Test Amazfit T-Rex Ultra : la carto pour concurrencer les Fenix

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Quelques années après la série des Stratos qui avait bien percé dans le secteur du running / triathlon, Amazfit a créé la série des T-Rex pour s’attaquer au marché de l’outdoor. La T-Rex Ultra est la 4e du nom et arrive sur le marché avec un argument de poids : la cartographie !

Le suffixe Ultra, on le connait chez Apple, avec une Apple Watch Ultra pas si Ultra que ça. Amazfit définit la T-Rex Ultra comme la « montre intelligente GPS d’extérieur ultime ». Rien que ça. Cela dit, la vidéo de présentation me parle plus, parce qu’elle présente des sportifs dans différentes conditions outdoor (trail, ski de rando, plongée, etc) mais sans aller dans l’excès comme Apple l’a fait en présentant l’Apple Watch Ultra. Je me reconnais plus dans le spot d’Amazfit.

Mais en fait, la T-Rex Ultra se positionne plus comme une concurrente à la Garmin Epix. Un look très similaire, avec un écran AMOLED, une puce multi GNSS double fréquence et une bonne autonomie.

Le tout pour la moitié du prix d’une Epix Sapphire, c’est tentant.

Test Amazfit T-Rex Ultra : le verdict

L’Amazfit T-Rex Ultra est une grosse montée en gamme, que ce soit du côté du hardware ou des fonctionnalités. Mais comme le prix a doublé, ça va forcément vous faire réfléchir.

POUR
Cartographie
Grand écran OLED de 35mm
Autonomie
Suivi du sommeil
CONTRE
Cartographie trop sombre
Pas de saphir

Ce qui est nouveau sur l’Amazfit T-Rex Ultra

T-Rex Ultra nouveau
  • Lunette et fond de boitier en acier
  • Attache de bracelet à double articulation
  • Plus lourde (89g)
  • Ajout d’une connexion Wifi
  • Cartographie
  • 3 nouveaux profils sportifs (plongée et parachutisme)
  • Zepp coach
  • Mode SatIQ
  • Nouveau mode Endurance (GPS éco)
  • Meilleure autonomie en enregistrement GPS
  • Moins bonne autonomie en montre connectée
  • Augmentation du prix (doublé)

Présentation de l’Amazfit T-Rex Ultra

T-Rex Ultra présentation

Elle remplace : aucune

Au-dessus dans la gamme : Falcon

En-dessous dans la gamme : T-Rex 2

Modèle testé : T-Rex Ultra noir abysse

La T-Rex Ultra a un vague design de Fenix mais avec des éléments qui lui donnent finalement un look plus agressif. Le métal est omniprésent, à commencer par une large lunette qui vient à ras du bord de l’écran. Ceux qui n’aiment pas voir de bande noire entre l’écran et la lunette apprécieront. Il y a quelques marquages gravés qui rappellent ceux d’une boussole et les 4 vis de fixation sont bien visibles sur la face avant.

Officiellement, le boitier fait 47mm de large. Mais si on ajoute les différents renforts, la largeur maximale est en fait de 51mm. C’est donc un format similaire aux Fenix 7X, une grosse montre GPS quoi.

Sur le côté droit, on retrouve le pontet en métal qui protège le trou du baromètre, un élément de design remarquable de la série des Amazfit T-Rex (et qui peut servir de décapsuleur).

Les 4 boutons sont en métal, de même que la lunette et la plaque de fond du boitier.

Contrairement aux montres GPS haut de gamme d’autres marques qui emploient du titane (Garmin, Suunto, Coros), Amazfit a opté pour de l’acier, moins cher. La conséquence est un poids accru. Mais ne croyez pas que ça la rende plus fragile car l’acier est plus résistant aux rayures que le titane.

Le tout pèse donc 89g. C’est beaucoup mais j’ai déjà vu pire. La VERTIX 2, par exemple, pèse 91g malgré l’utilisation de titane. Dans la série des Fenix 7X, la version Sapphire (avec titane) pèse 89g mais la version standard (avec acier) 96g. Donc c’est lourd mais pas démesuré par rapport à la concurrence. Alors c’est sûr que c’est beaucoup plus lourd que la T-Rex 2, tout en plastique, qui pèse 66g.

Elle est étanche à 100m (la T-Rex 2 n’était étanche qu’à 50m) et sa robustesse est garantie par la norme MIL-STD-810 de l’armée américaine (comme quasiment toutes les montres GPS récentes).

Mais clairement, ce qui va manquer pour compléter l’aspect robustesse, c’est le saphir. Car la T-Rex Ultra utilise un verre minéral classique. Or, sur le segment outdoor, des marques comme Suunto et Coros ont opté depuis longtemps pour le saphir de série, pour ses propriétés de résistance aux rayures. Garmin propose les 2, à des tarifs différents. Avec la T-Rex Ultra, il vaudra mieux ajouter une protection d’écran.

Le système de fixation du bracelet est original. Je n’en ai jamais vu de semblable dans mes tests. C’est un système à 2 articulations, avec 1 axe de fixation dans le boitier et 1 autre dans le bracelet, reliés par des pièces métalliques de chaque côté. Visuellement, ça ajoute encore au côté outdoor de la montre GPS. Après, je pense que ça peut aussi être intéressant pour le confort, car ça doit permettre de mieux s’adapter à toutes les tailles de poignet.

