Zoom se lance dans le Hardware-as-a-Service

Zoom se lance dans le Hardware-as-a-Service

La solution de visioconférence Zoom s’est associé à quatre fabricants de matériel pour lancer Zoom Hardware-as-a-Service, conçu pour rendre les salles Zoom et le téléphone Zoom plus accessibles aux entreprises. Zoom a ainsi conclu un partenariat avec les sociétés DTEN, Neat, Poly, et Yealink pour concevoir cette nouvelle offre fixée à un prix fixe mensuel variant selon le système et le support utilisé.

Neat et DTEN ont déjà conçu des systèmes matériels tournant autour de Zoom, qui est devenu un nom connu de tous et qui a connu une croissance incomparable à la suite du travail à distance pendant la pandémie de Covid-19.

Ce changement de stratégie de Zoom intervient après le lancement par Lifesize d’un projet de Rooms-as-a-Service en décembre. Lifesize a ensuite mis à jour sa console d’administration avec des analyses en janvier. Les forfaits Rooms-as-a-Service de Lifesize comprennent un ensemble logiciel-matériel pour les salles de réunion et donnent également accès à des salles de conférence haut de gamme. Lifesize intègre son propre matériel et ses propres logiciels.

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Des revenus récurrents bienvenus

La plupart des acteurs de la vidéoconférence et de la collaboration, tant au niveau du matériel que des logiciels, sont susceptibles de proposer des abonnements “as-a-service”.

Des fournisseurs tels que WebEx, par exemple, pourraient proposer des abonnements et chercher à associer Microsoft Teams à son écosystème matériel et à des entreprises telles que Dell, HP et Lenovo. Google Meet est déjà proposé avec la G Suite sous forme d’abonnement, mais pourrait s’appuyer sur des partenaires matériels comme Amazon Chime.

Le prix du Hardware-as-a-Service (HaaS) de Zoom varie en fonction du matériel. Lors de la récente conférence téléphonique sur les bénéfices de Zoom, Zoom Phone a été cité comme un produit qui connaît une forte demande. Comme d’autres initiatives “as-a-service”, les nouvelles offres de Zoom proposent des coûts initiaux peu élevés et une budgétisation prévisible, ainsi que la possibilité d’augmenter ou de réduire le nombre d’interventions ou d’obtenir une assistance. Une manne potentielle que la plateforme de vidéoconférence, qui a fait un carton durant le confinement, compte bien monétiser.

Source : ZDNet.com

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