiver”, a prévenu la chancelière allemand au cours d’une conférence de presse, rappelant l’importance du port du masque, du respect des distances sociales et de “la ventilation des pièces”.

Les hôpitaux lyonnais vont commencer à déprogrammer des opérations non urgentes

Les hôpitaux de Lyon et des alentours vont commencer à déprogrammer des opérations non urgentes à compter de la semaine prochaine, vient d’annoncer le directeur général de l’Agence régionale de santé Jean-Yves Grall. “Un niveau de déprogrammation de l’ordre de 25% à 30% serait utile dès à présent”, a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse tenue à la préfecture.

Cette décision fait suite au placement, la veille, de la ville en zone d’alerte maximale suite à l’accélération de la diffusion du virus du Covid-19. “Cette augmentation forte que l’on voit au niveau des contaminations va se traduire mécaniquement par une forte hausse des hospitalisations dans les dix à quinze jours”, a-t-il relevé.

“Tous les établissements, publics et privés, ont vocation à participer à cet effort”, au nom de l’équité, a ajouté le responsable. Sont concernés les établissements de la métropole lyonnaise, mais aussi ceux des villes voisines de Villefranche-sur-Saône (Rhône), de Vienne et de Bourgoin-Jallieu (Isère).

“En fonction de la dynamique de l’épisode”, il serait envisageable d’aller “jusqu’à une déprogrammation complète dans les semaines à venir si le besoin s’en faisait sentir”, selon lui.

À Toulouse, Castex évoque la “menace” qui pèse sur “la sécurité sanitaire de notre pays”

En déplacement à Toulouse (Haute-Garonne), Jean Castex a évoqué la “menace” qui pèse sur “la sécurité sanitaire de notre pays”. “Comme beaucoup de grands villes, l’agglomération de Toulouse pas épargnée par la forte reprise de l’épidémie”, a-t-il commenté. “Les chiffres dont nous disposons montre que la situation pourrait rapidement atteindre un niveau critique.”

“Nous avons pris (…) des décisions difficiles au cours des dernières semaines et nous allons continuer à le faire autant que nécessaire”, a poursuivi le Premier ministre. “Ces mesures sont indispensables pour assurer la protection de tous, en particulier des plus vulnérables et protéger nos soignants qui vont à nouveau être mis à rude épreuve.”

Et Jean Castex de conclure par un avertissement: “Elles ne seront pleinement efficaces que si l’ensemble de nos concitoyens respectent et appliquent en toutes circonstances les règles de protection.”

Lille en alerte maximale: les bars ferment pour 15 jours

A partir de samedi et pour une durée de 15 jours, les bars et salons de thé devront fermer dans la Métropole européenne de Lille a annoncé la préfecture du Nord dans un communiqué. Cette mesure fait suite au passage de la métropole lilloise en zone d’alerte maximale.

Comme dans les autres villes en zone d’alerte maximale, les restaurants vont pouvoir rester ouverts mais devront respecter un protocole sanitaire renforcé: six convives maximum par table, distance d’un mètre minimum entre deux tables… Les restaurants devront par ailleurs fermer de 0h30 à 6h du matin, précise la préfecture.

Lyon en alerte maximale: le préfet confirme la fermeture des bars dès samedi

Le préfet du Rhône a confirmé ce vendredi la fermeture des bars à Lyon, après le passage de la métropole en zone d’alerte maximale. “A compter de samedi 0h, l’ensemble des bars, cafés, salons de thé devront fermer pour une durée minimale de 15 jours”, a-t-il annoncé.

Les restaurants pourront rester ouverts, sous réserve du respect d’un protocole sanitaire renforcé. Ce protocole implique notamment la limitation du nombre de convives à 6 personnes par table. Les restaurateurs doivent aussi mettre en place un carnet de rappel.

L’édition 2020 de la course cycliste Paris-Roubaix annulée pour cause de coronavirus

Après le passage de la métropole de Lille en zone d’alerte maximale, les organisateurs du Paris-Roubaix annoncent l’annulation de l’édition 2020, prévue le 25 octobre. Le prochain rendez-vous de cette course cycliste aura lieu le 11 avril 2021.

24 établissements scolaires et 199 classes fermés, des chiffres en hausse

Quelque 199 classes et 24 établissements scolaires sont actuellement fermés en raison de cas de Covid-19, a indiqué vendredi le ministère de l’Education nationale, des chiffres en hausse. La semaine dernière, les chiffres officiels faisaient état de 290 classes et 14 établissements fermés.

Il y a trois semaines, un nouveau protocole allégé, fondé sur un avis du Haut conseil pour la santé publique (HSCP), a été mis en place dans les établissements scolaires avec l’objectif de limiter les fermetures.

