Test du Meta Quest 3 : en quête de sens

Alors qu’Apple prépare le lancement de son premier casque de réalité mixte à 3 500 $, Meta continue de chercher à séduire le grand public. L’entreprise a remis le couvert avec le Meta Quest 3, un nouveau casque VR qui est aussi présenté comme un casque de réalité mixte, Mark Zuckerberg essayant de surfer sur l’effet d’annonce du Vision Pro.

Meta est rempli d’espoir au sujet du Quest 3 puisque son prédécesseur est le seul casque qui a touché plus qu’une niche de passionnés. Écoulé à environ 20 millions d’exemplaires dans le monde, l’appareil réussi à se faire connaitre du grand public grâce à son tarif abordable de 350 € au lancement. Commercialisé pour sa part à partir de 550 €, le nouveau Quest 3 promet sur le papier un grand bond en avant technologique. Vaut-il le coup ? Que nous dit-il sur le futur Vision Pro ? Voyons cela ensemble.

Design

La première chose qui surprend en recevant un Quest 3 est le nouveau format de la boîte, beaucoup plus compacte. Le Quest 2 arrivait dans un carton allongé pas vraiment pratique à trimballer ou à ranger sur une étagère, là où ce nouveau modèle est livré dans une petite boîte que l’on peut glisser dans un sac à dos. À l’intérieur, on y trouve le casque, ses deux manettes ainsi qu’un câble USB-C, un bloc de charge et un feuillet de mise en route.

Le casque lui-même a pris un peu de poids. On compte 520 grammes sur la balance, contre 503 grammes pour le Quest 2. Meta assure avoir mieux réparti le poids de l’appareil, ce qui le rend plus confortable. L’autre différence notable vient de l’apparition de trois pilules à l’avant : deux d’entre elles comprennent des caméras tandis que celle du milieu héberge un capteur de profondeur. Celles-ci ont le mérite de faire gagner un peu de personnalité au casque, que l’on discernera facilement du reste de la gamme.

Les contrôleurs ont eux aussi changé de style, mettant au placard l’anneau de suivi dans l’espace que l’on trouvait depuis les premiers modèles d’Oculus Rift. Ils devraient ainsi être moins fragiles, l’anneau étant généralement la première partie à lâcher en cas d’accident. Ils gardent la même disposition de boutons, mais sont désormais plus légers. Pas de batterie au programme, ils fonctionnent toujours à l’aide de piles AA.

Le Quest 3 garde les mêmes fondations. Il est toujours constitué d’un plastique blanc qui est solide, mais loin d’être premium. Quelques boutons sont répartis ici et là. On trouve un bouton d’alimentation, deux pour le volume et une nouvelle molette permettant d’ajuster l’espacement des lentilles, ce qu’il fallait faire sur les précédents modèles en enlevant le casque. Cette méthode est bien plus pratique puisqu’on règle l’écart en voyant le résultat en direct. Le casque se recharge en USB-C et conserve son port jack 3,5 mm.

Le Quest 3 se fixe toujours sur la tête à l’aide d’un système de sangles élastiques, qui me semble mieux tenir qu’avant. Mon Quest 2 a tendance à se détendre au fur et à mesure de la partie, si bien qu’il finit par glisser le long de mon visage après quelques minutes. La nouvelle conception du Quest 3 lui permet de tenir un peu plus confortablement, même si ce n’est pas encore idéal étant donné que l’appareil a toujours tendance à glisser au bout d’un certain temps. Le mieux reste de se tourner vers la sangle « Élite » facturée 80 € qui promet une meilleure ergonomie. Je regrette également le coloris blanc assez salissant et qui risque de jaunir.

Le Meta Quest 2 à côté du Quest 3. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le nouveau n’est pas plus léger.

Le Quest 3 est proposé en version 128 Go à 549,99 € ou 512 Go à 699 €. Sachant que même les gros jeux dépassent rarement les 3 Go, la deuxième option ne devrait intéresser que les passionnés. Meta propose une touche de fun cette année avec deux coloris pour sa sangle standard (orange et bleu). Au catalogue également une nouvelle station de charge sans fil incluant des batteries rechargeables pour les manettes.

Prise en main

La configuration du casque se fait assez simplement et passe en partie par l’application Meta Quest. L’entreprise a revu son système de comptes l’année dernière et n’oblige plus à avoir un compte Facebook pour utiliser le casque. C’est clairement un bon point pour les nouveaux arrivants : on créé un compte, on entre le mot de passe du réseau Wi-Fi et il ne reste plus qu’à attendre qu’une petite mise à jour se fasse avant de pouvoir commencer à jouer.

La démarche est un peu plus compliquée pour les gens ayant eu un casque par le passé. Les comptes Oculus ont laissé place aux comptes Facebook, devenant par la suite des comptes Meta. C’est confus, et les différents panneaux d’explication n’aident pas vraiment à y voir plus clair.

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