Le reste du bracelet est identique aux T-Rex précédentes, avec un genre de structure qui forme comme des ouïes de requin et qui marque l’ADN de la série. La boucle est en métal. Le bracelet se rétrécit sur la longueur. Il fait 24mm à la base mais seulement 21 sur la partie crantée. Il y a 2 passants pour retenir le bout du bracelet et une boursouflure au bout. Bref, tout ça pour dire que ça tient bien en place.

L’écran est magnifique et c’est sans conteste un gros point fort de la T-Rex 2. Il est plus grand que celui de l’Epix : 35mm avec une résolution de 454 x 454 pixels (mêmes caractéristiques que la Forerunner 965) avec une luminosité identique (1000 nits). On peut activer un affichage always on ou une extinction automatique.

L’interface à 4 boutons (1 de moins que Garmin) fonctionne super bien, simple et facile à appréhender : les 2 de gauche servent à monter et descendre, ceux de droite à valider et annuler. Il n’y a aucune complication avec des appuis longs.

Le tactile est verrouillé par défaut dans les profils sportifs. Mais il est actif en utilisation montre connectée. L’interface est super fluide. A partir de l’écran d’heure, on accède :

  • A gauche, aux notifications
  • En bas, aux différentes cartes (météo, activité quotidienne, Zepp coach, etc)
  • A droite, à une liste d’applications (profils sportifs, boussole, chrono, etc)
  • En haut, au panneau de configurations

A l’intérieur, la liste des capteurs est en phase avec ce qui se fait de mieux sur les montres GPS outdoor dernièrement :

  • Puce multi GNSS double fréquence (avec un système équivalent à Sat IQ pour basculer automatiquement d’un mode à l’autre afin d’optimiser autonomie et précision)
  • Capteur cardio + SpO2
  • Alti baro
  • Boussole

En complément, on pourra coupler des capteurs externes Bluetooth comme les ceintures cardio et même les capteurs de puissance vélo. C’est un bon point, parce qu’initialement, on ne pouvait même pas connecter de ceinture cardio sur les 3 premières générations de T-Rex. Or, c’est un élément qui me parait indispensable pour une montre de sport, même avec l’évolution des capteurs cardio optiques. Ca été ajouté par mise à jour à la T-Rex 2 et c’est présent sur la T-Rex Ultra.

On peut aussi activer une diffusion de fréquence cardiaque pour utiliser la T-Rex Ultra comme capteur cardio optique pour un autre appareil (un compteur vélo, par exemple).

Amazfit a ajouté une connexion Wifi, rendue indispensable pour le téléchargement des cartes. Sinon, le Bluetooth sert à connecter un smartphone, un casque audio ou une enceinte.

La liste des profils sportif est maintenant passée à 162 ! Les 3 derniers sont pour la plongée jusqu’à 30m (2 profils) et le saut en parachute. Voici la liste des sports en favori :

  • Course à pied, trail, piste d’athlé, tapis
  • Vélo en extérieur, en salle
  • Nage en eau libre, en piscine
  • Rando, marche
  • Escalade
  • Musculation
  • Rameur en salle, en extérieur
  • Plongée en mer, en piscine
  • Ski, snowboard
  • Triathlon, multisport

Le profil Piste d’athlé est particulier, puisqu’il tourne avec un algorithme qui corrige les données GPS pour les caler sur la longueur connue d’une piste d’athlétisme (400m ou un peu plus en fonction du couloir). Ca fonctionne de la même manière que chez Garmin et Coros.

Après, il y a la liste étendue. Et pour arriver à un total de 162, il en faut beaucoup. Ce qui est amusant c’est que certains ne sont vraiment pas sérieux mais que d’autres répondent vraiment à des demandes que je reçois parfois :

  • Marche athlétique, marche en salle
  • VTT, BMX
  • Nage avec palmes, natation synchronisée
  • Course d’orientation, escalade en montagne, pêche, chasse, skate, patin à roulettes, parkour, moto tout terrain
  • 24 sports de salle : HIIT, yoga, fitness, etc
  • 16 danses : claquettes hip hop, zumba, danse du ventre, etc
  • 12 sports de combat
  • 31 sports de ballon
  • 12 sports aquatiques : kite surf, paddle, etc
  • 13 sports d’hiver : ski, ski de fond, patin à glace, raquettes, etc
  • Parachutisme
  • 12 sports de loisir : tir à la corde, fléchettes, etc
  • 5 jeux de société : échecs, etc
  • Pêche sous-marine
  • Autre : tir à l’arc, équitation, etc

Mais on attend une montre cardio GPS comme la T-Rex Ultra avec beaucoup d’outils pour l’entrainement associés à tous ces profils sportifs. Amazfit, avec l’application Zepp, permet de faire beaucoup de choses :

  • Programmation d’entrainements complexes depuis l’application
  • Objectifs (training effect, distance, durée, calories)
  • Alertes (FC, zone cardio, distance, allure, cadence, durée, calories, hydratation, alimentation, demi-tour)
  • Tours auto (distance)
  • Pause auto
  • Partenaire virtuel
  • Métronome

Comme toutes les montres cardio GPS de maintenant, la T-Rex Ultra possède quelques algorithmes pour calculer le VO2max, la charge d’entrainement et le temps de récupération. Tout ça existe depuis des années.

Zepp coach est un nouvel algorithme de coaching adaptatif à l’instar des suggestions quotidiennes d’entrainement de Garmin ou FitSpark de Polar. Mais en version simpliste. Ca propose des cibles de zone cardio et de durée pour l’entrainement du jour.

