Canicule : Météo France maintient 26 départements en vigilance orange – franceinfo

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #METEO

23h04 : Il est 23h, voici un petit point sur les contenus qu’il ne fallait pas manquer sur notre site aujourd’hui :

Le chercheur François Gemenne a répondu à vos questions sur cet été suffocant, et c’est à retrouver par ici.

On vous résume la polémique entre Eric Dupond-Moretti et les députés LFI, sur fond d’accusations d’antisémitisme à l’Assemblée nationale.

Notre journaliste Florence Morel a enquêté sur l’état de santé des policiers. Elle a découvert que des médecins de la police remettaient en cause des arrêts de travail accordés aux fonctionnaires.

19h34 : Après des températures caniculaires sur une très large partie du pays, la journée de jeudi promet une légère baisse du mercure dans plusieurs régions, comme sur les côtes de la Manche ou en Ile-de-France, avec des nuages et quelques ondées. Il fera toujours très chaud dans le Grand Est (jusqu’à 36°C en Alsace), autour du Massif central (jusqu’à 37 degrés dans le Rhône) et sur le pourtour méditerranéen (jusqu’à 34°C dans le Gard). Retrouvez toutes nos prévisions météo par ici.

Les prévisions pour demain matin :

Et pour demain après-midi :

18h58 : Bonsoir franceinfo, vu la chaleur y a t-il des méduses cet été ? Merci 🙂

18h08 : Il est l’heure de rappeler les principales informations de ce mercredi :

La vague de chaleur se poursuit, et 26 départements restent placés en vigilance orange “canicule” par Météo France. Le chercheur François Gemenne, spécialiste de l’adaptation au réchauffement climatique, a répondu à vos questions dans ce direct : voici le résumé de ce riche échange.

L’Américaine Nancy Pelosi a quitté Taïwan après une visite de moins de 24 heures qui a provoqué une vive réaction de la Chine : on vous explique l’emballement.

L’Assemblée a voté une dernière fois en faveur du projet de loi pouvoir d’achat, qui devrait être définitivement adopté ce soir au Sénat.

Une explosion dans une usine d’explosifs classée Seveso a fait huit blessés parmi les employés, dont un grave. Il n’y a pas de risque de toxicité, assure la préfecture.

16h10 : 🔶 26 dpts en #vigilanceOrangeRestez informés sur https://t.co/rJ24zzDXpC https://t.co/lyrhqrWVxA

16h10 : Pas de changement pour la vigilance orange “canicule”, qui concerne toujours 26 départements de l’Hexagone. Les températures vont continuer d’augmenter d’ici à ce soir, affirme Météo France, qui mesure déjà 37°C à Toulouse ou Bordeaux et 36°C à Lyon, Avignon, Dax ou Niort.

15h56 : A Bagnols-en-Forêt (Var) comme de nombreuses autres communes, la consommation d’eau est restreinte, à 200 litres par jour par foyer. Ses habitants racontent à France 2 comment ils ont changé leurs habitudes pour s’y plier.

14h49 : Six élus du Sénat ont présenté un rapport contenant 70 propositions pour la prévention des feux de forêt. Il préconise notamment de renforcer les moyens des pompiers et de l’Office national des forêts en revenant sur les 500 suppressions de poste prévues d’ici à 2025. Les élus appellent aussi à mieux faire appliquer l’obligation de débroussaillage.

14h38 : Les bateaux de marchandises qui naviguent sur le Rhin ne peuvent être chargés qu’à un tiers de leur capacité du fait du manque d’eau, expliquent les Voies navigables de France dans un point sur les conséquences du manque de pluie. Le niveau trop bas a aussi contraint à fermer 579 km de canaux, particulièrement dans le Grand Est et en Bourgogne, sur les 6 700 km gérés par l’organisme.

14h01 : C’est la fin de cet échange avec François Gemenne. Merci pour vos très nombreuses questions. Vous pouvez retrouver toutes ses réponses sur cette page.

