DOCUMENT TF1 – “Je suis soulagée qu’il soit mort” : la mère du fugitif soupçonné de féminicide témoigne – LCI

TÉMOIGNAGE – Dans les Alpes-Maritimes, un fugitif soupçonné de féminicide a été trouvé mort, après 48 heures de traque. Sa mère s’exprime à vif, déchirée entre la douleur de perdre son fils et le soulagement après son geste meurtrier.

“J’ai perdu un fils, j’ai perdu ma chair, j’ai perdu mes tripes, mais je suis soulagée qu’il soit mort.” Une formule choc qui décrit en quelques mots tout le déchirement d’Anne-Marie Floris. Quelques heures plus tôt, cette mère apprenait que le corps de son fils Marc a été retrouvé ce lundi 20 juillet vers 13h à Gréolières, dans les Alpes-maritimes, au terme d’une traque haletante de 48h dans les reliefs escarpés. 

Cet homme de 33 ans, “armé et dangereux” selon Guy Bouchet, le procureur adjoint de Draguignan, était recherché depuis dimanche par des policiers et forces d’élite du GIGN. Il était suspecté d’avoir tué par balle Doriane Ragon, une femme de 32 ans, devant son domicile du Plan-de-la-Tour, avec qui il “entretenait, ou avait entretenu, sur une courte période de temps, une relation avec la victime”, selon le procureur adjoint. 

Ce salarié d’une entreprise de travaux publics dans les Alpes-Maritimes s’était retranché dans une forêt proche du village, dans une zone escarpée aux nombreuses grottes, bien connue par cet enfant du village de Gréolières. 

Frappée par le deuil, Anne-Marie Floris n’en est pas moins meurtrie par le geste de son fils. Pour elle, l’issue n’en aurait pas eu être autrement. “Il a enlevé la vie, et c’est une vie avec une vie, une vie pour une vie, affirme-t-elle, d’une voix posée et déterminée. Je n’aurais pas pu concevoir que Doriane soit morte et pas lui.” 

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“Mon cœur saigne” pour la famille de la victime

Le “caractère harcelant” du suspect, selon les mots de Guy Bouchet, n’avait pas échappé à la mère de Marc Floris. En quelques semaines, elle voit son fils basculer dans l’obsession pour cette relation et adopter un comportement inquiétant. “Ça fait longtemps que je ressentais une très grosse angoisse, quelque chose qui n’allait pas, raconte-t-elle. Marc buvait, mangeait, vivait Doriane, en un laps de temps de deux mois. Je savais que c’était très fragile et en même temps peut-être dangereux.” 

En acceptant cette interview, Anne-Marie Floris veut surtout passer un message aux proches de la victime. En particulier la fille de Doriane, âgée de 11 ans et née d’une précédente union : “Mon cœur saigne pour la petite, Zoé”, glisse-t-elle, tout comme pour sa famille et son groupe d’amis, que la jeune femme “adorait”.

Une autopsie devra déterminer les circonstances de ce décès. “La piste du suicide n’est pas privilégiée mais ne doit pas être écartée”, avait commenté Guy Bouchet lors de la conférence de presse après la découverte du corps ce lundi.

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