Coronavirus : Emmanuel Macron, face à la crise, “son obsession de la suite” – LaDepeche.fr

l’essentiel Dans un long article, le JDD retrace ce dimanche la façon dont l’Élysée et Emmanuel Macron ont vécu l’installation de la crise du coronavirus en France. Le président français s’y exprime plusieurs fois, notamment sur sa crainte de “l’après-coronavirus”. Il redoute “une crise financière sans précédent”, et sait qu’il va devoir “organiser ensuite cette économie de guerre, parce que cela va durer.”

L’organisation de l’après, la cohésion de l’Europe, du G7, la sauvegarde de l’économie, les craintes des Français face à toutes ces incertitudes. Ce sont ces enjeux qui apparaissent comme les principales préoccupations du président Emmanuel Macron, d’après un article paru ce dimanche dans le JDD, qui a eu accès à l’Elysée depuis les premiers jours de la crise du coronavirus.

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On peut y lire un président décrit comme étant sans cesse “dans l’anticipation” depuis que les premiers dangers réels d’impact de l’épidémie en France lui ont été remontés, au début du mois de janvier.

Dès lors, d’après l’article, il n’a eu de cesse que de tenter d’anticiper la suite des événements, en parvenant à s’entretenir régulièrement avec les instances chinoises, européennes, américaines. Pour “comprendre” ce qui allait arriver et préparer la suite, notamment pour éviter que ce que l’on garde de l’histoire, ce soit le fait que “les régimes autoritaires se débrouillent mieux…” Référence à la Chine qui a fini par se sortir de la crise et qui met en avant sa gestion aujourd’hui.

“Il va falloir accepter que les choses changent”

L’article nous plonge également au cœur de l’Elysée, où la crainte de contaminations en série est réelle depuis des semaines. On apprend que seul le président pénètre aujourd’hui dans son bureau, que les effectifs ont été réduits à l’essentiel. Comme le soir des élections municipales, où ils n’étaient qu’une toute petite dizaine parmi ses très proches collaborateurs à être présents autour de lui “à bonne distance” tout de même. Il faut bien montrer l’exemple.

En conclusion du récit, la parole est de nouveau au président. Elle sonne comme un avertissement aux bouleversements qu’il prédit : “Nos sociétés ne sont plus habituées à ce qui est radicalement nouveau. Or il va falloir accepter que les choses changent.”

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