Direct. Mort de Victorine : les premiers éléments de l’enquête – Linternaute.com

Direct. Mort de Victorine : les premiers éléments de l'enquête Depuis que le corps de Victorine Dartois a été découvert dans un ruisseau à Villefontaine, les enquêteurs tentent d’établir les circonstances du décès. Des techniciens en identification criminelle sont sur les lieux du drame avec une équipe cynophile. Les dernières infos.

L’essentiel

  • Quatre-vingts enquêteurs sont mobilisés afin d’éclaircir les circonstances de la mort de la jeune Victorine Dartois, âgée de 18 ans. Son corps a été découvert lundi 28 septembre dans le ruisseau de Turitin allant de Roche à Villefontaine, commune dont elle était originaire. La jeune femme était portée disparue depuis le samedi 26 septembre aux alentours de 19 heures, horaire de son dernier appel téléphonique. Lors de ce coup de fil, l’étudiante précisait qu’elle rentrait chez elle à pied après avoir raté son bus.
  • Une autopsie doit être faite mercredi 30 septembre pour définir les causes de la mort de Victorine, ainsi que l’heure précise du décès. La procureure de la République de Vienne Audrey Quey a déjà affirmé que “tout laisse penser qu’il ne s’agit pas d’un accident”.
  • Des prélèvements sont déjà en cours sur les habits et effets personnels de la victime afin de trouver une potentielle trace d’ADN. Les techniciens en identification criminelle ont découvert lors de leur intervention ce mardi un conteneur à poubelle enterré. Des constatations ont été effectuées sur cet objet.
  • France Télévisions a appris mardi matin que des prélèvements avaient été envoyés en urgence au laboratoire scientifique de la gendarmerie de Pontoise. Ils avaient été effectués sur les lieux de la macabre découverte.
  • Les enquêteurs ont mis en place un numéro vert au cas où une personne a des renseignements sur cette affaire : 0 800 200 142.

Les dernières infos en direct

17:52 – Un drone survole le lieu de la macabre découverte

Un drone a été déployé par les enquêteurs sur le site où le corps de Victorine a été retrouvé, selon le Dauphiné libéré, en fin d’après-midi. Ils souhaitent modéliser à la perfection la zone en survolant cet espace.

17:44 – Le téléphone de la victime, essentiel pour l’enquête

Le dernier signe de vie de Victorine était aux alentours de 19 heures samedi 26 septembre. Elle avait appelé sa famille pour la prévenir de son arrivée au domicile, situé au quartier des Fougères de Villefontaine. Le bornage de son téléphone portable est donc étudié par les enquêteurs. Cette information va permettre de connaitre tous les téléphones dans le secteur au moment des faits. Les forces de l’ordre écoutent aussi ses derniers appels téléphoniques afin de retracer la chronologie des événements. Pour étoffer cette dernière, les proches de Victorine sont également interrogés.

17:32 – Qui pourrait être l’agresseur de Victorine ?

L’avancée de l’enquête n’est pas communiquée par la gendarmerie et le parquet pour l’instant. Nous aurons certainement plus d’informations à la suite des résultats de l’autopsie qui aura lieu ce mercredi. Des hypothèses peuvent toutefois être faites sur l’identité de l’agresseur. “Toutes les pistes sont étudiées, du cercle d’amis au prédateur qui passerait dans la région” précise François Daoust, l’ancien chef de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale au micro de BFMTV. Les enquêteurs ont élargi leur champ de recherche en plus des caméras. Ils s’apprêtent à regarder si des personnes condamnées pour des violences sexuelles ont récemment été libérées de prison dans le secteur. Si c’est bien le cas, leur alibi sera vérifié par les forces de l’ordre.

