Coronavirus : Emmanuel Macron veut mettre fin à « l’incertitude » sur les restrictions – 20 Minutes

Emmanuel Macron et Jean Castex, à l’Elysée le 17 novembre 2020. — Ludovic Marin/AP

Alors que son allocution sur la crise sanitaire aura lieu mardi soir, Emmanuel Macron commence déjà à distiller une partie de son message dans la presse afin de préparer le terrain. Le chef de l’Etat explique ainsi au Journal du Dimanche vouloir mettre fin à « l’incertitude » en apportant « de la clarté » et « un cap ». Mais, ce qui retiendra le plus l’attention est que le président n’envisage pas d’annoncer une fin du confinement : « Aujourd’hui, le niveau de circulation du virus dans le pays est le même qu’au moment du couvre-feu. Il n’est pas question de déconfiner ».

Pour Emmanuel Macron, « rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin ». Il faut donc « de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller ». Toutefois, « c’est difficile, car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale », explique-t-il, « mais c’est la clé de la confiance, qui elle-même est la clé du succès ». Emmanuel Macron se veut d’ailleurs optimiste : « il n’y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l’Histoire. Et la France a tous les atouts pour l’être ».

Les trois prochaines étapes

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal précise, également dans le JDD, que les « assouplissements » au confinement « se feront en trois étapes au regard de l’évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d’abord autour du 1er décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de janvier 2021 ». Pour autant, « le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi », confirme-t-il. Gabriel Attal précise l’horizon d’une réouverture des commerces « autour du 1er décembre », soulignant que « le président est conscient des efforts consentis et attaché à la valeur travail », mais que « certains établissements, comme les bars et restaurants, continueront à connaître des restrictions ».

Pour les vaccins, le porte-parole affirme que la France a trois contrats « signés, au moins trois autres très avancés et d’autres en discussion », avec « en moyenne 30 millions de doses par contrat ». La question d’un vaccin obligatoire ou pas, qui divise la classe politique, « se posera quand on connaîtra les propriétés des vaccins », précise-t-il. Enfin, il juge « intéressante », « à titre personnel », la possibilité de rendre obligatoire l’isolement des cas positifs et des cas contacts.

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