Guerre en Ukraine : une attaque nucléaire russe à Kherson ? « Pas à exclure » selon l’ambassadeur ukrainien en France – Sud Ouest

« L’armée russe subit des pertes énormes sur le champ de bataille, un bataillon chaque jour, soit 500 à 800 soldats tués ou blessés. L’offensive ukrainienne au sud les a encerclés, coupés des approvisionnements en munitions. C’est pourquoi ils ont commencé ces bombardements barbares sur nos villes », explique Vadym Omelchenko. Largement mis à mal, l’occupant russe est confronté à une résistance qu’il n’avait pas vu venir. « Voyez ces images de personnes qui sortent leur fusil pour tirer sur les drones ! Les dirigeants russes n’avaient pas mesuré cette mobilisation. »

L’admirable résistance ukrainienne laisse cependant la crainte d’une escalade dans le conflit. Comme si la Russie n’avait déjà plus rien à perdre et se sentait prête à jouer son va-tout, notamment dans la ville stratégique de Kherson.

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« Pour que les soldats russes puissent sortir de Kherson, ils doivent se servir de civils comme boucliers. Cette évacuation peut aussi donner le signal d’un nouveau plan des dirigeants russes. Nous n’excluons pas qu’ils détruisent le barrage de Kakhovka, pour inonder les territoires », détaille l’ambassadeur.

Pire encore, Vadym Omelchenko avoue « ne peut pas exclure la possibilité d’une frappe nucléaire tactique sur Kherson, au moment où les troupes ukrainiennes entreront dans la ville ».

Civils ukrainiens fuyant Kherson pour éviter de servir de boucliers à l’armée russe
Civils ukrainiens fuyant Kherson pour éviter de servir de boucliers à l’armée russe STRINGER / AFP

Le rôle des influenceurs

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