17:13 – Les enquêteurs mettent tout en œuvre pour obtenir des informations

La zone de recherches des forces de l’ordre est de deux kilomètres. Elle s’étend de la gare routière où la jeune femme a manqué son deuxième bus, aux hauteurs de Villefontaine où elle résidait avec sa famille. Les enquêteurs vont de maison en maison pour relever les identités des habitants du hameau de Saint-Bonnet, ainsi que leur numéro de téléphone. Cette enquête de voisinage permet aux forces de l’ordre d’interroger les résidents : “avez-vous entendu quelque chose, avez-vous vu quelque chose ?” questionnent-ils. Cette démarche n’est pas anodine puisque des habitations longent le ruisseau où le corps de Victorine a été découvert. Les enquêteurs réquisitionnent aussi toutes les caméras de vidéosurveillance à la recherche du moindre indice. Selon le Dauphiné libéré, ces derniers visionnent les images des appareils installés dans la commune et au Village des marques. La jeune femme s’était rendu avec ses amis dans ce lieu commercial samedi après-midi. L’objectif de cette opération est de pouvoir identifier des personnes et des voitures que Victorine a croisé lors de sa journée, que ce soit au Village ou encore sur le chemin du retour de la jeune femme.

16:52 –  Les conditions météorologiques peuvent dégrader voire faire disparaitre les preuves très rapidement

C’est une course contre-la-montre pour les enquêteurs. L’ancien chef de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, François Daoust, a expliqué sur BFMTV qu’il fallait “collecter vite le maximum de traces”. Les empreintes de semelle ou de pneu repérées dans la zone de recherches ont été citées en guise d’exemple par le spécialiste. “Le dépérissement des preuves avec la météo risque de s’accélérer” ajoute t-il.

16:23 – A Villefontaine, l’émotion laisse place à la crainte

Les habitants de Villefontaine sont sous le choc suite au décès de la jeune Victorine. Des cahiers de condoléances ont été mis à la disposition des Villards par la mairie dans l’hôtel de ville, mais aussi dans le pavillon des Dartois dans le quartier des Fougères où résidait l’étudiante en BTS de 18 ans. Des messages de soutien à la famille de la victime sont couchés sur le papier. Le décès de Victorine a créé un sentiment de peur dans la commune de moins de 20 000 habitants. Une résidente de la ville a témoigné son émotion au micro de France 3 : “on a des enfants du même âge, on est du même quartier, donc on veut dire à la famille qu’on pense à eux […] C’aurait pu être nos enfants. Mes filles sont passées à quelques minutes près au même endroit”. Ce drame a aussi affecté le père d’une jeune adolescente de 17 ans qui lui a demandé “de ne plus sortir seule ou ne de pas emprunter des chemins un peu isolés”. La peur subsiste dans le voisinage. “Tout le quartier a des craintes” certifie le chef de famille.

16:06 – Perrine, la sœur de Victorine, s’est livrée sur Instagram

L’autre sœur de Victorine, Perrine, s’est exprimée par le biais de plusieurs vidéos en story sur Instagram. “On a du mal à accepter que Victorine soit partie trop tôt, à cet âge là, 18 ans c’est très très jeune” a t-elle précisé. “Je reçois tous vos messages mais je ne peux pas répondre à tout le monde, parce qu’avec ma famille nous sommes en deuil, […] c’est tout à fait normal, ce n’est pas contre vous” a t-elle ajouté. La dernière vidéo montre une photo de Victorine sur un meuble en bois, à côté de roses et d’une bougie.

15:14 – Un conteneur à poubelle enterré, un camion à ordures réquisitionné

Le Dauphiné libéré vient de dévoiler qu’un conteneur à poubelle était enterré. Les techniciens en identification criminelle qui sont sur place depuis environ une heure, en plus des enquêteurs de la Section de recherches de Grenoble, ont procédé à des constatations sur ce dernier. Un camion de l’organisme chargé du ramassage des ordures ménagères a également été réquisitionné par les enquêteurs.

14:39 – Quatre-vingts enquêteurs sont mobilisés pour élucider cette affaire

De grands moyens ont été mis en place depuis la disparition de Victorine samedi 26 septembre. En plus de l’utilisation d’un hélicoptère de Lyon, 130 gendarmes ont pris part aux opérations dont des équipes cynophiles, ainsi que des équipes de plongeurs. France 3 Auvergne-Rhône-Alpes ajoute que cette affaire mobilise quatre-vingts enquêteurs de la Section de recherches de Grenoble. Parmi ces derniers, une vingtaine d’entre eux mènent des recherches grâce aux derniers appels téléphoniques de Victorine et aux caméras de surveillance. Ils sont aussi en charge de l’audition de témoins éventuels.