Dans le détail, 21 écoles (sur 50.100) sont actuellement fermées, ainsi qu’un collège (sur 7200) et deux lycées (sur 4200). Quelque 199 classes sont en outre fermées (sur 528.400), soit 0,04% du total.

Parmi les élèves, 5279 sont des cas confirmés (sur 12,4 millions), 1276 parmi les personnels (sur un total de 1,16 million). La semaine dernière, ils étaient respectivement 4636 et 1031 cas confirmés.

La situation est “préoccupante” en Île-de-France, prévient Hirsch

Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a indiqué vendredi que le déclenchement du “plan blanc renforcé” en Île-de-France face au Covid-19 était le résultat d’une situation “préoccupante” et évoluant “rapidement”, exhortant chacun à se “discipliner” et “restreindre les contacts sociaux”.

“Le déclenchement du plan blanc, c’est la conséquence d’une situation qui évolue relativement rapidement, qui est préoccupante, qui est extrêmement compliquée pour les équipes”, a-t-il déclaré sur Europe 1.

“Et c’est le fait que nous prévoyons dans les jours qui viennent que le nombre de patients à prendre en charge, aussi bien en réanimation que dans les unités d’hospitalisation, va être de plus en plus élevé”, a ajouté le patron de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris.

Le “plan blanc renforcé”, activé jeudi par l’agence régionale de santé (ARS), permet aux établissements de santé de déprogrammer des activités pour se concentrer sur les patients atteints de Covid-19.

“Si à certains moments, un reconfinement local est nécessaire, il faudra le faire”

Interrogé sur les mesures prises par les autorités, Jean-François Delfraissy a tout d’abord estimé qu’il “faut tout faire” pour éviter un reconfinement.

“Si à certains moments c’est nécessaire, il faudra le faire. Si à certains moments, il faut prendre une décision de couvre-feu, il faudra le faire. Une fois de plus quittons notre modèle français permanent, regardons ce qui se fait ailleurs, partageons l’extrême difficulté de réponse”, tempère-t-il.

“Les mesures de restrictions sont nécessaires”, estime Delfraissy

En ce qui concerne les mesures de restriction annoncées ces dernières heures dans plusieurs villes françaises, Jean-François Delfraissy a estimé qu’elles “sont indispensables.”

“Les mesures de restriction sont indispensables. Ce qu’il faut, c’est regagner la confiance. Elles sont nécessaires sur les grandes villes pendant une période 15 jours 3 semaines. C’est un accompagnement localisé dans les grandes métropoles”, explique-t-il.

De plus, le président du Conseil scientifique a également assuré que ces dernières devraient être prises à tour de rôle.

“Ce sont des mesures transitoires pour que le virus ne circule pas trop puis on rouvre, et on ferme dans une autre ville. C’est cette stratégie-là qu’il va falloir avoir en plus des mesures de distanciations.”

Le virus encore présent “pendant un certain temps”

Le président du Conseil scientifique a souhaité prévenir les Français, estimant que ces derniers devaient s’attendre à une épîdémie qui dure dans le temps.

“Il faut que nous comprenions tous que nous sommes partis avec une vision de moyen et long terme avec ce virus. C’est-à-dire que ce n’est pas seulement septembre 2020 qui est en jeu, c’est l’ensemble de l’hiver 2020, le printemps 2021. Ça va durer”, explique-t-il.

Pour autant, Jean-François Delfraissy a également estimé que le virus devrait s’atténuer à partir du printemps prochain.

“Le virus va être encore la pendant un certain temps puis va s’atténuer. On prend acte qu’il faut que l’ensemble de notre population qu’on est rentré dans quelque chose de moyen et long terme. C’est mon rôle de l’annoncer, il faut apprendre à vivre avec cette vision. Ce virus va s’atténuer spontanément et on aura probablement des premiers candidats vaccin.”

“Nous avions raison” quant à l’évolution du virus, estime Delfraissy

Dans la suite de son entretien, le président du Conseil scientifique a estimé que les semaines à venir seront plus difficiles, après une période de répit.

“Ce mois de septembre était un mois magnifique, les gens avaient envie de vivre, le politique avait envie que la France reparte”, a-t-il commencé.

Puis, Jean-François Delfraissy a affirmé que les estimations passées du Conseil scientifique se sont montrées exactes.

“Nous étions là à dire ‘attention, nos prévisions montrent que cela va être très difficile à partir d’octobre.’ Je vois que nous avions raison. On avait donné ce signal en juillet en disant qu’en automne, il y aurait une reprise importante et que le problème sera les 20 grandes métropoles françaises. C’est un virus de ville”, a-t-il ajouté.

“C’est peu”, pour Jean-François Delfraissy “une fraction minoritaire ” a été en contact avec le Covid lors de la première vague

Invité ce vendredi matin sur les antennes de BFMTV et de RMC, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a réagit aux derniers chiffres de l’Inserm, selon lesquels seuls 4,5% des Français avaient développé en mai des anticorps contre le coronavirus.