Ce qui est intéressant, c’est que Zepp a intégré dans l’onglet Zepp coach de l’application un module d’agent conversationnel utilisant l’intelligence artificielle (un genre de ChatGPT quoi). On peut s’en servir pour poser des questions sur l’entrainement. J’ai fait quelques essais et ça m’a semblé tout à fait cohérent.

Zepp coach

Outre l’amélioration du boitier avec l’utilisation d’acier, la grosse nouveauté de la T-Rex Ultra, c’est bien évidemment la cartographie. En sortie d’usine, la mémoire de la montre est vide. Il faut passer par l’application et un réseau Wifi pour télécharger une portion de carte qui couvrira la zone qui vous intéresse, avec une taille maximale de 200 x 240km. C’est facile à utiliser mais ça oblige à des manipulations lorsqu’on voyage, pour télécharger la nouvelle zone utile.

La cartographie n’est pas routable, à la manière de ce qu’offrent Suunto et Coros sur leurs montres GPS. Mais je trouve les choix de couleurs moins bons. C’est sombre et ça manque de contraste, ce qui rend la carto souvent difficile à lire en extérieur, au soleil.

Avec ça, on peut faire du suivi d’itinéraire, enregistrer des coordonnées GPS et retourner au point de départ. L’application Zepp ne permet toujours pas de tracer des itinéraires mais on peut importer facilement des fichiers GPX pour ensuite les transférer dans la montre.

La T-Rex Ultra enregistre en continu le nombre de pas, la fréquence cardiaque, le sommeil, etc. Avec le sommeil, elle détecte aussi les siestes et les prend en compte dans les indicateurs de récupération.

Elle peut aussi (si on active ces fonctionnalités) enregistrer l’oxygénation sanguine, le stress, le cycle menstruel ou servir de guide pour des exercices de respiration.

Au-delà des mesures de base, Amazfit a développé un algorithme qui mesure l’activité physique et compte des points de PAI (personal activity index). A l’usage, j’ai trouvé que c’était un bon moyen de jauger son activité quotidienne (mieux que le simple nombre de pas).

C’est aussi une montre connectée, avec un peu plus que les fonctionnalités les plus courantes :

  • Notifications
  • Lecteur de musique
  • Météo
  • Portefeuille de cartes de membre
  • Liste de tâches

La T-Rex 2 ne permettait que de contrôler un lecteur de média du smartphone connecté. La T-Rex Ultra ajoute la capacité à embarquer de la musique et y coupler un casque audio en Bluetooth.

Il y a aussi un embryon de plateforme de téléchargement d’applications qui n’est pour le moment pas très fourni (mais on peut télécharger des jeux comme Space invaders pour jouer directement sur la montre).

Télécharger le manuel utilisateur

Autonomie

T-Rex Ultra autonomie

Pour un enregistrement GPS, Amazfit annonce les performances suivantes, très légèrement supérieures à celles de la T-Rex 2 :

  • 28h GNSS double fréquence (précision)
  • 46h en mode GNSS automatique
  • 58h GPS mode éco
  • 80h GNSS mode endurance (réduit la précision GPS)

Juste pour info, l’autonomie de la T-Rex Ultra a été testée par -30° : 10h en enregistrement GPS (sans qu’Amazfit ne spécifie le mode utilisé).

C’est mieux que l’Epix (20h en GNSS double fréquence, 42h en GPS seul) malgré la taille d’écran plus grande de la T-Rex Ultra. Et si on compare ça à la Forerunner 965 (même format de boitier et même résolution d’écran), ça reste meilleur (19h en GNSS double fréquence et 31h en mode GPS seul). Donc la T-Rex Ultra se défend bien.

J’ai fait différents tests en utilisant les réglages personnalisés et qui arrivent à peu près au niveau de ces autonomies théoriques :

  • 50h en mode GPS seul
  • 26h en mode GNSS double fréquence

L’autonomie avec le mode automatique va varier entre ces 2 bornes en fonction de la qualité du signal reçu par la montre.

Attention toutefois, car l’utilisation de la cartographie implique souvent plus d’allumages d’écran et donc une autonomie qui s’en trouve réduite. J’ai par exemple relevé 35h d’autonomie en mode automatique avec suivi d’itinéraire. Autre exemple, avec le mode éco (80h théorique) et suivi d’itinéraire sur la carte : 60h.

En montre connectée, Amazfit annonce 20 jours d’autonomie pour une utilisation normale et 9 jours avec une utilisation intensive. Ca va paraître surprenant, mais c’est un tout petit peu moins que pour la T-Rex 2 (24 jours). Elles n’ont pas le même OS, ça vient peut-être de là.

D’un autre côté, ça peut paraître beaucoup pour une montre connectée avec écran AMOLED, mais ça s’explique aussi par le fait que beaucoup de fonctionnalités en continu du suivi quotidien sont désactivées par défaut.

Voici la définition du scénario qui aboutit à ces 20 jours : suivi de la fréquence cardiaque toutes les 10 minutes, suivi du sommeil activé ; cadran de montre statique sélectionné ; 150 messages push par jour ; réception de 3 notifications d’appel par jour ; levée du poignet 100 fois pour consulter l’heure ; mesure du taux d’oxygène dans le sang 5 fois par jour ; opérations avec écran lumineux pendant 5 minutes par jour ; utilisation du GPS pendant 90 minutes par semaine.

