Régionales : premiers accords à gauche, nouveau psychodrame en Paca – Sud Ouest

Les discussions doivent s’étaler jusqu’à mardi à 18 h 00 pour négocier alliances, fusions ou retraits de listes pour le second tour dimanche. Le point sur les négociations en cours

Premiers accords à gauche, appel de LR aux candidats LREM à se désister : les discussions en vue du second tour des régionales et départementales avancent, sur fond de psychodrame en Paca et d’inquiétudes pour la participation après un premier tour déserté par deux électeurs sur trois.

En Île-de-France, le candidat écologiste à la présidence de l’Île-de-France Julien Bayou, arrivé en tête, a annoncé lundi l’union de sa liste avec celles d’Audrey Pulvar soutenue par le PS et de Clémentine Autain (LFI/PCF) pour tenter de battre la sortante Valérie Pécresse (ex-LR), arrivée largement en tête avec 35,94 %.

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Un premier accord avait été scellé dans la matinée en Centre-Val de Loire, le président sortant François Bonneau (PS), arrivé dimanche en tête (24,81 %), a annoncé la fusion de sa liste PS-PCF avec celle EELV-LFI portée par Charles Fournier (10,85 %).

Situation tendue en Paca

En Paca, la situation reste tendue. Julien Bayou, par ailleurs patron d’EELV, a menacé l’écologiste Jean-Laurent Felizia (EELV/PS/PCF) (16,89 %) d’exclusion du parti s’il persistait à vouloir déposer sa liste pour le second tour, alors que la liste RN de Thierry Mariani (36,38 %) est arrivée devant le sortant LR Renaud Muselier (31,91 %). Jean-Laurent Felizia a finalement retiré sa liste ce lundi en début d’après-midi.

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Pour le parti de Marine Le Pen, que les sondages annonçaient en tête dans plusieurs régions, la désillusion à l’issue du premier tour est sévère : le RN a perdu neuf points par rapport à 2015. Reconnaissant que ses électeurs ne s’étaient « pas déplacés », la candidate à l’Élysée a appelé « au sursaut » pour le second tour. Également en retrait, les candidats de la majorité présidentielle ne totalisent que 11,5 % des suffrages, selon Ipsos.

À droite, le président des Républicains Christian Jacob a appelé à la mi-journée plusieurs candidats LREM à se retirer : François de Rugy dans les Pays de la Loire, le ministre Marc Fesneau en Centre-Val-de-Loire, Thierry Thuriot en Bourgogne-Franche-Comté. Ce dernier a pourtant annoncé son maintien, ouvrant la voie à une quadrangulaire.

« Exigence républicaine »

Face à une abstention historique, le Premier ministre Jean Castex a lancé « un appel solennel » à tous les Français à se rendre aux urnes dimanche. « Faire gagner l’abstention, c’est faire perdre la démocratie », a-t-il tweeté. L’abstention dépasse les 65 % dans neuf des treize régions métropolitaines, soit un record tous scrutins confondus en France hors référendum.

Avec un tel niveau de désaveu, « il n’est pas évident » que le résultat « corresponde à une réalité du pays, juge Stéphane Zumsteeg (Ipsos). Dans ce contexte, Gérald Darmanin a sommé lundi Adrexo et la Poste, les deux prestataires pour l’acheminement de la propagande électorale, de prendre « toutes les mesures afin de rétablir un service normal » pour le second tour après des « dysfonctionnements inacceptables » au premier.

Visactu

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