13h59 : C’est une interrogation très compréhensible… Aujourd’hui, on se demande qui a encore le luxe de ne pas s’inquiéter. La solution peut être l’action collective : se rendre compte que d’autres gens partagent ces préoccupations. Même au niveau très local, s’associer avec d’autres pour faire avancer les choses me semble être le meilleur moyen de lutter contre cette anxiété et de faire bouger les choses.

13h57 : Quelles sont les sources d’espoir qui permettraient de ne pas sombrer dans une éco-anxiété indéfinie 🙂 ?

13h57 : Quelle solution à l’éco-anxiété ? Quitter son emploi pour militer ? Ne plus s’informer ? C’est une interrogation récurrente dans le milieu de jeunes diplômés Bac+5(+8).

13h58 : Attention à ne pas établir une correlation directe entre la taille de la population d’un pays et ses émissions. La Chine et l’Inde, par exemple, ont une population comparable mais la Chine émet quatre fois plus. L’Afrique est le continent dont la population croît le plus, et dont les émissions croissent le moins. La question qui va se poser est celle de la transition démographique, souvent corrélée au niveau de développement : parfois, la baisse de la démographie peut s’accompagner d’une hausse des émissions. Tout dépend donc de la trajectoire de développement qui sera suivie.

13h53 : Est-ce qu’au final le problème n’est-il pas un problème juste démographique ? A priori la Terre devrait accueillir au grand maximum 2 milliards d’individus et aujourd’hui nous sommes 7 milliards…

13h53 : C’est possible en France, mais je ne pense pas que ce soit une solution. Cela souligne la nécessité de services publics forts pour l’adaptation climatique, pour garantir l’accès à l’eau mais aussi la protection : en Californie se développent aussi des pompiers privés qui ne protègent que les habitations de ceux qui les paient. La spéculation sur l’eau se ferait au détriment des plus vulnérables. Et une société plus inégalitaire est aussi plus vulnérable aux impacts du changement climatique, car la solidarité est un élément crucial de la résilience. Tout le monde a intérêt à cette réduction des inégalités.

13h51 : En Californie, victime de grosses sécheresses, l’eau devient un produit spéculatif qui est entrée dans le monde de la finance. Est-ce possible en France ? Est-ce une solution ?

13h54 : Je dirais qu’il vaut sans doute mieux quelques grosses villes très concentrées. Le fait que la France ait tellement encouragé l’habitant dans les zones pavillonaires ou péri-urbaines a fait exploser l’empreinte carbone des transports. L’idée n’est pas de faire culpabiliser leurs habitants, c’est le résultat de politiques sur le logement à long terme. Les transports représentent 14% des émissions de gaz à effet de serre : 9% pour la route, 3% pour les avions et 2% pour les bateaux.

13h49 : Bonjour,La question du transport revient souvent quand on parle de climat. Écologiquement parlant, vaudrait il mieux quelques très grosses villes très concentrées ou bien décentraliser complètement et avoir des pôles plus petits, dans lesquels tout serait à portée de main?

13h48 : On peut en attendre beaucoup de choses. Le logement est une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre en France, il pèse un peu moins d’un cinquième du total, et ce poids peut être réduit. C’est aussi un énorme enjeu de justice sociale, car les plus pauvres sont souvent ceux qui n’ont pas les moyens de rénover leurs logements et qui voient leur facture énergétique exploser. C’est aussi bon en matière d’adaptation aux températures extrêmes. Enfin, c’est un vivier d’emplois. A mon sens, il y a deux obstacles : c’est un investissement, et l’on n’investit pas assez pour le climat en France, et il n’y a pas assez de main d’œuvre dans le bâtiment. Il faudrait sans doute faire venir des travailleurs de l’étranger, et je ne suis pas sûr qu’on y soit prêts.

13h45 : Bonjour M. Gemenne. Que peut-on espérer d’une rénovation thermique des logements, d’un point de vue de l’efficacité, du coût énergétique pour le faire et de son amortissement (à moyen-terme) énergétique ? En combien de temps, si tous les moyens financiers étaient mis en place, la main-d’œuvre serait capable d’atteindre cet objectif ?