Avec mes réglages, la batterie perd environ 5% pour un jour sans sport et 1% la nuit. Ca, c’est avec l’extinction automatique de l’écran. Si on active l’écran always on, on perd environ 12% par jour.

Moi, je la recharge environ tous les 8 jours. Pour une montre GPS avec un écran AMOLED, c’est bien.

Il y a ensuite un mode économie d’énergie qui coupe le Bluetooth et la mesure de la fréquence cardiaque. Il ne reste que quelques suivis de base comme le nombre de pas et le sommeil.

Il faut compter 2 heures pour une recharge complète, avec un connecteur qui vient d’aimanter au dos de la montre.

Champs de donnée

T-Rex Ultra champ donnée

Utilisation sportive de base (essentiellement running)

T-Rex Ultra running

On n’est plus dans la section relative à l’autonomie, mais je vais commencer par les réglages GPS, qui sont multiples et peut-être trop complexes pour la majorité des gens (d’autant que les erreurs de traduction n’aident pas à comprendre). Ces réglages se trouvent dans le menu des paramètres (on peut y accéder par le panneau de configuration). Ca veut d’ire qu’une fois défini, il s’applique à tous les profils sportifs avec GPS. On ne peut pas sélectionner le mode GPS éco pour faire ses trajets vélotaf et GNSS double fréquence pour le trail.

Chaque mode par défaut se caractérise par 3 paramètres :

  • Constellation(s) utilisée(s) (GPS, GPS+GLONASS, GPS+Beidou, GPS+Galileo, 4 systèmes en même temps, GPS faible puissance)
  • Simple fréquence ou double fréquence (single band est traduit par bracelet GPS…)
  • Priorité (rapidité ou précision)

On a 3 modes préenregistrés :

  • Précision (double fréquence)
  • Automatisation (laisse la montre basculer dans un mode ou un autre en fonction de la qualité du signal GPS reçu)
  • Economie d’énergie.

Ensuite, il y a un mode Personnaliser qui permet de jouer avec les paramètres qu’on veut. On peut donc faire :

  • GPS seul, simple fréquence
  • GPS + GLONASS, double fréquence
  • Etc

Ce qu’il manque, c’est un gestionnaire de batterie qui puisse estimer l’autonomie après qu’on ait fait nos réglages. Là, on est un peu aveugle.

On peut afficher jusqu’à 6 champs de donnée par écran. Quelques graphiques sont aussi disponibles (FC, vitesse, allure, altitude, training effect). Pour chaque profil, on peut aussi activer un calcul des données 3D (distance 3D et allure / vitesse 3D) qui prennent en compte la pente.

Sur une séance de sport, l’écran est suffisamment grand pour que l’écran tactile soit facilement utilisable. Les écrans défilent verticalement et sur la droite se trouve l’écran de contrôle du lecteur de musique. Par défaut, l’écran tactile est verrouillé sur tous les profils sportifs (comme chez Suunto). On le déverrouille par un appui sur n’importe quel bouton.

Il y a eu une grosse avancée au niveau de la programmation des entrainements et des outils sportifs avec l’application Zepp. Maintenant, Amazfit est au niveau de ce qu’on trouve chez les autres marques de montres GPS de sport comme Garmin ou Coros, avec la programmation des intervalles directement depuis la montre et la programmation des séances complexes depuis l’application. A côté de ça, on trouve toutes les alertes qu’il faut, que ce soit des alertes sur le cardio, des tours automatiques ou des alertes de nutrition.

Après une séance, il y a une petite tâche de fond qui s’enclenche automatiquement : l’enregistrement de la fréquence cardiaque de récupération (durant 3min après la fin de séance). On retrouve ce graphique dans l’enregistrement dans l’application Zepp.

Zepp coach est tout nouveau et fait des recommandations d’entrainement quotidien. Techniquement, on peut même lui dire quels jours on souhaite / peut s’entrainer. Ca évite d’avoir des recommandations un jour où on est systématiquement overbooké et au contraire une recommandation de repos un jour où on a du temps libre.

A partir de ça, de l’historique des performances et des entrainements, il propose un programme du jour adapté à votre niveau physique et votre fatigue. Bon, c’est pas vraiment un programme au sens de la programmation d’une séance complexe. Ca reste très très simple :

  • Une fréquence cardiaque
  • Une durée

Pour un débutant, ce qui est bien, c’est que Zepp coach ne lui recommande pas de faire une ‘séance de seuil’ ou une ‘séance d’endurance fondamentale’ s‘il ne maîtrise pas ce vocabulaire. Là, Zepp coach lui dit : fait 43 minutes de cardio à environ 137 battements par minute. Et parfois, il conseille une journée de repos.

D’ailleurs, comme il s’agit d’un objectif de cardio, la séance peut être réalisée de différentes manières : course à pied, vélo, rameur, etc. Et c’est un objectif du jour, que l’on peut réaliser en plusieurs séances.

Après, on a un écran qui montre la progression vers l’objectif du jour et l’objectif de la semaine (gestion de la charge d’entrainement).