12:52 – La famille de Victorine est “dévastée”

Romane Dartois, la sœur de Victorine, a publié un hommage aux alentours d’une heure du matin mardi 29 septembre. “Victorine était une jeune femme extraordinaire, une sœur plus qu’exemplaire, à l’écoute et toujours souriante” a t-elle rédigé. Son frère Rémy a changé sa photo de profil, laissant place à une bougie avec le nom de sa sœur inscrit dessus. “Je t’aime mon titi” est écrit en description. Pour l’oncle de la jeune femme qui a exprimé sa douleur sur TF1, “c’était la joie et la bonne humeur. C’était l’enchantement. C’était une petite beauté. On est dévastés”. L’une des tantes de Victorine, Patricia, a déclaré : “c’est affreux, dramatique. Victorine n’avait que 18 ans. Je ne comprends pas que l’on puisse agir de la sorte. J’espère qu’ils arrêteront celui ou ceux qui ont fait cette atrocité et qui ont brisé toute une famille.” La dame a ajouté que “Victorine restera à jamais dans [leur] cœur”.

12:38 – La mère de Maëlys a réagi au décès de l’étudiante

La petite Maëlys, âgée de huit ans, avait été enlevée puis tuée lors d’un mariage en août 2017 en Isère, le même département que celui de Victorine. La mère de la petite fille a réagi sur son profil Facebook suite à l’annonce du décès de la jeune femme de 18 ans : “quelle horreur, l’impression de revivre le drame que ma fille Maëlys a vécu il y a 3 ans, même département, même section de recherche sur l’enquête. Mes pensées vont à la famille de Victorine et à ses amis. J’espère que de nombreux témoins vont aider les enquêteurs à trouver le ou les responsables de cet acte criminel horrible”.

12:33 – Le maire de Villefontaine est “très affecté et choqué” par la mort de Victorine

Quelques heures après avoir partagé le post d’alerte de la sœur de Victorine, le maire de Villefontaine Patrick Nicole-Williams a exprimé “son soutien à sa famille et à ses proches” par le biais de sa page Facebook. “La gendarmerie et la police municipale mettent tous les moyens disponibles en œuvre pour retrouver Victorine” avait-il écrit dans le même post. Après que la procureure de la République de Vienne Audrey Quey ait annoncé que le corps de Victorine a été retrouvé, l’élu a révélé sa peine.

12:19 – La piste de l’enlèvement est envisagée par les enquêteurs

L’autopsie du corps de Victorine aura lieu mercredi selon le Dauphiné libéré. Cette étape est essentielle afin de déterminer l’heure exacte du décès de la jeune femme. Le journal régional a annoncé que les enquêteurs envisagent que l’étudiante de 18 ans ait été victime d’un enlèvement. Son corps aurait ensuite été abandonné dans le ruisseau à un horaire bien plus tardif. En plus des recherches sur le terrain, des prélèvements sont réalisés sur les vêtements et les effets personnels de Victorine afin d’obtenir de précieux renseignements.

12:09 – Les gendarmes n’ont pas trouvé d’indice

Selon les informations du Dauphiné libéré, cette affaire s’annonce compliquée pour les enquêteurs. Les gendarmes de la Section de recherches de Grenoble sont en quête d’indices différents de ceux repérés lundi, à savoir les chaussures et le sac de l’étudiante. Pour l’heure, le quotidien précise qu’aucun indice n’aurait été découvert par les forces de l’ordre sur les lieux où le corps de Victorine a été retrouvé.