13h45 : Je pense que ce débat est déjà largement posé, et que chacun réalise que nos régimes sont trop carnés, et que la réduction de notre consommation de viande est un impératif pour des raisons climatiques et d’économies d’eau. Il est important de garder en tête que toutes les viandes n’ont pas la même empreinte carbone ni le même usage de l’eau : le bœuf a de très loin la plus lourde, même s’agissant des produits laitiers. Mais il y a déjà une forme d’évolution de la société à ce sujet.

13h43 : Entre l’eau potable et l’alimentation carnée, ne devons-nous pas faire un choix ? En période de chaleur, une vache a besoin de 100 litres d’eau par jour. Entre un besoin universel et un choix de petit plaisir gustatif, pourquoi la société ne pose-t-elle pas le débat ?

13h46 : ça pourrait être une solution, bien entendu. Mais on touche là à certaines libertés fondamentales. Cela risque de ne pas être accepté dans la population. Il faut se méfier des solutions autoritaires : au-delà de la question des libertés se pose une question d’efficacité, car elles risquent d’être rejetées. D’autant qu’on parle de mesures permanentes : on a vu au moment de la crise du Covid-19 que certaines choses n’étaient acceptées que parce qu’elles étaient temporaires. Par contre, on pourrait jouer avec les prix, donner un quota d’énergie gratuite permettant de vivre décemment puis faire payer un prix croissant pour les volumes supplémentaires consommés.

13h40 : Est-ce qu’une limitation par foyer de la consommation du nombre de m3 d’eau et de kwh d’électricité serait une solution efficace pour limiter les impacts du réchauffement climatique ?

13h40 : Je n’irai pas jusqu’à craindre des coupures. C’est vrai que la baisse du débit des fleuves peut poser quelques problèmes ponctuels, mais je ne voudrais pas non plus affoler les gens avec ça. Cela serait un peu malhonnête de l’utiliser comme un argument contre le nucléaire ; il y en a d’autres qui sont plus recevables.

13h40 : Si les cours d’eau baissent notablement et se réchauffent, quel sera le scénario concernant les centrales nucléaires ? Jusqu’à quel point peuvent-elles fonctionner ? Doit-on craindre des coupures d’électricité ?

13h40 : Aujourd’hui, les énergies fossiles représentent 84% du mix énergétique mondial. Il y a 20 ans, c’était 86%. Malgré toute les alertes, cette part ne s’est réduite que de 2%, malgré le développement du nucléaire et du renouvelable. Le problème est qu’elles n’ont pas remplacé les énergies fossiles : elles s’y sont ajoutés pour satisfaire notre surplus de consommation. Tant que celle-ci continuera à augmenter, jamais on ne parviendra à sortir des énergies fossiles.

13h38 : Question compliquée. Aujourd’hui, si on remplace le parc thermique par son équivalent électrique, on va avoir des problèmes de générations d’électricité. On doit poser la question des modes de déplacement et en particulier des transports publics. Et il faut aussi réduire notre consommation d’électricité. La question de la sobriété n’est pas juste une question de se donner bonne conscience, elle est vitale pour la transition énergétique.

13h35 : Bonjour,Peut-on continuer à promouvoir la voiture électrique tout en demandant au consommateur de réduire sa consommation d’électricité ?L’électricité est-elle l’avenir ???

13h35 : Le maïs est typiquement une culture qu’il est possible que l’on abandonne en France à cause de sa consommation d’eau. Avec une eau rationnée, elle risque d’être de plus en plus problématique. On a commencé à le cultiver à une époque où on n’imaginait pas de pénurie.

13h34 : Bonjour, on voit énormément de cultures de maïs en France qui est une plante tropicale et qui demande beaucoup d irrigation. N est ce pas aberrant et comment peut encore continuer à en produire avec les problèmes de manque d eau qu on a de plus en plus ?