Que vous utilisiez Zepp coach ou pas, vous trouverez beaucoup de statistiques en fin de séances, comme le training effect aérobie et anaérobie, la répartition par zone de FC, etc. Ensuite, un widget présente quelques métriques physiologiques liées au statut d’entrainement :

  • Charge d’entrainement
  • VO2max
  • Durée de récupération

Autant le volet de suivi d’activité quotidienne est bien fouillé, autant l’application Zepp ne permet pas encore grand-chose du point de vue de l’analyse des séances et des performances sportives. Ca se limite au VO2max et à la charge d’entrainement. Mais il n’y a rien pour faire plus d’analyses graphiques, etc. Bref, on a des données pour chaque entrainement mais pas d’analyse globale, pas forcément génial pour suivre son évolution au fil d’une saison (mais ça suffira pour le coureur moyen qui veut s’engager sur son premier marathon avec comme objectif de le finir).

Alors on pourra peut-être se tourner vers Strava. Ca fait pas longtemps qu’il est possible de synchroniser les données de Zepp vers d’autres applications tierces. Le choix est encore réduit : Santé, Strava, Relive, Adidas running.

Outdoor

T-Rex Ultra outdoor

Comme on pouvait s’en douter, la carto est élaborée sur une base OpenStreetMap et n’est pas routable. On est donc une carto construite sur le même modèle que celles de Coros et Suunto, et pas au niveau de ce que propose Garmin.

En sortie d’usine, il n’y a pas de cartographie dans la mémoire de la montre, il faut la télécharger depuis l’application Zepp. C’est tout simple :

  • On va dans l’onglet des réglages de la montre, sur Plan
  • On sélectionne la zone de carte à télécharger
  • On connecte la montre au Wifi et c’est parti

La zone à télécharger est un rectangle au format portrait, au minimum de 29 x 35km et au maximum de 200 x 243km. Ca fait déjà de quoi faire mais c’est loin de couvrir toute la France. D’autant qu’on ne peut stocker dans la montre qu’un seul rectangle de carte. Donc si on part en vacances, le téléchargement de la nouvelle zone va écraser l’ancienne.

T-Rex Ultra téléchargement cartes

On peut télécharger ainsi n’importe quelle zone du globe, même en Antarctique. Et si jamais vous avez oublié de télécharger la zone de vos vacances avant de partir, c’est pas trop grave, on peut tout à fait le faire vite fait à partir de son smartphone en l’utilisant comme hotspot Wifi, pas besoin d’être à la maison avec une box internet (c’est du vécu). La durée de téléchargement dépend de la surface de carte mais dans l’urgence, on choisit le plus petit rectangle et ça prend 5 minutes max.

Cette cartographie a le mérite d’exister mais j’ai pas mal de critiques à apporter :

  • Thème trop sombre (noir, gris, vert foncé)
  • Pas de courbes de niveau
  • Limites des zones (forêt / champ) pas précises
  • Tactile verrouillé pour déplacer la carte (obligation de passer par les boutons)

Dernier point à savoir (pas un point négatif pour moi, mais certains me demandent souvent cette précision) : il n’y a pas de nom de village, ni de rue.

Donc il y a une carto, c’est mieux que rien, mais ce choix de couleurs sombres et pas très contrastées, sur un écran AMOLED, la rend parfois difficiles à lire au soleil. Dans certaines situations, c’est simple, on distingue à peine les chemins en gris et tout le reste du fond est noir.

Donc ça reste mieux d’utiliser un itinéraire à suivre, en plus de la cartographie. Dans ce cas, l’itinéraire à suivre apparait en vert clair, ce qui ressort très bien sur la carto sombre. On a une petite flèche au niveau de notre position et la trace enregistrée apparait en gris.

On peut zoomer / dézoomer. Petit détail de présentation mais que j’ai trouvé bien foutu, si jamais on s’éloigne un peu de l’itinéraire à suivre, un trait en pointillé marque la direction à suivre pour rejoindre au plus court l’itinéraire prévu. En haut de l’écran, la distance d’éloignement est affichée.

J’ai rencontré plusieurs fois un bug d’affichage de l’itinéraire. En gros, je ne voyais qu’un bout de l’itinéraire à suivre mais le trait vert n’allait pas jusqu’au bord de l’écran. Et quelques centaines de mètres plus loin, l’affichage revenait à la normale.

Si besoin, on peut aussi déclencher un retour départ. Dans ce cas, on a 2 options :

  • le retour en vol d’oiseau, la montre va indiquer la direction à suivre et la distance
  • la rétro-navigation, pour être guidé en sens inverse de la trace GPS enregistrée

Il n’y a pas d’outil dans l’application Zepp pour tracer des itinéraires. Il faut donc utiliser une autre application puis transférer un fichier GPX. Il faut aussi se méfier, parce que la navigation n’est pas disponible sur tous les profils sportifs d’extérieur. Par exemple, elle est absente du Ski et du Patin à roulettes.

Sur un suivi d’itinéraire, en plus du profil d’altitude, la T-Rex Ultra possède un écran similaire au ClimbPro de Garmin. C’est quelque chose d’encore hyper rare. L’algo tronçonne l’itinéraire montée après montée pour afficher des données focalisées sur la montée en cours dans le but d’aider à gérer son effort :

  • Numéro de la montée et nombre de montées jusqu’à l’arrivée
  • Distance et dénivelé restants
  • Pente moyenne
  • Graphique d’altitude

Pour un WE de randonnée (ou autre activité), on peut tout à fait stopper l’enregistrement pour le reprendre ‘plus tard’.

Le reste des outils outdoor est accessible depuis la liste des applications.