“C’est peu. Ça veut dire que lors de la première vague, il y a eu une fraction minoritaire en contact avec le Covid. Le chiffre est plus élevé en région parisienne où on obtient 11 à 12%. L’immunité est faible, pour faire barrage au virus il faudrait atteindre 50 à 60%. C’est possible, c’est ce qui s’est passé sur le porte-avion Charles-de-Gaulle, ils ont atteint 59%”, a-t-il expliqué.

En ce qui concerne le modèle suédois, où le confinement n’a pas été fait, ce dernier se montre plus réservé.

“On va le faire, mais très lentement. Ils ont essayé, ils ont une immunité de 11 à 12%, guère plus que le modèle français. Ils ont laissé le virus circuler et le nombre de formes graves sur 100.000 habitants, la mortalité est bien plus importante qu’en France.”

Gabriel Attal: “On peut encore prendre le virus de vitesse”

Pour Gabriel Attal, “on peut encore prendre le virus de vitesse”. “L’épidémie continue de progresser, vite, très vite dans certains territoires. Pour autant, il y a un horizon dans le brouillard, car l’épidémie circule moins vite qu’elle ne circulait au printemps dernier”, a fait valoir le porte-parole du gouvernement sur France 2.

Il a salué les “efforts des Français” qui “appliquent les gestes barrières” et noté que certains territoires, comme la Nièvre et le Morbihan, redevenus départements verts après avoir été en alerte, “voient une décrue de l’épidémie”, et que certaines métropoles, comme Nice et Rennes, montrent “des signaux positifs”, même s’il est encore “très tôt pour en tirer des conséquences”.

Les démocrates veulent enquêter sur la capacité de Trump à gouverner

La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a annoncé qu’elle allait présenter ce vendredi une loi pour créer une commission afin d’enquêter sur les capacités à diriger les États-Unis de Donald Trump, convalescent du Covid-19.

“Cette loi créera la commission sur la capacité présidentielle à exercer les pouvoirs et les devoirs liés à ses fonctions”, a annoncé son bureau dans un communiqué.

Cette commission entre dans le cadre du 25e amendement de la Constitution américaine, qui prévoit que le président cède les rênes du pouvoir à son vice-président s’il n’est plus en situation de gouverner, précise-t-il.

“J’estime que les citoyens doivent connaître l’état de santé du président”, avait déclaré plus tôt Nancy Pelosi. “Il y a une question à laquelle il refuse” ainsi que la Maison Blanche “de répondre. Quand, avant qu’il n’attrape le virus et l’admette publiquement, fut son dernier test négatif” au Covid-19, avait-elle précisé.

En métropole, 4,5% des Français avaient des anticorps en mai

Encore loin des seuils de l’immunité collective: environ 4,5% de la population de France métropolitaine avaient en mai dernier des anticorps prouvant une infection passée au Covid-19, selon les premières estimations d’une enquête nationale élaborée notamment par l’Inserm.

Cette proportion “est la plus élevée à Paris (9,0 %), dans les départements de la petite couronne (9,5 %) et le Haut-Rhin (10,8%)”, endroits les plus touchés par la première vague de l’épidémie, en mars-avril.

À l’inverse, les régions où cette proportion est la plus basse sont la Bourgogne-Franche-Comté (1,5%), la Normandie (1,9%), l’Occitanie (1,9%) et la Nouvelle-Aquitaine (2%).

Convalescent, Trump veut participer à un meeting de campagne dès samedi en Floride

On n’arrête plus Donald Trump. Le président américain, qui a été hospitalisé pendant quelques jours après avoir été infecté par le coronavirus, a affirmé ce jeudi soir qu’il envisageait de participer à un meeting de campagne dès samedi, possiblement en Floride, un État-clé pour la présidentielle du 3 novembre.

“Je pense que je vais essayer de faire un meeting de campagne samedi soir, si on a assez de temps pour l’organiser, mais nous voulons avoir un meeting, probablement en Floride, samedi soir”, a dit Donald Trump sur Fox News.

Peu auparavant, son médecin avait ouvert la porte à son retour en campagne samedi, affirmant que le président avait “globalement extrêmement bien réagi au traitement” contre le Covid-19.

4 nouvelles villes en alerte maximale

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Après Aix-Marseille et Paris, Olivier Véran a annoncé ce jeudi le passage de quatre nouvelles villes en zone d’alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions sanitaires.

Pour Lille, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne, “un passage en zone d’alerte maximale a été décidé par le président de la République en conseil de défense et de sécurité nationale”. “Ce passage sera effectif à compter de samedi matin”, a précisé le ministre de la Santé.

Vous pouvez consulter la situation de votre ville et votre département sur notre carte interactive.

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