Coronavirus en direct : le Covid-19 reconnu automatiquement comme maladie professionnelle seulement pour les soignants – Le Monde

Edouard Philippe réunit des élus de Corse mercredi pour faire le point sur l’épidémie

Si Emmanuel Macron sera en Bretagne auprès d’agriculteurs, le premier ministre, Edouard Philippe, réunira pour sa part, mercredi après-midi en visioconférence, des élus de Corse afin de faire un point sur l’épidémie de Covid-19 et ses répercussions dans l’un des territoires les plus touchés par la crise, a annoncé mardi Matignon.

Ce rendez-vous, programmé à 17 heures, permettra, selon Matignon, d’évoquer “la situation sanitaire et la prise en charge des patients en Corse“, “le respect du confinement dans l’île” et “les modalités de déconfinement”. Il s’agira aussi “d’échanger sur la situation économique et l’application sur le territoire des mesures de soutien pour répondre aux conséquences de la crise”.

Sont conviés, entre autres, le nationaliste Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, les parlementaires de l’île ou les maires d’Ajaccio et de Bastia.

Dans le cadre de la stratégie de déconfinement, M. Simeoni a déclaré à l’Agence France-Presse qu’il plaiderait “pour la prise en compte de la spécificité de la Corse”, en soulignant “la prévalence du tourisme avec la gestion des flux humains, l’impact sur les transports aériens et maritimes” ou encore le poids du secteur du BTP dans l’économie locale, qui appelle des mesures particulières.

Pointant “un taux de pauvreté le plus élevé de France métropolitaine”, M. Simeoni espère que l’exécutif réfléchira aussi “à un renforcement du dispositif de soutien économique et social, (…) même s’il ne s’agit pas de tendre la sébile”. Enfin, M. Simeoni attend une réponse du gouvernement à sa demande d’être “un territoire pilote” pour expérimenter le traitement à base d’hydroxychloroquine testé par le professeur Didier Raoult à Marseille.

Le parti indépendantiste Corsical Libera, auquel appartient Jean-Guy Talamoni, avait pour sa part jugé “très largement insuffisantes pour les entreprises corses” les “mesures prises par l’Etat” et avait réclamé une “année blanche fiscale” pour l’exercice 2020 ou encore l’annulation des charges sociales et fiscales, y compris la TVA, “pour les mois de février à juin 2020”.

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