La boussole, une fois calibrée, affiche le nord, la pression atmosphérique et l’altitude. On peut verrouiller un azimut et suivre l’écart angulaire par rapport à une direction de déplacement.

Le baromètre affiche un graphique de pression atmosphérique sur les 4 dernières heures. On peut activer une alerte orage et spécifier sa sensibilité (par défaut 4 hPa/3h).

L’altimètre affiche également un graphique de l’altitude sur les 4 dernières heures. On peut le calibrer, soit manuellement, soit avec le GPS. Par défaut, une option est activée pour la calibration via GPS systématique avant chaque départ d’enregistrement GPS.

L’écran d’ensoleillement est très réussi visuellement, avec une espèce de sinusoïde qui présente l’évolution du soleil dans le ciel, du levé au couché en passant par l’apogée.

La météo donne les prévisions du lendemain puis des 4 jours suivants.

On peut aussi enregistrer sa position GPS.

Et puis il y a les alertes automatiques :

  • Alerte orage
  • Alerte d’altitude élevée, qui suggère de faire une mesure de SpO2
  • Alerte de variation rapide d’altitude

Autres sports

T-Rex Ultra sport

Beaucoup de profils sportifs sur la T-Rex Ultra, autant dire que tous les sports sont couverts.

Celui de musculation compte par exemple automatiquement le nombre de répétitions et de séries. Par une pression du bouton en bas à droite, on passe à la série suivante. A ce moment-là, ça déclenche un chrono de repos et on a la possibilité de rentrer le nombre de mouvements et le poids utilisé. Le comptage automatique des mouvements fonctionne de manière un peu aléatoire. Parfois il tombe exactement sur ce qui a été réalisé et parfois il se trompe de la moitié. Mais bon, même lorsqu’il fonctionne moyennement, l’intérêt c’est qu’en fin de série, c’est plus facile de corriger 9 vers 10 que de saisir 10 à partir de rien.

Dans cette utilisation, le pontet en métal sur le côté du boitier est bien utile pour éviter des pressions intempestives de bouton, lorsqu’on fait des pompes par exemple (pour ceux qui portent leur montre au poignet gauche.

En fin de séance, les statistiques sont bien détaillées. On a un tableau qui donne la FC moyenne pour chaque série, avec les calories dépensées (ça plaira certainement aux crossfiteurs). En fin de séance, on trouvera sur l’application une carte de chaleur qui présente les muscles plus ou moins sollicités (rouge, orange ou gris). Si on a pris la peine de renseigner les poids pendant la séance, l’appli remplace vraiment un carnet d’entrainement et on pourra s’y référer la fois suivante, par exemple pour se rappeler des poids utilisés précédemment pour chaque exercice.

Sur un rameur, la T-Rex 2 mesure des statistiques de coups de rame (comptage et fréquence). C’est un détail mais mine de rien, il n’y a pas encore beaucoup de marques qui le font.

On peut programmer des entrainements pour une dizaine de profils sportifs qui couvrent les sports suivants : course à pied, vélo, musculation, natation, rameur, PPG, corde à sauter, fitness.

En natation, le tactile est verrouillé. On trouve en fin de séance les statistiques classiques, comme le SWOLF ou la détection du type de nage.

Dans le profil de plongée en eau libre, on peut définir :

  • Le type d’eau (douce ou de mer)
  • Des alarmes (profondeur, durée, intervalle de surface)
  • Un déclenchement automatique (détection d’immersion)
  • Une boussole qu’on peut verrouiller sur un cap

En plus du profil triathlon qui permet d’enchainer de manière classique la natation, le vélo et la course, avec des transitions, le profil Multisport permet d’enchainer n’importe quels sports dans n’importe quel ordre. Il faut quand même avoir programmé le profil avant de lancer l’enregistrement. Donc on ne peut pas faire du run & bike avec un nombre indéfini d’alternances (ou alors il faut en programmer plus que de besoin). Par contre, on peut programmer un duathlon ou un raid multisports.

Précision GPS

La T-Rex Ultra a donc une puce multi GNSS double fréquence. Mais mes tests passés m’ont appris à être prudent et toujours vérifier les affirmations techniques avec les performances réelles. Voilà donc une première trace GPS en mode GPS seul. Pas terrible par rapport à la concurrence.

Ca s’améliore largement dès qu’on bascule en mode multi GNSS double fréquence.

Cependant, si on chipote vraiment, on voit que la T-Rex Ultra n’est pas tout à fais aussi précise que les autres.

A lors j’ai fait un test en traversant exactement sur un passage piétons pour faire demi-tour en changeant de trottoir. Là, c’est plus flagrant : le mode GNSS double fréquence de la T-Rex Ultra est moins précis que ce Garmin et Suunto produisent.

Pareil sur cette autre sortie.

Si vous n’êtes pas convaincu par la précision du GNSS double fréquence, attendez mon prochain test : 3 tours de piste d’athlétisme avec 4 modes GPS différents. La trace en mode GPS seul n’est vraiment pas terrible. Le simple fait de passer en multi GNSS (simple fréquence) améliore déjà beaucoup la qualité de la trace. Le passage en double fréquence améliore un tout petit peu la superposition des traces GPS dans les virages.

La dernière trace est obtenue avec le profil Piste d’athlé. Là franchement, bravo, c’est parfait. Je vous rappelle qu’il y a là là superposition de 3 tours de piste. La magie se trouve dans l’algorithme qui corrige la trace GPS pour se caler sur la distance des différents couloirs de la piste. Là, Amazfit fait mieux que Garmin et aussi bien que Coros.

