À la SNCF, plus de 30 millions de jours de travail perdus à cause des grèves depuis la Seconde Guerre mondiale – Le Figaro

Des préavis de grève menacent les week-ends de Noël et du Nouvel An. PIKSL / stock.adobe.com

ENQUÊTE – À quelques jours des négociations annuelles sur les salaires, une grève entraîne la suppression de 60% des TGV et Intercités ce week-end. Les usagers ont l’habitude de ces mouvements sociaux répétés qui transforment leurs déplacements en casse-tête. Le Figaro a fait les comptes.

Noël, la neige, les décorations, la Saint-Sylvestre, la Saint-Nicolas… Pour beaucoup, la fin d’année rime avec les fêtes, les cadeaux et les retrouvailles en famille. Ces dernières années, une nouvelle tradition, bien plus redoutée, semble toutefois s’être imposée : la crainte d’une grève à la SNCF. Tenace, cette coutume revient quasiment chaque mois de décembre, avec la régularité d’un métronome : depuis 2018, seule la pandémie de Covid-19 est parvenue à la faire s’effacer.

À découvrir

Rebelote en 2022. La grève surprise qui conduit à l’annulation de 60% des TGV et Intercités ce week-end inaugure le quatorzième mois de décembre perturbé sur le réseau ferroviaire français en moins de vingt ans : 2003, 2004, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2016, 2018, 2019, 2021. Des préavis de grève menacent déjà de torpiller les déplacements des week-ends de Noël et du jour de l’an, à l’heure où les Français sillonnent le pays pour retrouver leurs proches.

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