Affaire Troadec : « Mon mari avait trouvé de l’or », affirme Renée Troadec, la mère de Pascal et Lydie – 20 Minutes

A la cour d’assises de Loire-Atlantique,

Au huitième jour du procès Troadec-Caouissin, la cour d’assises de Loire-Atlantique a entendu jeudi Renée Troadec, 79 ans, mère de Pascal Troadec, l’une des quatre victimes, et de Lydie Troadec, jugée pour avoir porté assistance au principal accusé Hubert Caouissin. Son témoignage était très attendu mais cette femme menue, questionnée par visioconférence depuis le Finistère où elle réside, s’est finalement montrée peu bavarde et parfois approximative.

Après avoir raconté que Charlotte et Sébastien Troadec passaient tous leurs étés chez elle quand ils étaient enfants, Renée Troadec a confirmé avoir coupé les ponts avec son fils Pascal Troadec et sa belle-fille Brigitte depuis une réunion houleuse de 2014 lors de laquelle Hubert Caouissin et Lydie Troadec ont reproché à Pascal d’avoir volé un trésor de pièces d’or.

« Je pense qu’ils ne l’ont pas fait »

« Je savais », dit-elle à propos de ce vol [qui n’a jamais pu être confirmé, pas plus que l’existence d’un trésor]. « Pascal, on voyait son train de vie. Il s’achetait des voitures alors qu’il ne gagnait pas beaucoup », prétend la sexagénaire. Ce trésor familial aurait été trouvé par hasard par son défunt époux à Brest. « ‘Mon mari avait cassé un mur dans l’immeuble et il avait trouvé de l’or dedans, affirme-t-elle. Il l’avait mis dans le grenier. Mais je n’ai rien vu. Il fallait monter. »

Malgré les années passées et les crimes, elle semble avoir gardé un ressentiment vis-à-vis de son fils disparu. « Pascal disait du mal de nous, des choses abominables », indique-t-elle, confirmant qu’elle n’avait pas répondu à ses courriers après 2014. « Pascal vous aimait-il ? » interroge la présidente de la cour. « Je ne sais pas. Au début sûrement », répond-elle. Etait-elle manipulée par Hubert Caouissin, ce gendre qu’elle trouvait « sympathique » ? « Non, pas Hubert », assure Renée Troadec.

Réinterrogée sur le vol supposé des pièces d’or, à l’origine des tensions familiales, la retraitée a fini par estimer : « je pense qu’ils [Pascal et Brigitte Troadec] ne l’ont pas fait ». Contrairement à d’autres membres de sa famille, Renée Troadec a choisi ne de pas se constituer partie civile dans ce procès du quadruple meurtre de son fils, de sa belle-fille et de ses deux petits-enfants.

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