Le seul petit détail que les ingénieurs d’Amazfit ont oublié, c’est de corriger aussi les données de l’alti baro. Ben oui, parce que les pistes d’athlé sont horizontales.

Le mode GPS éco permet d’augmenter l’autonomie mais dégrade la précision GPS. C’est pas terrible en course ou en rando (1e image) mais correct à vélo (2e image). C’est valable pour toutes les montres GPS : plus on va vite et plus les traces GPS sont propres.

A vélo, j’ai aussi remarqué que la T-Rex Ultra est souvent en difficulté dans les virages. Même si à la fin la distance totale est bonne, la trace GPS est parfois très approximative.

Pour ce qui est de l’altimètre, il y a de temps en temps des pics et des décrochés qui résultent bien souvent en une majoration du dénivelé d’environ 10%, même sur des profils d’altitude très différents.

Et parfois, c’est parfait.

Activité quotidienne

T-Rex Ultra suivi activité

Par défaut, beaucoup d’éléments de suivi quotidien sont désactivés ou réglés sur des paramètres qui sont loin d’être du ‘continu’ (FC, respiration, SpO2, stress). La FC est enregistrée toutes les 10 minutes, la respiration, le stress et l’oxygénation sanguine sont désactivés. C’est une astuce qu’utilise Amazfit pour annoncer une grosse autonomie.

Perso j’ai activé plus de choses, notamment la FC toutes les minutes et la SpO2 la nuit. Le suivi de la respiration la nuit est en phase de test bêta.

Par contre il y a beaucoup d’alertes d’inactivité, d’objectif ou de consommation de calories activées (et même des objectifs par heure). Ca faisait trop d’alertes et de notifications, j’ai tout désactivé.

J’ai bien aimé l’analyse du sommeil qu’on trouve dans l’application. Sur la montre, il y a un score qui résume un peu tout, la durée du sommeil avec la répartition par phases, la FC.

Amazfit est aussi une des très rares marques à prendre en compte les siestes (au moins 20min) dans l’analyse du sommeil.

Mais dans l’appli, on a aussi la régularité et une comparaison statistique avec les autres utilisateurs de montres connectées Amazfit. Par exemple, on est aujourd’hui vendredi et j’ai bien dormi la nuit dernière (score de 94). Mais surtout, l’appli m’indique que c’est excellent, supérieur à 96% de la population (qui porte une Amazfit). Par contre, avant-hier, mon score était de 74, j’ai eu du mal à me lever, et là j’étais juste dans la moyenne.

Pour aller plus loin, on peut utiliser des tags. Chaque nuit, on peut évaluer l’état de pré-sommeil (qu’est-ce qu’on a fait avant d’aller au lit : pris une douche, joué aux jeux vidéo, bu de l’alcool, etc) et l’humeur au réveil (parmi 5 smiley). Ce genre d’indicateurs doit ensuite servir à l’analyse du sommeil et le changement des habitudes sur du plus long terme.

Dans les réglages, il existe plusieurs options pour le suivi de la fréquence cardiaque plus ou moins en continu (1min, 5, 10, 15, 30, off). On peut ensuite activer une augmentation automatique de la fréquence lorsque la montre détecte une augmentation de l’activité physique. Moi j’ai activé la prise de mesure toutes les minutes. Ca a un impact sur l’autonomie mais je préfère avoir des données (relativement) précises pour que les analyses soient ensuite pertinentes.

Avec ce suivi ‘continu’, on peut activer des alertes :

  • FC anormale (trop élevée ou trop basse)
  • SpO2 faible
  • Stress élevé (stress supérieur à 80 pendant 10min)

La fréquence cardiaque sert ensuite à calculer le score de PAI (Personal Activity Index). C’est un algorithme un peu global qui mesure votre niveau d’activité physique en fonction de votre profil (votre âge, votre poids, etc). L’objectif est d’arriver à 100 points de PAI chaque jour. Bon, sans séance de sport, c’est impossible d’y arriver.

L’aspect global de cet algorithme est intéressant. C’est un indicateur qui est plus intéressant que le nombre de pas quotidien, par exemple, parce que ça prendra en compte votre trajet en Vélib, ça fera la différence entre 5000 pas de course à pied et 5000 pas de marche à faire du lèche-vitrine, etc. Ca traite aussi différemment des activités qui ont des intensités différentes (plus de points pour 1000 pas de course à pied que 1000 pas de balade).

La T-Rex 2 enregistre aussi le nombre de pas, de calories, la distance, le stress. L’application présente la consommation de calories liée à l’activité physique heure par heure séparément des calories brûlées par le métabolisme. En bas de chaque onglet, on trouvera des conseils de santé (en français).

On trouve aussi un équivalent de l’aperçu santé de Garmin, appelé ici Mesure en 1 clic. L’idée est de faire une photo de vos constantes en lançant des mesures avec tous les capteurs biométriques de la montre. Ca dure 45 secondes pendant lesquelles il faut rester immobile. On obtient à l’issue :

  • FC
  • Stress
  • SpO2
  • Fréquence respiratoire

Le problème c’est que ces données ne sont enregistrées ni dans la montre, ni sur l’appli. Une fois que l’affichage est revenu à la watchface, tout est perdu.

