Tendances 2020 : l’open source oui, mais ce n’est pas gratuit

Tendances 2020 : l'open source oui, mais ce n'est pas gratuit

D’ici à 2022, plus de 70% des nouvelles applications seront développées en interne à partir d’une base de données open source, et 50 % des bases de données relationnelles propriétaires auront été converties ou seront en cours de conversion vers l’open source.

En d’autres termes, l’open source gagne du terrain. Plusieurs facteurs justifient son succès : une faible barrière à l’entrée, une communauté, de l’innovation et de l’interopérabilité. Mais le fait que l’open source soit devenu une nouvelle norme dans le monde des logiciels d’entreprise entraîne aussi des effets secondaires. Pour le dire simplement : AWS est en train de dévorer les logiciels open source.

A la demande de ses clients, AWS a ajouté à son arsenal toutes les meilleures bases de données open source as-a-service intégré au cours de ces dernières années. Il s’agit d’une problématique assez complexe, abordée pour la première fois en mai 2019. Le débat autour de cette question semble aujourd’hui s’intensifier.

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Modèles d’affaires axés sur les ressources partagées

Cela concerne en réalité bien plus que des bases de données et des fournisseurs. Il s’agit en fait de modèles d’affaires axés sur les ressources partagées, sur la contribution équitable et la récompense de ces ressources partagées. Les logiciels open source sont libres mais pas complètement gratuits. Quelqu’un doit doit construire le logiciel, et d’autres doivent ensuite le maintenir, l’exécuter et le gérer.

En quelque sorte, cela se résume à ce que chacun est en capacité de donner et de prendre, et comment il faut en tenir compte. Il est clair que le sujet est beaucoup plus vaste que ce que nous pourrions aborder ici, et un article plus fouillé mettant au clair les échanges et les réflexions à ce sujet serait le bienvenu. En attendant, rappelons-nous d’un autre exemple de ressource partagée et “gratuite” : le web.

Une grande partie des problèmes que posent aujourd’hui le web et les monopoles qui s’y rattachent proviennent de l’incapacité à mettre en place un modèle économique viable. En l’absence de modèle clairement défini, les Google et les Facebook du monde entier se sont empressés de combler le vide en installant des empires basés sur la publicité. Il ne serait pas sage de commettre deux fois la même erreur, et cela mérite d’être une priorité absolue pour les années à venir.

Cet article fait partie de notre dossier sur les 5 technologies de la future décennie. Pour aller plus loin, lire aussi :

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