13h33 : Il est tout à fait possible que dans certains endroits ou pour certaines populations il y ait un manque d’eau potable. Ce n’est pas uniquement une question de quantité d’eau disponible, mais aussi de choix sur ses usages. Aujourd’hui, l’agriculture est l’usage qui consomme le plus, de très loin. Et à l’avenir, il faudra sans doute revoir certaines allocations de la ressource, et changer certains types de culture pour privilégier celles qui consomment le moins.

13h33 : Bonjour. On parle de baisser la consommation d’eau dans plusieurs départements où la situation est critique (Haute-Corse, Vaucluse, Var etc). Qu’est-ce qui consomme le plus d’eau ? Particuliers, industries ? Quels secteurs ? Merci d’avance pour votre réponse. Ulysse

13h31 : Bonjour, la France traverse actuellement et s’apprête à l’avenir à traverser une grave crise de l’eau.Allons-nous manquer d’eau potable en France à l’avenir ?

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p id=”lmsg-62ea5c80a37a448aff0f3878″ class=”message custom”>13h33 : Je pense que le problème qu’on a quand on parle de décroissance est, d’une part, qu’on ne peut pas en parler de la même façon pour tout le monde, en France comme en Inde par exemple. Il faut choisir la décroissance pour que certains aient la possibilité de croître. D’autre part, il faut que ce soit quelque chose de choisi qui commence par les plus riches, sinon cela risque d’être une précarité imposée.

Et il faut questionner quelle croissance on cherche : de l’économie ? de la santé ? des services publics ? Le champion du PIB, aujourd’hui, est celui qui se rend à l’hôpital en voiture pour soigner un cancer et qui, distrait, plante sa voiture dans un arbre. Une merveille pour l’économie. Mais ce n’est une situation qui n’est souhaitable pour personne.

13h28 : Est-il possible de parler lutte contre le réchauffement sans décroissance ? Je fais partie des 5% de privilégiés, puis-je continuer à vivre dans 200 m2 à 2 ? Qui osera parler des sacrifices à faire ?

16h38 : Absolument. Nous sommes tous face à un certain nombre de contradictions et d’injonctions contradictoires. Nous allons parfois penser qu’une de nos actions compense une action délétère : comme je suis parti en vacances en train, je peux faire creuser une piscine. En réalité, ces gestes ne s’annulent pas : chacun d’entre eux compte. Il faut sortir d’une vision du changement climatique comme un problème binaire alors qu’il est graduel. En même temps, il ne s’agit pas de culpabiliser les gens mais de reconnaître qu’il y a une limite à ce que nos gestes individuels peuvent accomplir. Il faudra aussi des changements structurels.

16h38 : La préoccupation environnementale se traduit-elle par un changement des pratiques individuelles ? L’accumulation de piscines, la climatisation, les projets de maison et nos modes de vie ne montrent-ils pas un décalage important entre le “il faut changer” et le “nous sommes prêts à changer” ?

13h26 : Nous n’avons plus aujourd’hui le luxe de choisir entre l’un ou l’autre. Nous avons longtemps cru que la limitation du changement climatique suffirait. On se rend compte qu’il va falloir aussi s’adapter. A la fois tenter d’éviter l’ingérable, et gérer l’inévitable. Ces deux options peuvent parfois entrer en concurrence, par exemple s’agissant de la climatisation. On va parler de maladaptation, l’adaptation qui va aggraver le problème. Mais aussi beaucoup de cas où les deux se renforcent mutellement : la rénovation thermique permet de réduire la consommation des logements mais aussi d’éviter qu’ils soient des fours en été.

13h23 : Bonjour ! Je m’nterroge sur l’articulation entre limitation du changement et adaptation au changement climatique : est-ce qu’il faudra ces choisir entre les deux orientations ? est-ce qu’elles se renforcent l’une l’autre ou peuvent être en concurence ? Merci !

13h22 : Absolument. Le Giec travaille sur plusieurs scénarios, selon les mesures prises, déclinés selon les régions du monde. Si on reste sur le mode de vie actuel, on est sur des scénarios qui dépassent 4°C d’élévation de la température moyenne d’ici à 2100. Je ne peux pas tout détailler, mais ça veut dire plusieurs zones d’Europe qui deviennent inhabitables, une hausse des océans de plus d’un mètre, des événements climatiques dont la fréquence et l’intensité seraient multipliées par 4 ou 5… Et nous risquerions d’atteindre des points de rupture à partir desquels le changement deviendrait inarrêtable.