Montre connectée

T-Rex Ultra montre connectée

Le premier aspect de montre connecté se trouve sur la gauche de la watchface, où on peut accéder aux notifications. De même que pour le suivi quotidien, beaucoup d’alertes sont désactivées par défaut. Ne soyez donc pas surpris si, au début, vous ne recevez aucune notification (SMS, email et appel).

On peut changer la watchface, il y a, comme souvent, beaucoup de choix. Par défaut, l’écran est réglé à une luminosité de 20% et une temporisation de 10s. Mais on peut, dans les réglages, activer un affichage permanent (always on).

En-dessous de la watchface, on accède au widget de météo, qui affiche le temps, l’évolution de la température (un graphique qui donne la température sur les 12 prochaines heures), la force du vent, l’indice d’UV. Ensuite, c’est marrant, elle fait une petite analyse pour indiquer si la météo est propice pour certaines activités :

  • La pêche
  • Le sport en montagne
  • Le lavage auto (je vous jure)

Après, il faut relativiser. Aujourd’hui, mi-juin, température max de 28°, elle m’annonce le sport en montagne ‘à risque’…

La T-Rex Ultra dispose d’un espace de 2,3Go de mémoire réservé au stockage de musique. La sélection se fait depuis l’application. Le problème, c’est que ça veut dire que vous devez transférer des fichiers mp3 de votre smartphone vers la montre. Et si vous êtes comme moi, ben vous n’avez plus de mp3 sur votre smartphone…

Ensuite, il suffit de coupler un casque audio en Bluetooth et la montre devient autonome (plus besoin du smartphone).

Sinon, vous pouvez toujours utiliser l’écran de contrôle du lecteur du smartphone.

Il y a maintenant un embryon d’app store qui permet d’ajouter des applications. Bon, au moment de ce test, il n’y a qu’une vingtaine d’applications, dont un enregistreur de QR codes, une appli pour apprendre l’allemand, une calculatrice, un contrôleur de GoPro (Hero 9 et plus récent) ou un timer pour le brossage de temps.

De base, la T-Rex Ultra ne possède pas de paiement sans contact mais dispose d’une application pour enregistrer les cartes de fidélité. On peut y enregistrer différents formats de code-barres et autres QR code (Code 128, Code 39, QR code, UPC A, EAN 13, EAN 8).

Quand on balaie l’écran de haut en bas depuis la watchface, on fait descendre un panneau de configuration qui contient différents raccourcis personnalisables.

Le petit truc que je vais mentionner aussi, parce que je sais que certaines personnes recherchent spécifiquement cette fonctionnalité, c’est le réveil intelligent. On fixe un horaire approximatif de réveil et on laisse la T-Rex Ultra décider de l’heure exacte de réveil en fonction de l’analyse du sommeil (pour éviter d’être réveillé en plein sommeil profond).

Amazfit a ajouté un rapport matinal comme ça se fait de plus en plus. On peut y trouver (c’est personnalisable) :

  • Météo
  • Batterie
  • Sommeil
  • Programme
  • PAI
  • Activité de la veille
  • Cycle menstruel

Il n’y a rien qui permet de confirmer qu’on veut quitter le point du matin. Donc parfois, on y jette un coup d’œil rapide et il suffit de se servir un thé pour qu’il ait disparu. Et une fois qu’il a disparu, on ne peut plus y revenir. C’est pas que ce soit très grave, dans la mesure où toutes les données qui le constituent sont consultable quelque part sur la montre.

Conclusion du test de l’Amazfit T-Rex Ultra

T-Rex Ultra avis

Amazfit a boosté les capacités de la T-Rex Ultra par l’ajout de la cartographie. Ca pourrait être suffisant pour déclencher des achats. Néanmoins, le point faible restera probablement les capacités de l’application Zepp. La T-Rex Ultra aurait pu cibler les gens qui recherchent avant tout une montre GPS pour une utilisation outdoor simple, sans forcément d’algorithmes pour la performance sportive. Mais pour convaincre ceux-là, il aurait fallu une belle cartographie. Or, ça n’est finalement pas le point fort de la T-Rex Ultra.

L’Amazfit T-Rex Ultra est commercialisée au prix de 469€. C’est le double de la T-Rex 2 et on sort peut-être de ce que la majorité des gens peuvent considérer comme du low cost.

Je pense qu’Amazfit a essayé de viser une tranche tarifaire dans laquelle les autres marques proposent des montres GPS sans cartographie, ce qui aurait pu donner l’avantage à la T-Rex Ultra. Mais Coros s’est aussi positionné sur cette tranche tarifaire. Or l’absence de saphir et de titane des APEX 2 et APEX 2 Pro donne l’avantage de Coros. L’écran AMOLED peut tout de même être un atout.

Dans l’absolu, c’est pas qu’elle soit super chère (moins de 500€ pour une montre GPS avec cartographie, ça va), mais c’est que cette forte augmentation de prix ne fait pas de la T-Rex Ultra un produit low cost qu’on achète sans hésiter. Parce qu’à part ça, j’ai bien aimé utiliser la T-Rex Ultra. L’interface est belle et agréable à utiliser, elle a son look, pas mal de fonctionnalités aussi.

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J’espère que ce test sera utile pour faire votre choix. Un test complet, ça demande du temps. J’essaie toujours, dans la mesure du possible (et de mes moyens), de pousser mes tests au maximum et de chercher les moindres petits détails. Je ne suis pas payé pour le faire.

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