Les gendarmes n'ont pas trouvé d'indice - Mort de Victorine ©ALLILI MOURAD/SIPA

11:54 – Le trajet de Victorine jusqu’à sa disparition

Samedi après-midi, Victorine faisait des courses avec ses amis au Village de marques. Pour rentrer chez elle le soir, elle devait prendre un bus qui l’amenait jusqu’au rond-point situé près du stade. “A cet endroit, elle a raté un second bus pour remonter chez elle, dans le quartier des Fougères, sur les hauteurs de Villefontaine” précise Sylvie Dartois, la mère de l’étudiante. Victorine a par la suite appelé sa sœur Perrine pour lui dire qu’elle irait à la foire de Bourgoin-Jallieu avec elle. Elle a ajouté au téléphone qu’elle “remontait à pied, qu’elle en avait à peine pour un quart d’heure” selon la mère de la jeune femme de 18 ans, avant de déclarer : “elle à l’habitude de ce chemin. Mais elle n’est jamais arrivée”. Une amie de Victorine, Ilana, parle du parcours à pieds de la victime. “Ce chemin est au centre de notre ville et relie plusieurs quartiers. À la place de Victorine j’aurai raté mon bus, j’aurai fait pareil et choisi la facilité. C’est un chemin goudronné au milieu de la forêt mais qui n’est pas éclairé et qui n’est pas entouré d’habitation. Quand on y passe on ne se sent pas en sécurité. Quand on le prend on n’a qu’une hâte c’est de finir cette grande ligne droite pour arriver aux premières maisons au cas où il arriverait un malheur” indique t-elle.

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Victorine Dartois a disparu samedi 26 septembre, à Villefontaine, vers 19h. Elle était partie pour faire quelques courses et comptait rejoindre sa soeur en fin d’après-midi. “Elle avait pris un premier bus jusqu’au rond-point situé près du stade. A cet endroit, elle a raté un second bus pour remonter chez elle, dans le quartier des Fougères, sur les hauteurs de Villefontaine”, a raconté sa mère au Parisien, qui a  “Elle a appelé sa sœur Perrine pour lui dire qu’elle irait avec elle à la foire de Bourgoin-Jallieu, qu’elle remontait à pied, qu’elle en avait à peine pour un quart d’heure. Elle à l’habitude de ce chemin. Mais elle n’est jamais arrivée”, a-t-elle ajouté. Lors de son dernier coup de téléphone, Victorine leur avait confié à sa famille qu’elle n’avait presque plus de batterie. “Il n’y avait pas de malaise ; elle n’avait pas eu de problème dans sa journée. Ça ne ressemble pas à une fugue”, a fait savoir la procureure de la République en relayant les premiers éléments de l’enquête à la presse. La famille a donné l’alerte à la police vers 21h30.

La procureure de la République de Vienne, Audrey Quey, a fait savoir lors d’une conférence de presse lundi 28 septembre que le corps de Victorine avait été retrouvé “immergé dans un ruisseau”, sur la commune de Villefontaine, située à une quarantaine de kilomètres de Lyon. La magistrate a ajouté qu’il était “trop tôt pour dire à quand remonte la mort”, une autopsie a été programmée pour le milieu de la semaine. Le corps a été découvert dans une zone boisée, près d’un stade où Victorine aurait passé son dernier appel téléphonique.

La jeune femme, dont le corps a été retrouvé à Villefontaine, n’était âgée que de 18 ans. Le Parisien rapporte que la mère de Victorine Dartois, quelques temps avant la découverte de la dépouille, décrivait sa fille comme “gentille, joyeuse, agréable, très appréciée par tout le monde et qui n’a jamais eu de soucis avec personne”. “Victorine était timide, réservée, méfiante avec les gens qu’elle ne connaissait pas. Elle ne serait jamais montée en voiture avec n’importe qui”, ajoutait son père. Sa soeur Romane a publié un message sur le s réseaux sociaux pour partager sa peine et décrire “une jeune femme extraordinaire, une sœur plus qu’exemplaire, à l’écoute et toujours souriante”. Interrogés par RMC, des amies confiaient mardi 29 septembre que la jeune femme était de tempérament prudent et introverti. “Elle était très craintive elle avait toujours peur de se faire draguer dans la rue par des garçons ou se faire arrêter par une voiture”, ont-elles indiqué. Le père de Victorine a fait savoir aux enquêteurs qu’elle n’avait pas de petit ami.

Les enquêteurs de la gendarmerie de l’Isère ont mis en ligne sur les réseaux sociaux un appel à témoins, avec un numéro de téléphone mis à la disposition de ceux qui auraient des éléments d’information à communiquer. L’enquête ouverte pour “disparition inquiétante” a évolué vers les chefs “d’enlèvement, séquestration et homicide volontaire”.

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