13h24 : Est ce que le Giec a simulé les conséquences du dérèglement climatique a l’horizon 2030, 2040 ou 2050 sur nos vies quotidiennes en France, en Europe ou dans le monde si nous continuons nos modes de vie actuels avec peu de changement structurel ? Merci pour votre retour.

13h19 : Honnêtement, je ne pense pas. Ceux qui vont souffrir concrètement des conséquences de la sécheresse restent une minorité de la population. La plupart des gens, à part quelques restrictions pour arroser leur voiture, ne verront pas trop à quoi a ressemblé cette sécheresse. Quand il y a une catastrophe, les gens ont envie de trouver un responsable, et si on dit que c’est le changement climatique, ils ont l’impression qu’on les rend responsables, ce qui est inaudible. Après Katrina, par exemple, la Louisiane a voté contre un gouverneur très climatosceptique, qui avait fait campagne sur cette déresponsabilisation. Mais il est vrai que les événements extrêmes nous permettent de prendre conscience de notre vulnérabilité.

13h17 : La sécheresse en cours peut-elle être enfin l’élément déclencheur d’un changement d’habitudes et de politiques ?

13h19 : Les gens en Chine et en Inde se posent la même question : est-ce que nous faisons assez pression sur la France ? En Europe, nous avons souvent l’impression d’être vertueux et que les autres ne le sont pas. Nous ne prenons pas la mesure, par exemple, de l’ampleur des capacités solaires installées en Chine, tandis que nous sommes en retard à ce sujet. Et dans les sommets, les pays émergents reprochent aux pays riches de ne pas en faire assez. Par ailleurs, il ne s’agit pas de faire pression sur ces pays mais de se demander comment travailler avec eux. Par exemple avec des pays comme l’Egypte, le Mexique ou l’Indonésie, qui deviendront les grands émetteurs de demain.

13h14 : M. Gemenne, le dérèglement climatique est mondial. Faisons-nous suffisamment pression sur le Chine, les USA, l’Inde, la Russie (pays premiers émetteurs de GES) pour qu’ils transforment leur société plus respectueuse des accords de Paris ? Si les efforts ne sont pas mondiaux et rapides, nous courrons à la catastrophe.

13h16 : Le greenwashing par les gouvernements sert à donner l’impression que l’on fait quelque chose et de détourner l’attention de décisions négatives pour le climat. En ce moment, l’exemple est l’appel à la sobriété d’un côté et le rétablissement des 90 km/h de l’autre. Comme on essaie de satisfaire des intérêts divergents, en donnant un peu aux uns et aux autres, et il en résulte une certaine forme d’immobilisme. Pour lutter contre cela, ma réponse est la même : en donner le mandat aux gouvernants. Aujourd’hui, les électeurs votent pour un réchauffement à 3 ou 4°C à la fin du siècle.

13h15 : Aujourd’hui, les gouvernements ne prennent pas de mesures suffisamment radicales parce qu’ils ne reçoivent pas ce mandat de leurs électeurs. Ceux-ci, dans leur majorité, votent pour le statu quo. Si on veut que les gouvernements se saisissent de cet enjeu, il faut qu’ils soient identifiés comme la priorité par les électeurs. Aujourd’hui, 80% des Français se disent préoccupés par le climat, mais seulement 31% estiment qu’il s’agit d’une priorité politique. Pour l’instant, je pense qu’on ne peut pas trop attendre des gouvernements. Si on veut que ça change, il faut faire en sorte que, lors des campagnes, les gens réalisent que le changement climatique menace leurs intérêts directs.

13h11 : Comment agir pour que les gouvernements prennent des mesures efficaces et pertinentes pour lutter contre le réchauffement climatique ? Et comment lutter contre le greenwashing qui compte de plus en plus comme réponse politique aux problèmes climatiques ? Merci de vos réponses.

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